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Le recul démographique, un marqueur de crise

Crédit :  Harald OPPITZ/KNA-Bild/CIRIC

Le 19 janvier, l’INSEE a publié le bilan démographique de la nation pour 2015. La France compte désormais 66,6 millions d’habitants. Pourtant les tendances ont de quoi inquiéter. En premier lieu, à part un solde migratoire positif de 47 000 personnes, l’augmentation nette de la population française (naissances moins décès) en 2015 (+ 0,4 %) n’a été que de 200 000 habitants, le plus bas constaté depuis 1976. Ensuite, parce que les chiffres indiquent une baisse notable de l’espérance de vie en 2015 par rapport à 2014. Du jamais vu depuis 1969 !

Gilles Pinson, professeur au Muséum national d’histoire naturelle et chercheur associé à l’Institut national de démographie (INED), tente de rassurer :

Ce qui arrive n’est que le résultat de phénomènes conjoncturels. Rien ne permet de dire que la tendance observée depuis plusieurs décennies, en l’occurrence une hausse de l’espérance de vie à la naissance de deux et trois mois chaque année, s’est inversée.

Vraiment ?

Pourquoi ce recul ?

Pour le solde net en baisse, tout s’explique par le vieillissement de la population. Les spécialistes disent qu’il faut s’attendre à « un boom des décès » qui arrive aujourd’hui en quelque sorte comme réponse au « baby boom » des années soixante. Mathématiquement, avec le nombre, c’est la proportion des plus de 65 ans par rapport à la population totale qui augmente. Elle passe de 18,4 % en 2015 à 18,8 % en janvier 2016. Une augmentation de 2,4 points en dix ans et de 3,7 points en 20 ans, selon l’Insee.

Ce vieillissement général faisait qu’on s’attendait en 2015 à une hausse de 10 000 décès par rapport à 2014. Or, en réalité, en 2015, il y a eu 41 000 décès supplémentaires.

A part le vieillissement de la population, trois autres facteurs sont évoqués pour expliquer ce chiffre :

  • La grippe. En premier lieu, un long et sévère épisode grippal de trois mois au premier semestre de 2015. En France, la grippe saisonnière frappe chaque année et est la cause de 5 décès par jour en moyenne. D’habitude, la grippe est responsable de 1500 à 2000 décès par an qui frappe essentiellement les personnes âgées et les populations à risques (asthmatiques, etc.). Cependant, déjà en 2014, l’épisode de grippe était exceptionnel et avait généré une surmortalité hivernale de 18 300 décès. En 2015 ce chiffre est passé à 24000 ! Parce que, comme en 2014, un nouveau virus est apparu en dernière minute ce qui réduit l’efficacité du vaccin produit à partir de la souche d’un virus antérieur. Responsable également, une couverture vaccinale en baisse.
  • La canicule. La canicule de juillet aurait provoqué 2000 décès supplémentaires.
  • Le grand froid. L’épisode de froid du mois d’octobre 2015 aurait provoqué 4000 décès supplémentaires.

Cette surmortalité provoque mathématiquement la baisse de l’espérance de vie à la naissance. En 2015, en France, le nombre moyen d’années que peut espérer vivre un nouveau-né sans changement des conditions de mortalité ayant prévalu tout au long de sa vie, a diminué de 0,3 an pour les hommes et de 0,4 an pour les femmes.

Au lieu de reconnaître que ce recul du solde net démographique et de l’espérance de vie sont les « marqueurs » d’un pays en crise et d’un appauvrissement général des Français dont un nombre croissant ne se soigne plus faute de moyens (en particulier les chômeurs) ou renonce à la vaccination suite à des campagnes bien orchestrées jetant le doute sur la qualité des soins médicaux, l’INSEE et les démographes persistent à nier la gravité de la crise. Dans le pessimisme ambiant, ils oublient qu’en période de croissance et de plein emploi, la qualité de vie des personnes qui vieillissent augmente grâce à un meilleur niveau de vie et les progrès dans la médecine et la santé en général. Et dans une autre conjoncture économique, les « raisons conjoncturelles » qu’ils invoquent feraient sans doute moins de dégâts.

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  • peyds • 17/02/2016 - 15:20

    Franchement les chiffres ne sont pas fiables : on ne sait pas exactement combien on est sur le territoire. Les migrations sont opaques. Et le recensement ne se fait plus intégralement depuis longtemps.
    La faillite du pays c’est aussi celle de son administration...
    Donc je crois qu’on commente du vide là.
    En revanche pas besoin de stats pour savoir qu’on s’est fait arnaquer et voler, merci on sait ça depuis des lustres.

    Répondre à ce message

  • albert L • 16/02/2016 - 22:24

    Vous croyez vraiment que les vaccins soit la panacée ?

    • Karel Vereycken • 17/02/2016 - 19:01

      Oui, c’est un peu comme la fission nucléaire : en attendant mieux, c’est en effet la panacée. Et une fois qu’on aura mieux compris comment réagi le patrimoine génétique de chacun et comment fonctionnent nos trois systèmes immunitaires, on fera encore mieux.

    Répondre à ce message

  • Bga80 • 16/02/2016 - 19:20

    Ceux qui sont nés entre 1960 et 1980 sont les aussi ceux qui font partis des générations les plus nombreuses ! Or, nous avons déjà du mal à financer les retraites pour ceux qui sont nés avant 1960. Alors, vu que les retraites qu’elles soient par répartition ou par capitalisation dépendent dans les deux cas des générations suivantes et que ceux nés entre 1980 et 2000 sont moins nombreux que les 1960 /1980, alors le financement des retraites est insoluble ! Donc, je ne suis pas surpris que les autorités réduisent la qualité de vie pour envoyer à l’abattoir les générations jugées non rentables puisque devenues vieillissantes. D’ailleurs, les autorités se fichent pas mal que ceux qui ont cotisé passent à la casserole après avoir bien servi en entreprise ! A la limite ce sont même les cibles de premier choix puisqu’il faudra leurs verser une retraite, chose que les autorités ne veulent pas justement, plus vous avez cotisé plus vous êtes sensé avoir une retraite conséquente, alors vous imaginez bien que vous faites une cible de premier choix à abattre...

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

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En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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