Et si l’urgence climatique cachait l’urgence financière ? Alors qu’on est à la veille d’un krach financier pire que celui de 2008, le monde de la finance spéculative espère se refaire une santé en peignant le krach en vert ! Ceux qui ont investi massivement dans les énergies renouvelables et les obligations vertes seront les grands gagnants le jour où, sous la pression de la rue et de Greta, nos gouvernements et les banques centrales sanctionneront durement tout ce qui émet du CO2, quitte à mettre en danger la vie de milliers de personnes !
Des plaisantins pourraient s’amuser à dire à la jeune Greta Thunberg, mascotte médiatisée du mouvement Extinction Rebellion, que son combat, de prime abord si antisystème, n’est pas sans espoir. En effet, vu le nombre de milliardaires et de Banques centrales qui se disent gagnés à sa cause, on pourrait presque dire, paradoxalement, que sont combat est gagné d’avance !
Car on aura bien du mal ces jours-ci à trouver une société multinationale n’exprimant pas son ardent désir de sortir du carbone pour s’orienter au plus vite vers les 100 % renouvelables !
Y compris les majors de l’industrie pétrolière, tels que British Petroleum, Royal Dutch Shell ou encore Total, ces mastodontes qui inondent le monde de leurs hydrocarbures et de la pollution qui va avec, tous parient de plus en plus sur les renouvelables, dont ils ont pris en grande partie le contrôle.
Ainsi, au moment où l’on assiste peut-être aux derniers jours de ce système financier – un système plombé par 245 000 milliards de dollars de dette, qui maintient en vie environ 20 % des entreprises et encore plus de banques zombies – l’hypothèse devient de plus en plus séduisante que l’oligarchie financière jouera la carte du verdissement de la finance mondiale pour survivre à l’apocalypse financière qui s’annonce.
Sortir du carbone, non seulement le…