Chronique stratégique du 11 mai 2021 (pour s’abonner c’est PAR ICI)
L’AGI a été conclu en décembre dernier après sept années de négociations, sous la pression de l’Allemagne, qui était alors à la tête de la présidence tournante de l’UE, et qui y voyait, dans le contexte du Brexit, un moyen d’ouvrir des débouchés pour son industrie. S’il n’était pas parfait, cet accord répondait néanmoins à un certain réalisme estimant qu’il est préférable de ne pas s’enfermer dans une logique « de blocks » et d’ouvrir des voies de coopération avec la Chine, qui est devenu un moteur économique incontournable pour le monde, plutôt que de lui chercher des poux.
Il restait encore à le faire ratifier par chaque Etat-membre – un processus d’une lenteur que n’ont pas manqué d’exploiter les ennemis de la coopération entre l’Europe et la Chine.
Comme nous l’affirmons sur ce site, la campagne sur le traitement de la minorité Ouïghour de la province du Xinjiang a moins à voir avec les droits de l’homme qu’avec les vues impériales de Londres et Washington — drapées de « l’ordre mondial fondé sur…