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170 économistes pro Glass-Steagall soutiennent Bernie Sanders

Alors qu’en France, les esprits se polarisent sur la déchéance de la nationalité, aux Etats-Unis, où la campagne présidentielle est lancée, le sujet d’une séparation stricte des banques (retour au Glass-Steagall Act), suite aux campagnes du Comité d’action politique de l’homme politique et économiste Lyndon LaRouche (LPAC), a été brutalement remis sur la table, en particulier par deux candidats démocrates : l’ancien gouverneur du Maryland, Martin O’Malley et le sénateur Bernie Sanders.

170 universitaires viennent de signer une lettre ouverte intitulée « Économistes et experts financiers en faveur des réformes de Wall Street du sénateur Sanders ». Ils y appellent au rétablissement de la séparation entre banques commerciales et banques d’affaires, tout en critiquant la position d’Hillary Clinton pour qui couper les banques en deux n’est pas une priorité et dont le mari, Bill Clinton, avait fini, suite à des pressions incroyables, par abroger le Glass-Steagall Act en 1999.

Le candidat à l’investiture démocrate Bernie Sanders avait présenté le 5 janvier sa propre proposition pour réformer Wall Street lors d’un meeting à Manhattan, tout en insistant que Mme Clinton avait tort d’affirmer que les régulations du Glass-Steagall n’auraient pas empêché la crise financière de 2007-2008. Cette fois-ci, les propos de Sanders ont été répercutés dans des centaines d’articles et de commentaires, dont beaucoup reprenaient les arguments de Wall Street contre toute régulation plus stricte.

Parmi les signataires de la lettre, on trouve l’ancien secrétaire au Travail du Président Clinton, l’économiste Robert Reich, le professeur James Galbraith de l’université du Texas, Dean Baker du Center for Economic and Policy Research de Washington, l’ancien député Brad Miller, et William Black, un ancien régulateur bancaire aujourd’hui expert de la finance publique. A leur avis, écrivent-ils, le projet de réforme financière globale de Sanders est essentiel pour éviter une nouvelle crise financière des institutions « trop grandes pour faire faillite ».

Les plus grandes banques de Wall Street, constatent-ils, sont bien plus grandes aujourd’hui qu’avant la crise, et tout les incite à prendre des risques excessifs. Aucun grand directeur de Wall Street n’a été inculpé pour la conduite frauduleuse ayant mené au krach de 2008, alors que les amendes imposées aux banque n’ont représenté qu’une fraction des gains potentiels des banques.

Quant aux propositions modestes de Hillary Clinton, « elles laissent intacts les conglomérats financiers titaniques responsables de la plupart des activités bancaires ’de l’ombre’. (...) Vu la dimension et le pouvoir politique de Wall Street, sa proposition invite simplement à plus de dilution et de tromperie. »

Robert Reich, un défenseur de longue date du Glass-Steagall, a publié le 13 janvier sa propre chronique soutenant le projet de Sanders. Il y aborde aussi le nouveau film basé sur le livre de Michael Lewis The Big Short (en français Le Casse du siècle).

Le principal message du film, écrit-il, c’est que Wall Street et la City ont créé des milliers de milliards de dollars de crédits toxiques subprime afin de générer à partir de là des titres et des produits dérivés frauduleux, pour se faire des mégaprofits. Ils ont commis tous les crimes financiers imaginables, mais ont échappé à toute poursuite. Pire, ils ont été « renfloués ».

Le débat sur le Glass-Steagall reprend donc de plus belle. Ce qui a incité deux représentants du peuple, la sénatrice Barbara Mikulski et le député Don Beyer, à co-parrainer les propositions de loi au Congrès prévoyant le rétablissement du Glass-Steagall.

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

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