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- Le viaduc ferroviaire de Garabit (15) construit par Eiffel en 1879. Il faudra deux ans pour façonner les pièces métalliques (1450 tonnes) dans les ateliers de Levallois-Perret.
Investir dans les infrastructures pour créer une « plate-forme plus productive »
En 1878, le ministre des travaux publics, l’ingénieur et polytechnicien Charles de Freycinet, proche de Gambetta, lance un ambitieux programme de travaux publics.
Il comprenait principalement le parachèvement des voies ferrées, mais aussi la construction de canaux et d’installations portuaires, l’ensemble conçu comme un tout intégré où chaque partie apporte sa contribution.
L’analyse de Freycinet sur les buts de la science économique se résume en une phrase :
Le progrès économique, c’est la plus grande satisfaction pour le moindre effort.
Si l’objectif phare est de donner accès au chemin de fer à tous les Français, il s’agit de favoriser le développement économique du pays par le désenclavement des régions reculées. Les promoteurs du plan veulent également aboutir à un contrôle plus strict de l’État voire au rachat des compagnies de chemins de fer.
L’analyse de Freycinet sur les buts de la science économique n’est pas sans rappeler la pensée de Leibniz qui a tant inspiré la démarche de Lyndon LaRouche et Jacques Cheminade : « La science économique étant l’étude des causes qui concourent à la satisfaction des besoins matériels de l’homme, le progrès économique peut se résumer d’un mot : c’est la plus grande satisfaction pour le moindre effort. En d’autres termes, il consiste dans l’accroissement continu de la production pour une somme de travail déterminée. Ainsi, rendre son effort de plus en plus efficace, de plus en plus…