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Un président de la Fed propose de scinder les banques de Wall Street

Neel Kashkari sait à quel point les banques « trop grosses pour sombrer » doivent leur survie aux renflouements effectués sur le dos des contribuables. En 2008, au poste de secrétaire adjoint au Trésor, il a administré le premier programme de renflouement de la Réserve fédérale (TARP).

Nommé récemment président de la Réserve fédérale (Fed) du Minnesota, Kashkari critique vivement la « réforme financière » imposée en 2010 par le président Obama (la loi Dodd-Frank) et accueillie à l’époque avec enthousiasme par Wall Street.

Dans le contexte de la campagne présidentielle dans laquelle le sénateur Bernie Sanders se présente comme le candidat anti-Wall Street, Kashkari a alerté à plusieurs reprises les citoyens sur le danger d’un nouveau krach bancaire. Par exemple, lors d’un entretien sur la chaîne CNBC-TV le 6 avril, il a déploré que la loi Dodd-Frank n’ait pas suffisamment fait pour empêcher une autre débâcle et un nouveau renflouement. Comme solution, il a proposé de scinder les banques de Wall Street.

Pour Kashkari, la question qui se pose est de savoir si,

dans un contexte économique tendu, telle qu’une crise frappant plusieurs banques en même temps, nous serons en mesure de décoter les détenteurs d’obligations et les autres créanciers. La réponse est non. La raison en est la contagion d’une banque à l’autre. Personne n’a encore trouvé de solution à ce risque de contagion. La loi Dodd-Frank ne l’a pas fait. Le [bail-in] non plus. Nous le voyons en Europe. (…) Ces ’’conversions contingentes’’ d’obligations n’ont pas stabilisé la situation. Elles ont plutôt accru l’instabilité et l’incertitude.

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il n’avait pas proposé en 2010 de couper les banques de Wall Street en deux, il a répondu qu’il l’avait effectivement fait, mais que « plusieurs solutions de réforme de ce type ont été retirées de la table en 2010 ». Kashkari faisait là référence à la loi Dodd-Frank, farouchement défendue par le député Barney Frank à la demande du Président Obama et pour le compte de Wall Street.

Le 4 avril, Kashkari organisait une audition à la Réserve fédérale de Minneapolis sur la nécessité de mettre fin à la politique « trop grosses pour sombrer », à laquelle participait l’économiste de Standford, le Dr Anaan Admati. Celle-ci a appelé la Fed à rejeter les « testaments de fin de vie » soumis par les grandes banques et à les sommer de vendre leurs filiales et activités dangereuses. Le « testament de fin de vie » se réfère à une disposition de la loi Dodd-Frank, qui oblige les grandes banques à mettre au point une stratégie permettant en cas de faillite une « résolution rapide et ordonnée », sans avoir besoin d’un renflouement public.

Si la Fed estime que les contrôles internes ne sont pas crédibles, elle peut les obliger à modifier leur structure et à vendre des filiales.

On notera que la présidente de la Fed, Janet Yellen, a de nouveau fait connaître son désaccord avec Kashkari sur la scission des banques « trop grosses pour sombrer ».

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

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Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

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C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

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projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
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Jacques Cheminade
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