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L’Allemagne et l’Italie résistent au verdissement de la BEI

La candidate à la présidence de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, s’était engagée à présenter un « Green Deal Européen » au cours de ses 100 premiers jours d’exercice.

La liste des promesses était longue :

  • légiférer sur le fait que l’UE doit devenir neutre en carbone en 2050 ;
  • étendre le Système d’échange de quotas d’émissions de l’UE – qui couvre actuellement les secteurs de l’énergie et de l’industrie – aux transports et au logement ;
  • introduire une taxe carbone frontalière – un prélèvement basé sur l’empreinte carbone d’un produit – pour « garantir à nos entreprises d’être compétitives sur leur champs d’action » ;
  • faire passer la réduction des émissions de carbone en 2030 à 50 pourcent, voire 55 pourcent, par rapport aux 40 pourcent actuels.

Une fois élu, pour pouvoir tenir ses promesses vertes, Von der Leyen s’est fait sienne l’idée folle, évoquée depuis des années, de transformer la Banque Européenne d’Investissement (BEI), en une « Banque du climat ».

Rappelons que la BEI, dont le siège est au Luxembourg, est la plus grande banque publique au monde. Avec 61 milliards d’euros de prêt en 2011 pour 450 projets, la BEI est la première institution financière multilatérale au monde par le volume de ses prêts et de ses emprunts. Créé en 1957 lors de la signature du Traité de Rome, elle a financé d’innombrables grands projets en Europe et ailleurs. Par exemple, un barrage en Ouganda ou encore la rénovation des écluses géantes du Canal de Panama, car l’intérêt de l’UE, c’est au niveau mondiale qu’il faut le défendre.

La France est, en 2018, le 3e bénéficiaire des financements de la BEI. Elle a ainsi reçu 7,2 milliards d’euros pour financer près de 100 projets dans des secteurs aussi divers que la santé, la transition énergétique ou la sécurité, derrière l’Espagne et l’Italie (8,5 milliards d’euros chacune). Plus d’1 milliard d’euros ont été octroyés par le Fonds européen d’investissement (FEI), filiale de la BEI spécialisée dans le financement des petites et moyennes entreprises (PME) et des entreprises de taille intermédiaire (ETI).

Paris reste également le principal bénéficiaire du plan Juncker, lancé il y a trois ans pour relancer l’investissement dans les pays de l’UE, et que la BEI gère avec la Commission européenne. Près de la moitié des fonds octroyés de l’année 2018 ont ainsi été prêtés par la BEI dans ce cadre afin de financer de grands projets d’infrastructures.

Or, en la transformant de façon radicale en « Banque du climat », il s’agira d’abandonner, du jour au lendemain, tous les investissements en lien avec l’économie carbone, comme l’exigent Lord Nicholas Stern, le gouverneur de la Banque d’Angleterre Mark Carney ainsi que Fondation européenne du climat (European Climate Foundation), le porte-avion de la mafia climatique mondial.

L’argent ainsi « libéré », de l’ordre de 1000 milliards d’euros, sera réaffecté dans l’économie verte sur la prochaine décennie.

Sous pression du matraquage médiatique (GIEC, Greta Thunberg, Extinction Rébellion, etc.), huit pays européens ont envoyé une lettre à la nouvelle Commission européenne que préside Von der Leyen, exigeant qu’elle relève le taux de réduction d’émissions de carbone de 40 à 55% en 2030. Les signataires soulignent le besoin d’une vision à la fois de long-terme et de court-terme, affirmant que les deux cas de figure sont aussi importants l’une que l’autre pour faire avancer la transition écologique.

Or, ce qui est intéressant, c’est que l’Allemagne ne figure pas parmi les signataires de cette missive délirante adressée au Commissaire européen Frans Timmermans, en charge du Green Deal européen. « L’Union Européenne doit s’engager, avant la fin de l’année, à accroître substantiellement ses ambitions climatiques », précise la lettre, signée par les ministres de l’Environnement du Danemark, de la France, de la Lituanie, du Luxembourg, des Pays-Bas, du Portugal, de l’Espagne et de la Suède.

Le Club de Rome et les ONG

A cela s’est ajouté plus de 60 ONG, dont Greenpeace, Christian Aid, Global Witness et les Polish Green Network qui ont appelé le président de la BEI, Werner Hoyer, à tenir bon et de soutenir jusqu’au bout sa folle proposition verte.

Il est vrai que dans son pré-rapport de politique de prêts énergétiques publié en juillet la BEI avait déjà annoncé de vouloir « stopper les prêts aux projets basés sur les énergies fossiles à la fin 2020 ».

Dans leur lettre, les ONG s’inquiètent que « la Commission Européenne et certains gouvernements nationaux (Allemagne, Hongrie, Pologne, Italie), menacent d’affaiblir la proposition afin de continuer à subventionner des projets à base d’énergie fossile. Nous sommes très déçus de voir que certains partenaires de la BEI – en particulier la Commission Européenne – semble avoir réussi à amoindrir la portée de la version préliminaire. En relisant le rapport préliminaire publié le 7 septembre, nous sommes très déçus de voir le nombre de failles qui pourraient permettre de continuer à financier certains projets fossiles ».

Le Club de Rome, un organisme dont les prévisions et les méthodologies sont discrédités depuis des lustres, ainsi qu’un certain nombre d’investisseurs « verts » et des chercheurs, dont l’Institut pour la Recherche sur l’Impact sur le Climat de Potsdam sous la houlette du très malthusien Professeur Hans-Joachim Shellnhuber, ont publié leur propre lettre pour faire pression sur la Banque. « Je suis très favorable aux efforts de la BEI d’aligner sa politique de prêts sur l’Accord de Paris sur le Climat et la cible de l’UE 2050. Mais je suis très déçu d’entendre certains chefs d’Etats et la Commission Européenne tenter d’affaiblir la proposition de la Banque », a précisé Sandrine Dixson-Declève, président du Club de Rome.

Le NON de la BEI

La direction de la BEI s’est finalement réunie le 15 octobre pour examiner la ratification, ou non, de cette proposition délirante.

Bill McKibben, fondateur de la campagne 350.org sur le climat, a commenté dans le Guardian peu avant le meeting : « Le quinze octobre est un jour crucial dans le combat le plus important auquel la planète a jamais fait face, ainsi qu’un indicateur pour savoir si les gouvernements de l’Europe, en particulier ceux d’Allemagne et d’Italie, dont certains connaisseurs du dossier rapportent qu’ils sont parfaitement contre une politique ‘sans carbone’, sauront répondre en ouvrant leur cœur à l’élan d’espoir que nous avons vu durant les dernières semaines ».

Cependant, le moment venu, c’est-à-dire le 15 octobre, la BEI a annoncé que la proposition n’était PAS adoptée, mais qu’une décision finale sera prise en novembre.

« L’Allemagne mine la bataille pour le Changement climatique », titrait aussitôt l’agence Bloomberg. « La BEI doit décider si elle cesse de financer les projets à énergie fossile. Le recul de Berlin sur ce point est profondément déstabilisant. »

« La nouvelle politique de prêts énergétiques est un pilier de la dynamique de la BEI pour se transformer en Banque de l’UE pour le climat. Je suis heureux de voir les progrès importants accomplis aujourd’hui et je suis confiant que nous pourrons obtenir un accord définitif en novembre », a affirmé de son coté Andrew McDowell, le vice-président de la BEI responsable pour l’énergie.

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

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Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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