La loi El Khomri donnera carte blanche à l’uberisation
24 février 2016, 10:24, par Marc
La question n’est pas de soutenir les taxis dont le service est déplorable, souvent roublards (balade dans tout Paris pour les touristes étrangers) et les tarifs sont prohibitifs. La question, c’est l’emploi ; en France, les entreprises recrutent de moins en moins, la précarité est maintenant structurelle. Alors autant permettre à ceux qui n’accèderont jamais à un emploi salarié de gagner leur vie en ayant une activité indépendante. Et à la place d’un type de banlieue sans qualif qui a la choix entre bosser à la chaine pour le SMIC ou conduire un véhicule pour deux fois le SMIC, je choisirai comme lui la seconde option. L’uberisation de l’économie permet de bosser à son compte, de louer son logement, de partager son véhicule, c’est à dire des gains immédiats sans s’humilier à passer 100 entretiens d’embauche au résultat négatif. La France n’a plus les moyens de produire des emplois surs et bien payés pour tout le monde, c’est malheureux, mais il faut le reconnaitre et s’adapter. Quant au TAFTA, tout à fait d’accord avec vous par contre ; c’est à mon avis le danger numéro 1 actuel.
Solidarité & Progrès
La question n’est pas de soutenir les taxis dont le service est déplorable, souvent roublards (balade dans tout Paris pour les touristes étrangers) et les tarifs sont prohibitifs. La question, c’est l’emploi ; en France, les entreprises recrutent de moins en moins, la précarité est maintenant structurelle. Alors autant permettre à ceux qui n’accèderont jamais à un emploi salarié de gagner leur vie en ayant une activité indépendante. Et à la place d’un type de banlieue sans qualif qui a la choix entre bosser à la chaine pour le SMIC ou conduire un véhicule pour deux fois le SMIC, je choisirai comme lui la seconde option. L’uberisation de l’économie permet de bosser à son compte, de louer son logement, de partager son véhicule, c’est à dire des gains immédiats sans s’humilier à passer 100 entretiens d’embauche au résultat négatif. La France n’a plus les moyens de produire des emplois surs et bien payés pour tout le monde, c’est malheureux, mais il faut le reconnaitre et s’adapter. Quant au TAFTA, tout à fait d’accord avec vous par contre ; c’est à mon avis le danger numéro 1 actuel.