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- Lyndon LaRouche, lors de la conférence de l’Institut Schiller à Berlin en 2016.
- Crédit : Julien Lemaître
A la fin des années 1960, deux sujets intellectuels majeurs agitent les grands campus universitaires dans le monde : la psychanalyse et le marxisme. En 1973, dans Beyond Psychoanalysis, l’économiste américain militant Lyndon LaRouche, tout en reconnaissant ses apports, s’en prend à Freud pour avoir ignoré les processus créateurs de l’esprit humain. Deux ans plus tard, dans Dialectical Economics, après trente ans de recherches, il identifie la même faille dans le système économique de Karl Marx, une erreur qui condamnait d’avance le marxisme à l’échec.
A l’origine, LaRouche n’excluait pas l’idée de devenir poète. Dans l’article qui suit, initialement paru dans la revue scientifique américaine Fusion d’octobre 1978 (Vol. 2, N 1, p. 11-17), et écrit comme une sorte d’addendum aux deux articles que nous venons de mentionner, l’auteur souligne l’importance du préconscient dans la genèse des idées créatrices, une approche qui s’inscrit dans la lignée de celle d’Albert Einstein.
Voir également :
- Jacques Cheminade : Einstein contre Russell : pourquoi nous sommes tous « relativement » idiots !
- Pierre Bonnefoy : Einstein, Tagore, Vernadski : pas de science sans poésie.
- Shawna Halevy : la musique, le secret du génie d’Einstein.
New York, 1978.
Le progrès qualitatif sur le point de se produire dans notre vision de la physique, pourra être désigné de manière adéquate comme la science platonicienne de la poésie dans ce qu’on appelle les sciences physiques. Nous allons…