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Qui plongera en premier : Wall Street ou la zone euro ?

A quelques heures de la décision folle de la BCE (le 22 janvier) de lancer sa politique d’assouplissement quantitatif (autrement appelée « diarrhée monétaire »), les pertes s’accumulent pour les banques sur les deux rives de l’Atlantique.

Déjà pour le dernier trimestre de 2014, le New York Post rapporte le 19 janvier que les mégabanques de Wall Street ont présenté, selon un analyste du secteur, « les pires résultats trimestriels en huit décennies (…) un retour choquant à la Grande dépression ».

Le quotidien ajoute que 50 000 personnes ont été licenciées dans le secteur bancaire au cours du quatrième trimestre, dont 20 000 chez Bank of America et 10 000 chez Citigroup et JPMorgan Chase.

Ces banques seront-elles en mesure de résister aux pertes supplémentaires provoquées par l’éclatement de la bulle des huiles de shistes ? Avec un baril de pétrole en dessous de 50 dollars, les prêts, obligations et produits dérivés associés à la ruée sur les gaz de schistes perdent du jour au lendemain leur valeur. Certains pensent que les banques seront obligées de se mutiler, en se débarrassant dans un mouvement de panique de leurs membres gangrenés par ces dettes.

A cela s’ajoute le fait que la décision de la Banque nationale suisse (BNS de supprimer le prix plancher du franc suisse par rapport à l’euro provoque des pertes supplémentaires pour ces mégabanques également impliquées dans la spéculation sur les devises.

Selon Bloomberg, dans un article du 19 janvier, Citigroup, le plus grand acteur mondial sur les marchés des devises, aurait déjà perdu plus de 150 millions de dollars. JPMorgan Chase : $120 million ; Deutsche Bank : $150 million ; Barclays : $100 million ; et ainsi de suite. Ces pertes, précise Bloomberg, dépassent de 5 à 6 fois les pertes quotidiennes maximales prévues par leurs modèles. Autant pour les tests de résistance de la BCE...

Celle-ci entend donc, par sa décision du 22 janvier, acheter entre 500 et 1000 milliards d’euros d’obligations souveraines détenues par les banques, noyant l’économie réelle dans un océan de liquidités qui ne serviront qu’à nourrir une spéculation déjà hors contrôle.

La seule solution, à part Glass-Steagall, est une conférence européenne sur la dette, comme celle proposée par le parti grec Syriza. Une idée qui fait son chemin. Elle a été défendue par Jean-Marc Vittori, dans Les Echos qui plaide pour cette solution pour « Qu’on en finisse avec la Grèce ! ». Et elle a été reprise dans un article du Guardian du 18 janvier et qui mobilise, selon le quotidien britannique, « de plus en plus d’experts ».

Assez en tout cas pour forcer la dirigeante du FMI Christine Lagarde à monter à la barre. Elle s’est insurgée d’une telle possibilité lors d’un récent voyage en Irlande, en déclarant : « Une dette est une dette et c’est un contrat. Cessation de paiements, restructuration, changer les termes [d’un contrat] ont des conséquences sur la signature et la confiance dans la signature. »

Pourtant, on aurait aimé entendre madame Lagarde déclarer, au lendemain de la crise financière de 2007-2008 : « Une perte est une perte. Il n’y a aucun contrat obligeant les États à renflouer les banques et les pertes encaissées par les spéculateurs. Changer les termes du traité de Lisbonne (interdisant à la BCE d’acheter des obligations d’État, incluant celles détenues par les banques) a des conséquences sur la signature des chefs d’État et sur la confiance qu’ont les populations dans leurs dirigeants. »

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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