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Lyndon LaRouche

Lyndon LaRouche (1922-2019) est un homme politique américain qui, depuis plus de cinquante ans, a pris ses responsabilités face à la défaillance de la caste politique de son pays en s’engageant sur la scène publique nationale et internationale.

Philosophe, scientifique, poète et économiste, mais pas dans le sens restrictif (universitaire) du terme, il conçoit l’économie comme une branche de la science physique, par laquelle l’homme transforme et améliore la nature afin d’en favoriser le peuplement.

C’est au nom de cette conception anti-malthusienne qu’il dénonce la financiarisation de l’économie depuis la fin des années 1950, prévoyant à neuf reprises le cycle de crises qui s’étend depuis lors, jusqu’à la crise systémique monétaire et financière internationale actuelle.

Ne se contentant pas de prévoir et de dénoncer, il propose chaque fois des solutions, dépendant d’une volonté politique et non de considérations techniques ou moralisatrices.

Il s’agit en particulier :

  • d’un « Nouveau Bretton Woods », une réforme financière en profondeur permettant un nouvel ordre économique et monétaire mondial plus juste, réorientant les flux financiers vers le travail et l’équipement de l’homme et de la nature ;
  • d’un « Pont terrestre eurasiatique », un développement mutuel Est-Ouest et Nord-Sud faisant appel à des investissements massifs dans les infrastructures (énergie, eau, transports, etc.) et l’accès pour tous aux technologies les plus avancées. C’est en dialogue avec le couple LaRouche que la Chine proposa son initiative pour les Nouvelles Routes de la soie.

C’est ce contexte qui, pour lui, permettra de redonner priorité à la création d’emplois productifs et à un ordre socialement juste, à l’opposé de l’économie de spéculation et de services actuellement dominante.

Il se voit comme le principal héritier du « Système américain » d’économie politique.

Né du colbertisme et de la révolution scientifique menée par Leibniz dans l’Europe du XVIIe siècle, le système américain est l’ennemi naturel de l’Empire britannique et de son idéologie libérale.

La démarche de LaRouche est fondée sur la redécouverte des révolutions scientifiques successives, depuis les premiers astro-navigateurs de l’âge glaciaire jusqu’à la Renaissance européenne autour de Nicolas de Cues et Léonard de Vinci, en passant par la dialectique platonicienne, jusqu’au découvreur de l’harmonie du système solaire (la gravitation universelle), Johannes Kepler.

C’est l’esprit de ces découvertes qu’il s’efforce d’insuffler à son mouvement, afin de former des adultes capables de se battre pour un principe de justice face aux pouvoirs établis et aux récupérations intéressées.

Dès son adolescence, Lyndon LaRouche engage le combat des idées. Il dénonce la pensée aristotélicienne et cartésienne sous toutes ses formes, celle qui conçoit l’avenir comme une projection linéaire du monde présent, au lieu d’agir dans le présent au nom de ce que devrait être le futur.

Sa démarche « dynamique » s’inspire aussi de celles de Cues, Leibniz et Riemann. En termes économiques, elle vise à accroître la production humaine par unité de surface et par tête, afin que l’homme se rende de plus en plus responsable de la biosphère et de la noosphère - c’est-à-dire des générations futures.

En 2016, Helga Zepp-LaRouche, a rappelé les quatre principes cardinaux que LaRouche a définis comme étant la base de toutes mesures pour sortir de la crise « par le haut » :

  1. la séparation des banques de dépôt, des banque d’affaires, suivant les critères de la loi Glass-Steagall adoptée par le président américain Franklin Roosevelt en 1933, ce qui se traduirait par l’annulation pure et simple de la grande majorité des dettes insolvables et des contrats sur produits dérivés.
  2. l’instauration dans chaque pays d’un système de banque nationale, à l’instar de celle créée à l’époque par Alexander Hamilton aux États-Unis. Ce qui supplanterait l’actuelle politique de création de crédit par des banques centrales indépendantes pour le plus grand profit des spéculateurs.
  3. la création d’un système international de crédit, ayant vocation à « augmenter la productivité de l’économie réelle et le niveau de vie des populations de tous les pays, en promouvant le progrès scientifique et technologique et l’accroissement de la densité de flux énergétique dans le processus de production ».
  4. la croissance économique a besoin d’un vecteur scientifique, tel un « programme à marche forcée pour la maîtrise de l’énergie de fusion et son utilisation, ainsi qu’une coopération internationale pour la recherche spatiale ».


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