Chronique stratégique du 17 septembre 2019 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
Le 10 septembre, le président Trump a annoncé qu’il limogeait John Bolton, son conseiller à la sécurité nationale, disant qu’il était « fermement en désaccord avec nombre de ses suggestions, à l’instar d’autres membres de l’administration ».
Le départ de ce faucon pur et dur, responsable de l’échec d’un accord avec une Corée du Nord à laquelle il proposa de suivre le « modèle libyen », est une excellente nouvelle. Reste à savoir par qui il va être remplacé, et surtout si cela va se concrétiser par une détente internationale, en particulier entre les États-Unis, la Russie et la Chine.
Bolton voulait la guerre
« Je félicite Trump pour cette mesure nécessaire, a tweeté le sénateur républicain Rand Paul. Le président a un bon instinct pour la politique étrangère et pour en terminer avec nos guerres interminables. Il devrait être servi par ceux qui partagent ces conceptions ». Paul a ensuite affirmé devant des journalistes que désormais « les risques pour une guerre mondiale ont considérablement diminués ».
Pour le sénateur de l’État de Virginie Richard Black, c’est « un nuage noir qui a été retiré de la présidence Trump ». Black avait écrit en mai une lettre au président lui demandant de virer Bolton, pour avoir usurpé l’autorité de commandant en chef des armées en poussant à l’usage de la force militaire en vue de changements de régime. Suite à l’éviction, Black a publié un communiqué : « Personne ne posait une plus grande menace pour la paix mondiale que John Bolton. Il a œuvré inlassablement pour associer son nom à une guerre – n’importe laquelle – que ce soit en Syrie, en Iran ou au Venezuela ».
Pendant ce temps, les lécheurs de botte du…