Poésie et politique : la plus parfaite des œuvres d’art

Théâtre des campagnes

A l’occasion des élections
Les candidats expriment
En boucle de répétitions
Des programmes sublimes
Le principal gros problème
C’est que ce qui est flagrant
Du bon sens que l’on sème
Il n’en reste que du vent !
Pourquoi rien n’est jamais fait
De ce qui est bien avancé ?
L’abstention s’effondrerait
Et la cohérence va augmenter
Or nos élus sont les pantins
D’un système asservissant
Qui prend l’électeur en main
Pour le dépouiller à tout vent
Les réformes sont proposées
Quand c’est déjà trop tard
On n’appelle pas les pompiers
Quand les cendres se marrent
La peur et l’incapacité hissent
Tous les peuples asphyxiés
Sur l’échafaud qui dévisse
Tous les espoirs authentifiés
L’autorité d’un président sûr
Peu rendre vite sa liberté
A son peuple d’envergure
Qui refuse les lois traficotées
Il nous faut donc tout changer
Et faire une mutation profonde
Pour une organisation clarifiée
Que la haute conscience fonde
Les serviteurs forts de devoirs
Qui seront élus pour conduire
Leur peuple dans le savoir
Feront le quotidien à luire
L’ambition de l’harmonie
Du bonheur en pleine joie
Est une légitime autonomie
Pour servir l’Amour et la foi !

SolonVous