« 8647 » : l’ancien chef du FBI lance un appel codé au meurtre de Trump

vendredi 23 mai 2025


Le 16 mai, James Comey, l’ancien directeur du FBI de l’administration Obama, a été interrogé par les services secrets américains pour avoir posté sur Instagram une photo de coquillages formant sur le sable le nombre « 8647 », un message codé appelant au meurtre de Donald Trump, reprenant des codes bien connus de la mafia.

Appel au meurtre

Le 15 mai, suite à la publication de cette photo sur Instagram, la secrétaire à la Sécurité intérieure, Kristi Noem, a posté sur X : « L’ancien directeur du FBI disgracié James Comey vient d’appeler à l’assassinat de @POTUS [le président des États-Unis] Trump. Le Département de la sécurité intérieure et les services secrets ont ouvert une enquête sur cette menace et répondront de manière appropriée. »

Selon le quotidien The Hill, l’ancien chef du FBI fait déjà l’objet d’une enquête par les services secrets américains et peut-être d’autres agences fédérales. Le chef de cabinet adjoint de la Maison-Blanche, Taylor Budowitch, a écrit sur X que les actions de Comey « peuvent clairement être interprétées comme un ‘coup’’ contre le président en exercice des États-Unis ».

L’information a visiblement échappé aux radars des principaux médias français. Si le journal Libération a daigné en parler, c’est pour s’empresser de moquer la paranoïa de l’administration Trump.

Oubliant que le président américain a déjà fait l’objet de deux tentatives d’assassinat en quelques mois et que, par conséquent, son administration a toutes les raisons d’être sur le qui-vive. De surcroît, le quotidien se garde bien d’expliquer que le nombre « 8647 » publié par Comey sur Instagram est utilisé par la mafia pour appeler à des assassinats, ce que l’ancien chef du FBI ne pouvait ignorer.

En effet, comme l’a souligné la directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, lors d’une interview dévastatrice diffusée le 15 mai sur Fox News, dans les cercles de la mafia, le chiffre « 86 » est utilisé pour signifier qu’on veut se débarrasser de quelqu’un (l’emmener à huit miles (8) de la ville et l’enterrer six pieds (6) sous terre), et pour ce qui est du nombre 47 qui le suit, c’est une allusion transparente à Trump, le 47e président des États-Unis.

Pour un ancien chef du FBI, un homme « ayant passé la majeure partie de sa carrière à poursuivre des gangsters, des escrocs et des assassins, qui utilisent justement ce jargon de 86 », la défense de Comey, consistant à dire que même s’il savait que « 86 » était « un message politique », il ignorait qu’il pouvait être associé à la « violence », ne tient pas debout.

De plus, démolissant la ligne médiatique de l’establishment, prétendant que James Comey n’aurait fait qu’exercer innocemment son droit à la liberté d’expression, Gabbard a affirmé que l’ancien chef de la police fédérale ne pouvait ignorer qu’il y a un peu plus d’un mois, un groupe anti-Trump et anti-Musk avait divulgué ce message « 8647 », « qui est clairement un appel codé à assassiner le président en exercice des États-Unis », ainsi qu’elle l’a expliqué.

Une culture de l’assassinat

« La dangerosité de cette situation ne peut être surestimée », avertit Gabbard, rappelant que Donald Trump avait déjà été visé par deux tentatives d’assassinat. Toute l’élite démocrate, et certains médias comme MSNBC et CNN avec elle, ont encensé James Comey, a constaté Gabbard, faisant de lui un « phare de l’intégrité », « le gars de la loi et de l’ordre », « et c’est ce type qui appelle à s’en prendre au président ? »

L’administration prend très au sérieux le fait que « ce sont des gars comme Comey et d’autres, qui qualifient le président de nazi des temps modernes, affirmant que le président Trump représente une menace existentielle pour notre pays », qui sont en position d’influence et cherchent à destituer – par d’autres moyens – l’homme que le peuple américain a élu pour diriger le pays.

Gabbard a cité une étude de Rutgers, publiée il y a un peu plus d’un mois, qui demandait aux gens ce qu’ils pensaient des appels à l’assassinat de Trump et constatait que plus de 55 % pensaient que son assassinat serait « quelque peu justifié ». Selon elle, ce rapport décrit une « culture de l’assassinat » qui commence à prendre le dessus sur les opinions de l’extrême gauche, reflétant l’effet des publications de gens comme Comey.

« Comey doit donc être tenu pour responsable, tout comme ce Géorgien qui avait menacé Trump de mort il y a un mois et qui a maintenant été inculpé et emprisonné », a déclaré la directrice du Renseignement. Lorsqu’on lui a demandé si Comey devrait être derrière les barreaux, elle a répondu « oui » sans hésiter. Etant donné la stature que les médias de propagande leur ont donnée, les gens comme lui doivent être tenus pour responsables ; « je suis très inquiète pour la vie du président ». 

Rappelons que James Comey a une longue histoire de coups bas visant à éliminer Donald Trump, tels que le « Russiagate » ou encore son « Opération Honeypot » (pot de miel) de 2016, dans laquelle celui qui était alors chef du FBI aurait utilisé deux de ses agents pour infiltrer au plus haut niveau la campagne présidentielle de Trump.