Depuis le premier rapport du Club de Rome, Halte à la Croissance (1972), l’oligarchie financière, notamment face à l’élan d’optimisme généré par l’homme marchant sur la Lune, tente d’imposer la pensée malthusienne car c’est le fondement même de son système économique, géopolitique et financier.
Dès 1973, le mouvement international de l’économiste américain Lyndon LaRouche ainsi que Jacques Cheminade en France, avaient dénoncé le caractère pseudo-scientifique de cette propagande et démontré qu’en réalité, il s’agissait d’un plan visant à imposer un recul démographique, avant tout aux pays de l’hémisphère sud, dont les « élites » du Nord estimaient qu’ils allaient consommer les ressources qui leur étaient réservées.
Ce qui n’était alors qu’une vision théorique fut confirmé par ce que disait en privé Alexandre King, un des fondateurs du Club de Rome, ainsi que par la fameuse note rédigée en décembre 1974 par le secrétaire d’Etat américain Henry Kissinger, le National Security Study Memorandum 200 (NSSM 200).
Si Solidarité & Progrès prône depuis longtemps une écologie humaine et responsable, nous nous montrons sans compromis avec toute forme de malthusianisme d’où qu’il vienne.
Afin de ne pas mettre tout le monde dans le même sac et de pouvoir articuler des réponses, il n’est pas inutile de distinguer, au sein de l’écolo-sphère, plusieurs composantes, par ordre croissant de radicalité et potentiellement de violence, et chacune contribuant à créer un environnement intellectuel dominant :
- les Verts jettent le doute sur « la croissance » ;
- les partisans de la « croissance verte » proposent de la réorienter ;
- les décroissants veulent la ralentir ou la ramener à zéro en…