Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

25 mai - Réunion sur ce qu’on nous cache à propos du Cannabis Lire 22 mai - L’Intelligence Artificielle, arme de paix ou de guerre ? Lire 17 mai - La France face au cauchemar Lire
AccueilDocuments de fondÉconomie

Grands travaux : l’exemple inspirant du « Plan Freycinet »

Le viaduc ferroviaire de Garabit (15) construit par Eiffel en 1879. Il faudra deux ans pour façonner les pièces métalliques (1450 tonnes) dans les ateliers de Levallois-Perret.
Le viaduc ferroviaire de Garabit (15) construit par Eiffel en 1879. Il faudra deux ans pour façonner les pièces métalliques (1450 tonnes) dans les ateliers de Levallois-Perret.

Investir dans les infrastructures pour créer une « plate-forme plus productive »

Charles de Freycinet (1828-1923).
Charles de Freycinet (1828-1923).

En 1878, le ministre des travaux publics, l’ingénieur et polytechnicien Charles de Freycinet, proche de Léon Gambetta, lance un ambitieux programme de travaux publics.

Il comprenait principalement le parachèvement des voies ferrées, mais aussi la construction de canaux et d’installations portuaires, l’ensemble conçu comme un tout intégré où chaque partie apporte sa contribution.

L’analyse de Freycinet sur les buts de la science économique se résume en une phrase :

Le progrès économique, c’est la plus grande satisfaction pour le moindre effort.

Si l’objectif phare est de donner accès au chemin de fer à tous les Français, il s’agit de favoriser le développement économique du pays par le désenclavement des régions reculées. Les promoteurs du plan veulent également aboutir à un contrôle plus strict de l’État voire au rachat des compagnies de chemins de fer.

L’analyse de Freycinet sur les buts de la science économique n’est pas sans rappeler la pensée du philosophe et scientifique allemand Leibniz qui a tant inspiré la démarche de Lyndon LaRouche et Jacques Cheminade : « La science économique étant l’étude des causes qui concourent à la satisfaction des besoins matériels de l’homme, le progrès économique peut se résumer d’un mot : c’est la plus grande satisfaction pour le moindre effort. En d’autres termes, il consiste dans l’accroissement continu de la production pour une somme de travail déterminée. Ainsi, rendre son effort de plus en plus efficace, de plus en plus fécond, tel est le véritable problème pour l’économie. Telle est la voie qui le conduit à l’affranchissement dont nous parlions et qui permet d’entrevoir cette vie idéale, de xxx et de lumières, qui est à la fois la plus noble des jouissances et l’accomplissement du plux impérieux des devoirs. On remarquera en quoi le progrès économique, tel que nous le comprenons, diffère de l’idée qui généralement a cours. On considère assez souvent comme étant un progrès une société dans laquelle la richesse augmente. Pour nous, ce signe extérieur ne suffit pas... ». (Page 1 de son projet de livre Le Progrès économique de 1887, manuscrit jamais publié)

Pour sa mise en œuvre, le « plan Freycinet » est inscrit dans la loi de Finances et une première loi est votée le 18 mai 1878. Ensuite, il fait l’objet de trois lois promulguées par Jules Grévy, président de la République, à quelques jours d’intervalle :

1. Nouvelles lignes ferroviaires nationales et secondaires

Poseurs de rail.
Poseurs de rail.

La première concerne la construction de 8700 kilomètres de nouvelles voies ferroviaires soit 154 lignes dites d’intérêt général (avec un écartement des voies d’1m43) afin de desservir toutes les sous-préfectures du pays. Leur construction est assurée, soit par les grandes compagnies privées, le coût étant le plus souvent pris en charge par l’État, soit par l’État lui-même. Freycinet est ainsi à l’origine de la compagnie de l’État (loi du 18 mai 1878).

Dans le même temps il s’agit de désenclaver tous les chefs lieux de cantons par des réseaux secondaires (lignes dites « d’intérêt local » avec un écartement des voies d’1 m) construites principalement à l’initiative des conseils généraux. La longueur des ces réseaux départementaux passera de 2187 kilomètres en 1880 à 17 653 km en 1913.

2. L’aménagement du réseau fluvial

Le pont canal de Briare, construit en 1890.
Le pont canal de Briare, construit en 1890.

Dans le domaine de la navigation fluviale le plan Freycinet ambitionne la création d’un réseau national unifié et cohérent de voies navigables, par l’amélioration de 14 600 km de voies existantes et par la mise en service de 1900 km de canaux supplémentaires.

Le plan Freycinet porte les dimensions des écluses à 39 m de long pour 5,20 m de large, afin qu’elles soient franchissables par des péniches de 300 à 350 tonnes. En conséquence, les bateaux au gabarit Freycinet ne doivent pas dépasser 38,5 m sur 5,05 m. Le « gabarit Freycinet » correspond aujourd’hui au gabarit européen de classe I. En France, 5800 km de voies fluviales ont conservés cette taille et en 2011, 23 % du trafic fluvial y transite.

3. La modernisation des ports

Le port de Bordeaux en 1900.
Le port de Bordeaux en 1900.

Au niveau portuaire, Freycinet déplore que :

Les crédits accordés pour ces travaux [la modernisation des ports] n’aient jamais été à la hauteur des besoins et tandis que les Anglais, les Hollandais, les Belges dépensaient sous nos yeux des centaines de millions pour créer ou transformer leurs magnifiques établissements de Liverpool, de Glasgow, d’Amsterdam ou d’Anvers, nous restions toujours fort loin en arrière.

L’originalité du plan Freycinet, au niveau portuaire, recouvre trois aspects : le souci de l’interconnexion, l’étendue et le mode de financement. La modernisation des ports, affirme-t-il :

Est imposée par la transformation du matériel naval, par le développement incessant des chemins de fer et des autres voies de communication, par les besoins de célérité et de régularité qui s’introduisent chaque jour davantage dans les habitudes du commerce et de l’industrie.

Freycinet mettra donc l’accent sur l’amélioration de l’intermodalité, ce qui signifie l’extension des quais, la multiplication des bassins, notamment à flot, l’approfondissement des chenaux, afin que « l’installation générale soit appropriée à la fois aux deux modes de transport qui viennent s’y rencontrer ».

Alors que l’État financera les superstructures, les infrastructures, l’outillage sera à la charge des chambres de commerce ou des particuliers par voie de concession. 116 ports sur 188 sont ainsi modernisés.

Port de Marseille. Remarquez la présence du rail sur le quai.
Port de Marseille. Remarquez la présence du rail sur le quai.

La longueur utile des quais passe de 140 km en 1879 à 205 km en 1900, une augmentation de 46 % ; le nombre de ports présentant plus de 7 mètres de profondeur s’est élevé de 9 en 1878 à 15 en 1900 ; le tonnage de jauge de navires entrés et sortis a progressé de 64 % entre 1878 et 1898 ; aux mêmes dates, le poids des marchandises importées ou exportées a augmenté de 75 %, passant de 17 à 30 millions de tonnes.

L’abaissement du prix du fret, l’accroissement de la rapidité et de la régularité des transports, le perfectionnement des moyens de manutention sont autant de progrès à enregistrer.

Un plan décennal

Dans son chiffrage initial, largement dépassé au final, le plan prévoyait de consacrer environ 3 milliards de francs aux lignes de chemin de fer, 1 milliard aux canaux et 500 millions aux ports. Le tout était financé par un crédit d’État à 3 %, remboursable en 75 annuités.

Si à l’origine, le « plan Freycinet » aurait du être réalisé en dix ans, la faillite retentissante de la banque l’Union générale en 1882 (cadre du roman L’Argent de Zola) et la crise économique qu’elle engendrera, retarderont sa mise en œuvre.

La crise du crédit public brise l’élan et entraîne à moyen terme le ralentissement considérable du rythme des réalisations. Cet arrêt brutal aura deux conséquences. D’une part, l’allongement des délais de construction provoque une élévation de leurs coûts, et de l’autre, l’abandon prématuré du système de financement imaginé par la loi du 11 juin 1878.

Ainsi, ce n’est qu’en 1914, c’est-à-dire après 36 ans, que l’ensemble du plan arrivera, à quelques détails près, à son stade de réalisation. Entretemps, cette mobilisation des forces productives, par effet d’entrainement, à fait naître le savoir-faire permettant la réalisation de la tour Eiffel ou les écluses du canal de Suez et celui de Panama.

Faute de crédit productif public et de volonté politique réelle, à part quelques miracles accomplis à l’époque De Gaulle/Pompidou, la France n’a jamais connue une initiative de cette ampleur visant à susciter un « choc de productivité » par l’investissement en infrastructures. Quel candidat aura aujourd’hui le courage et la compétence pour défendre un « Nouveau plan Freycinet » ?

Relance française

Le 1er octobre 2020, dans sa chronique dans Le Monde, Pierre-Cyrille Hautcoeur, professeur à PSE, directeur d’études EHESS, confirme la réussite retentissante du Plan Freycinet. Extrait :

Que ce soit sous l’effet direct du plan Freycinet ou d’un regain plus large d’optimisme, le PNB croît de 20 % de 1879 à 1882, l’investissement de près de 40 %, indiquent Maurice Lévy-Leboyer et François Bourguignon dans La Croissance française au XIXe siècle (Economica, 1985). Cette reprise rapide s’accompagne d’une flambée d’opérations financières, notamment autour du grand emprunt d’Etat lancé en 1881 pour financer le plan. Elle est stoppée net par le krach de 1882, auquel une partie des banques nouvellement créées ne résiste pas. Si le marasme reprend, le plan Freycinet n’en est pas moins poursuivi, et quasi achevé avant 1914.

Gain de population

Mal aimé par certains, qui y voient – avec un brin d’anachronisme – l’origine étatique du développement excessif d’une technologie révolue et peu profitable, ainsi qu’une hausse irresponsable de la dette publique (les 6 milliards du plan représentent 30 % du PNB de 1879), le plan Freycinet n’empêche pourtant pas l’industrie automobile française d’être l’une des plus innovatrices au monde, ni la croissance française d’être particulièrement élevée de 1895 à 1914.
Cours en ligne, cours du soir, ateliers : développez vos compétences
Découvrir

Il a, en outre, atteint nombre de ses objectifs : le renforcement durable du BTP et de la métallurgie, et le développement, désormais piloté par l’Etat, d’un système national de chemins de fer qui contribue à l’intégration économique et sociale du territoire. Les 964 communes – notamment toutes les sous-préfectures et beaucoup de chefs-lieux – connectées au réseau grâce au plan Freycinet gagnent en population par rapport aux autres villes dans les décennies qui suivent ; les départements les plus concernés y gagnent aussi en revenu relatif. Ce désenclavement progressif des campagnes traduit dans les faits, parallèlement à la diffusion des écoles et bureaux de poste, la promesse d’égalité de la République, et lui rallie durablement les populations.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • Pimoulle • 25/09/2019 - 09:11

    Absolument. C’est la seule solution. En outre, c’est ecologique. L’obstacle est la speculation,qui exige la rapidite pour assurer la rentabilite du capital. un plan Freycinet est inconcevable en "economie de marche" (soit "de speculation’").

    Répondre à ce message

  • lefèvre • 14/01/2017 - 15:48

    bonjour, beau travail d’histoire ; pour la navigation intérieure en France il y a eu d’autres époques antérieures auxquelles je me réfère pour l’action que j’essaie de mener en Bretagne depuis qqs années... bien Canalement vôtre !

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

S&P et Jacques Cheminade se battent depuis plusieurs décennies pour re-nationaliser la Banque de France, afin de reprendre le gouvernail de notre avenir et recréer des millions d’emplois.

En savoir plus
Cheminade
1er septembre 2016
Notre actu
Cheminade2017 : constat, plan de relance, points forts d’un projet
Célébrons le centenaire de l'ingénieur Bertin !
5 septembre 2017
Science
Célébrons le centenaire de l’ingénieur Bertin !
 Les grands chantiers de la « Nouvelle Présidence »
26 octobre 2011
AG 2011 de Solidarité et Progrès
Les grands chantiers de la « Nouvelle Présidence »
En défense du transport fluvial
4 septembre 2012
Économie
En défense du transport fluvial
Pourquoi le canal Seine-Nord Europe nous est indispensable
1er février 2013
Économie
Pourquoi le canal Seine-Nord Europe nous est indispensable
Remettre l’intermodalité au cœur du transport
5 janvier 2017
Économie
Remettre l’intermodalité au cœur du transport

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard