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Un haut responsable américain : « Il faut purger la Maison Blanche ! »

Leslie Gelb, le président émérite du Conseil des relations étrangères de New York (CFR)
Leslie Gelb, le président émérite du Conseil des relations étrangères de New York (CFR)
Crédit : France24

Alors que la crise ukrainienne s’embrase à nouveau et que les États-Unis aussi bien que la Russie modernisent leur triade nucléaire stratégique dans un contexte de tension exacerbée, l’inconscience et/ou incompétence de Barack Obama commence à soulever bien des inquiétudes aux États-Unis mêmes.

Pour preuve, un article publié le 14 janvier sur le site The Daily Beast par Leslie Gelb, Président émérite du Conseil des relations étrangères de New York (CFR), l’un des groupes de réflexion les plus influents dans le pays de l’oncle Sam, et de surcroît étroitement lié à certaines factions de l’establishment britannique. Gelb a été également directeur du Bureau des affaires politiques et militaires de la Maison Blanche de 1977 à 1979.

Intitulé « Dernière chance pour Obama de changer de politique étrangère », Gelb explique que le président doit purger son équipe de proches conseillers et faire appel à des responsables à la retraite jouissant d’une grande expérience en matière de politique étrangère, et s’engager à écouter ce qu’ils disent avec attention.

Il explique :

L’absence d’Obama et de Biden à Paris [pour la grande manifestation du 11 janvier] a montré clairement qu’on ne peut faire confiance à la majeure partie de l’équipe présidentielle pour conduire la politique de sécurité nationale des Etats-Unis, et que cette équipe doit être remplacée de suite.

Voici pourquoi l’incapacité des États-Unis à se faire représenter dans la marche unitaire de Paris est si profondément inquiétante : ce n’est pas que l’absence d’Obama ou de Biden ait été une gaffe monumentale. Il y a plus : elle démontre au-delà de toute discussion que l’équipe d’Obama n’a pas l’instinct de base et le jugement nécessaires pour décider de la politique nationale de sécurité des États-Unis pour les deux prochaines années. Il est tout simplement trop dangereux de laisser M. Obama continuer sur cette voie, étant donné la composition actuelle de son équipe et sa manière de prendre des décisions. Les États-Unis, ses alliés, ses amis, pourraient se diriger vers l’une des périodes les plus dangereuses depuis l’apogée de la Guerre froide.

M. Obama devra se délaisser de la majeure partie de ses conseillers les plus proches, en particulier à la Maison Blanche. Il devra les remplacer par des gens solides, des personnalités d’envergure pouvant compter sur une expérience reconnue en matière de politique étrangère. (…)

Si M. Obama ne fait pas quelque chose de comparable à ce que nous proposons ici, lui-même, ainsi que nous tous, allons nous retrouver dans une période tourmentée.

Avant de continuer, je dois vous confier que je n’ai jamais fait de propositions aussi extrêmes et aussi lourdes de conséquences durant toutes mes années de service dans ce domaine. Je n’ai jamais proposé de bousculement aussi drastique. (…) [Gelb donne ici les noms des conseillers qui devrait être remplacés et suggère les personnalités qu’il aimerait voir nommées à leur place.]

Bien que Gelb n’aille par jusqu’à exiger le départ d’Obama lui-même, nous avons un premier signe de prise de conscience de la gravité de la situation.

Autres exemples d’inquiétude :

Ted Postol, expert reconnu en armement nucléaire, a publié le 25 janvier un article dans le Boston Globe pour déplorer le dangereux manque de confiance et de coordination militaire entre la Russie et les pays membres de l’OTAN, qui risque de transformer une erreur de calcul mineure en Armageddon thermonucléaire.

Ces avertissements ont trouvé un écho chez deux anciens sénateurs américains, Sam Nunn et Richard Lugar, qui ont signé une tribune conjointe dans le Washington Post du 25 janvier. Tous deux avaient rédigé en 1991 la loi prévoyant que les États-Unis aident financièrement la Russie à démanteler et à sécuriser son arsenal nucléaire et ses stocks d’uranium enrichi et de plutonium. En décembre dernier, le Congrès américain ayant mis fin à ce programme de financement, la Russie a décidé, conformément à ses avertissements, d’interrompre la plupart des opérations conjointes en matière de sécurité nucléaire avec les États-Unis.

Postel fait remarquer que le temps nécessaire pour déclencher une attaque nucléaire de représailles, suite à la détection d’une première frappe, a été réduit de cinq minutes à seulement trois aujourd’hui. Dans ce contexte, il demande instamment aux Etats-Unis de mettre fin à leur programme de modernisation des forces nucléaires (un programme amorcé par George W. Bush et poursuivi avec entêtement par Obama, ndlr), qui donne l’impression qu’ils « se préparent à mener une guerre nucléaire contre la Russie, et à la gagner. Les instruments de dissuasion nucléaire actuellement disponibles, avec quelques modifications mineures, suffisent largement. »

Nous ajoutons qu’il est par conséquent essentiel pour les pays européens de ne pas se laisser piéger par la propagande d’Obama sur la question ukrainienne, de garder la tête froide et de faire le nécessaire pour rétablir un climat de paix sur le continent européen.

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

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