Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

31 mars - Sainte-Soline : empoisonner la contestation sociale par la violence ? Lire 29 mars - Contre l’écologisme — Pour une croissance au service de l’environnement Lire 28 mars - Cheminade : l’avenir du monde se construit avec la Chine Lire
AccueilNotre actuPartenaires

Dr Ren Lin : pour une coopération mondiale plus inclusive

Voici la transcription de l’intervention du Dr Ren Lin, chercheuse, spécialiste de la politique One Belt, One Road (OBOR, ceinture économique de la Nouvelle route de la soie) auprès de l’Académie chinoise des sciences sociales (CASS), lors de la conférence internationale de l’Institut Schiller des 25 et 26 juin 2016 à Berlin.

Retour à toute la conférence et aux autres orateurs.

Quelques mots d’introduction au panel « La Nouvelle route de la soie » par Helga Zepp-LaRouche :

Ce panel démarre cet après-midi et continuera demain matin, car il y tant d’aspects qui méritent notre attention lorsqu’on évoque la Nouvelle route de la soie et le projet OBOR (Une ceinture, une route). Je ne vais pas m’étendre car nous avons ici une intervenante très importante de l’Académie chinoise des sciences sociales (CASS), un des think tanks chinois les plus importants, et une chercheuse à la pointe des recherches sur cette question.

En réponse à l’orateur précédent, Leonidas Chrysantopoulos, je dirais : « Si l’Europe veut survivre à la crise des migrants d’une façon humaine, c’est-à-dire sans l’utilisation de fusils et de patrouilleurs, et sans leur tirer dessus ou faire des deals pourris avec la Turquie pour que celle-ci fasse le « sale boulot » à la place de l’UE, la seule issue est alors d’étendre la Nouvelle route de la soie en Afrique et en Asie du Sud-Ouest avec une approche globale de développement. Et c’est ce qui devrait faire partie de cette incroyable transformation dont nous faisons l’expérience actuellement. »

Et maintenant, sans autres formules, la parole est au Dr Ren Lin de Beijing.

Pour une coopération mondiale plus inclusive

Dr Ren Lin : avant tout mes sincères remerciements à l’Institut Schiller car c’est cette conférence qui m’a ramené à Berlin, car je pourrais dire « Berlin est ma deuxième patrie ». Me voici près de mon université, l’Université Libre de Berlin et je suis très heureuse de prononcer ce discours sur le projet « Une ceinture, une route ». Mes remerciements suivants iront à l’auditoire qui bien qu’il fasse très chaud, écoute avec attention.

Mes études m’ont porté à étudier la mondialisation, l’intégration économique, l’intégration régionale, etc. autant que l’OBOR (One Belt, One Road), c’est-à-dire la ceinture économique de la Nouvelle route de la soie. Chaque fois, avant de démarrer mon exposé, j’aime bien partager mes recherches avec d’autres universitaires démontrant qu’un niveau modéré de mondialisation, c’est-à-dire la régionalisation, pourra profiter au développement économique. Cependant, hier, en descendant de l’avion, lorsque j’ai appris que le mot « Brexit » a eu du succès, cela m’a donné un grand choc. Et cela m’a choquée et surprise. Est-ce que je m’étais trompée dans mes recherches ? C’est une chose nouvelle. Est-ce que cela prouve que la mondialisation recule ? Est-ce que cela signifie que l’intégration économique et la coopération ne sont pas la bonne solution pour relever les défis mondiaux que nous devons affronter ?

Aujourd’hui, je veux plaider de nouveau en faveur de l’intégration économique du type OBOR, et j’aimerais beaucoup défendre l’importance de la coopération économique entre pays, même si l’on doit faire face au phénomène du Brexit. Il n’est pas très difficile de comprendre pourquoi des pays recherchent l’intégration, parfois une intégration régionale comme en Europe, parfois une intégration dans un groupe de pays de plusieurs régions, comme l’OBOR. C’est le combat contre des défis plus grands qui amène la mondialisation. D’autre part, on pourrait dire que cela en fait partie. C’est un engagement majeur, en particulier pour ces pays qui sont moins développés ou dans une grave crise économique, de travailler collectivement ou régionalement à l’intérieur d’un groupe. Cela les protège de compétiteurs plus forts hors du groupe ou de l’OMC, et plus généralement de règles et de régulations inéquitables.

Ainsi, le sujet qui nous intéresse ici, c’est pourquoi une intégration économique du type OBOR et la coopération sont importants et nécessaires et comment les améliorer et les coordonner avec la mondialisation.

Avant tout autre argument supplémentaire, j’aimerais partager avec vous les paramètres de la situation actuelle. Pourquoi a-t-on besoin de tels projets d’intégration et des initiatives telles qu’OBOR ? Et pourquoi devons nous travailler collectivement ensemble ?

Les défis globaux

J’ai identifié neuf défis à relever dans le monde actuel :

Le premier, est le fait que la récession mondiale se fait jour comme vous le savez. Il est nécessaire, non seulement pour les pays émergents et en développement, mais également pour les pays développés, de travailler collectivement afin de trouver des nouvelles sources de croissance économique. Depuis une cinquantaine d’années, le commerce contribue assez peu à la croissance économique mondiale. Existe-t-il d’autres solutions ? On l’ignore.

Le deuxième problème à résoudre aujourd’hui, est que les pays émergents et en développement doivent encore faire face au sous-développement. Ils doivent toujours relever le défi qui consiste à réduire la pauvreté. A notre connaissance, les objectifs du millénaire (2000-2015) ne sont pas atteints alors que nous sommes déjà en 2016, bien au-delà de la date cible qui était 2015. La réduction de la pauvreté reste donc un des défis à relever ;

Le troisième défi, je dirais que c’est le risque financier mondial qui peut mettre en péril la stabilité financière et économique régionale. Par conséquent, travailler comme un groupe, peut renforcer la capacité de prévenir les risques et les effets négatifs qu’amène la mondialisation ;

Ensuite, quel est le quatrième défi à relever ? Les pays émergent et en développement doivent encore découvrir comment la construction d’une infrastructure peut servir l’interaction transfrontalière. Et la construction des infrastructures reste également une tache urgente pour l’Europe. Est-ce que nous avons assez d’expérience dans ce domaine ? Pas encore.

Le cinquième défi est celui que pose l’apparition des déficits commerciaux qui parfois découragent la coopération entre pays voisins. Ce problème peut se poser à la Chine dans ses rapports avec les pays voisins mais également à l’Allemagne avec d’autres pays membres de l’UE. Comment le surmonter ?

Le sixième défi que nous devons relever ce sont les nombreuses questions de sécurité géopolitique et qui restent un frein au climat de confiance mutuel à construire ainsi que la normalisation des interactions entre pays. Voilà le sixième défi, la réduction des instabilités dans le monde ;

Le septième défi à relever ce sont les réformes structurelles à l’intérieur de nombreux pays. On doit mieux coordonner la répartition de l’industrie. Certaines industries perdent l’avantage à cause du coût du travail, etc. Existe-t-il une autre solution pour résoudre les problèmes.

Le huitième défi, ce sont les nombreuses crises régionales et partielles et l’instabilité qui hante plusieurs parties du monde, notamment la crise partielle qui frappe le Moyen-Orient, la crise des migrants ici en Europe ou encore ce phénomène nouveau, le Brexit ;
Enfin, la difficulté d’intégrer une multitude d’institutions régionales et mondiales. Il en existe plein, parfois bilatérales, parfois multilatérales, parfois régionales et parfois globales. Parfois j’ai envie de dire, c’est trop ! Comment coordonner entre toutes ces institutions afin de rendre le travail plus efficace ?

Voilà les neufs problèmes, en fait les neuf défis à relever, que je viens de mentionner, en fait il y en a plus encore. Vous pourriez vous creuser la tête et en découvrir encore plus. Comment résoudre tout ces problèmes ? Comment partager notre expérience commune et travailler ensemble pour une situation globale à la place d’une solution unilatérale ? C’est ici que je voudrais soumettre plusieurs pistes de mesures qu’on pourrait inscrire dans le cadre du projet OBOR :

Mesures et pistes proposées

D’abord, il faut résoudre les problèmes de sous-développement en finançant de façon efficace les infrastructures qui font progresser de façon durable l’espérance de vie des populations. Ensuite, on doit trouver ensemble des nouvelles sources de développement économique, telle que l’investissement infrastructurel. Cependant, il existe une forte de demande pour le partage du savoir-faire dans la gestion de tels projets, un savoir-faire sans doute à partager avec d’autres pays, peut-être avec les pays d’ici, c’est-à-dire européens.

La troisième piste, c’est de prendre conscience de l’importance de la coopération transfrontalière. La mise en place de mécanismes de prévention de crise et de partage de l’information est nécessaire. Ensuite, on doit regarder comment gérer de façon efficace les projets infrastructurels avec ces outils.

Ensuite, et j’aimerais le souligner, c’est l’importance du partage globale des valeurs. Ce n’est pas un terme académique, cela a un contenu concret. Cela signifie regarder ce qui nous relie. Par exemple, on peut envisager la relocalisation d’une chaîne de production industrielle suite à un vieillissement de la population ou d’autres avantages, puisque d’autres pays disposent parfois d’avantages démographiques. C’est la quatrième piste.

Cela nous conduit au cinquième point, celui de la complémentarité mutuelle. Je me rappelle d’un dicton de Confucius qui disait :

Lorsque je me balade avec deux autres personnes, ils peuvent me servir d’enseignants. J’identifierai leurs bonnes qualités et je les adopterai, j’identifierai leurs mauvaises qualités et je les éviterais.

C’est la complémentarité mutuelle.

Je voudrais souligner ici, que par exemple, en termes d’énergie propre, l’Europe a des avantages technologiques certains. Et en termes de financement durable des infrastructures, elle en a également avec les partenariats publics-privés (PPP). Dans d’autres secteurs, comme les services, l’Europe a plus d’expérience. Ici, en Allemagne, vous avez le projet « Industrie 4.0 », c’est-à-dire les manufactures « intelligentes ». Cela démarre également en Chine et dans d’autres pays asiatiques qui aimeraient bien discuter de comment innover dans ce domaine.

Ensuite, que faire par rapport au déficit commercial dont nous avons parlé ? Je dirais qu’on pourrait établir des zones économiques spéciales (ZES) dans des pays cibles et partager nos expériences dans ce domaine. Les ZES ne sont qu’une des nombreuses façons permettant de réduire les déficits commerciaux, étant donné que les produits manufacturés dans ces zones pourraient s’exporter vers la Chine, vers l’Allemagne ou vers le reste du monde. C’est une autre piste.

La prochaine piste c’est de coordonner les efforts de réforme structurelle mis en œuvre dans chaque pays. On doit également redistribuer les ressources au sein d’un groupe de pays et valoriser la productivité.

La prochaine mesure contra-cyclique, c’est qu’on doit éviter des institutions inéquitables et non-mutuelles pour se concentrer sur un dialogue entre plateformes nouvellement établies telles que le G20 et autres, et les plateformes existantes, en particulier la Banque mondiale, le FMI, etc. afin d’obtenir une coordination d’ensemble permettant un travail plus efficace.

Le dernier aspect que je veux aborder c’est la « construction de la confiance ». Ceci a son importance parce que l’économie et les mécanismes de sécurité sont asymétriques. Le manque de mécanisme de sécurité conduit à un manque de confiance et bloque tout autant le processus d’intégration économique. Susciter une confiance mutuelle grâce à des initiatives telle que la Conférence sur l’interaction et mise en œuvre des mesures promouvant la confiance (CICE) en Asie, est un exemple. Puisque nous avons toutes ces mesures alternatives, la coopération et le dialogue peuvent fleurir. Une solution d’ensemble au sein d’un groupe de pays et au niveau international est plus que souhaitable, puisque à problème global qui se pose à tous, une solution globale s’impose et non pas une solution unilatérale.

La contribution de la Chine

Enfin, quelle a été la contribution de la Chine ces dernières années ? Comme vous l’avez peut-être constaté, la Chine a contribué à bien des choses pour la gouvernance globale. Quelles alternatives a-t-elle promues pour coordonner de nombreuses institutions en vue d’une meilleure intégration économique et gouvernance mondiale ? Voici ma réponse personnelle.

La première, c’est le concept clé d’« inclusivité » avec ces partenaires à la place d’exclusion. De pair avec le projet OBOR, la Chine a proposé depuis 2013 la création de la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII). Elle s’est ouverte début 2016 et comprend 57 membres fondateurs d’Asie, d’Europe, d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie. C’est une banque qui se fixe comme objectif d’améliorer le financement urgent des infrastructures dans les pays en voie de développement et c’est la première institution « inclusive ».

Ensuite, nous avons en Chine le XIIIe plan quinquennal qui est une « plan d’intégration inclusif ». Il s’agit de participer dans la gouvernance économique mondiale, de renforcer la coordination macro-économique, de promouvoir la sécurité financière, la stabilité économique et la croissance. Enfin promouvoir un commerce multilatéral équilibré, une stratégie « gagnant/gagnant » ainsi qu’un développement inclusif et accélérer la mise en place des zones de libre échange, promouvoir des partenariats régionaux cohérents et des accords divers tels que RCEP, FTAAP, etc.

La troisième solution c’est de réussir à convenir d’un agenda global. Nous parlons de questions mondiales et de gouvernance mondiale. Il faut donc un agenda global. La Chine présidera le prochain G20 cet automne. Ce septième sommet du G20 aura lieu à Hangzhou en septembre de cette année. Pour le qualifier, on a choisi « Les quatre I ». Ils représentent quoi ? Innovation pour le premier I ; Invigoré, pour le second ; Interconnecté pour le troisième et Inclusif pour le dernier qui incarne l’esprit de l’initiative OBOR. Le sommet couvrira plusieurs domaines : le modèle de croissance et d’innovation qui a augmenté le potentiel de croissance économique et amélioré la gouvernance financière globale. Le projet a également mis les projecteurs sur les pays émergents, il dispose d’une capacité de résistance aux risques et l’investissement a contribué à la croissance économique globale tout en respectant l’idée d’un développement inclusif et interconnecté ainsi que la réduction de la pauvreté. Toutes ces thématiques portent l’esprit de l’inclusion et de l’interconnexion.

Mon dernier point, c’est qu’OBOR est une initiative. Pourquoi préciser qu’il s’agit d’une initiative ? C’est important à souligner car il ne s’agit pas d’un plan fini mais d’un projet ouvert qui remercie l’arrivée de plus de soutien et d’idées.

Le bien commun mondial est fortement demandé. Pas seulement en Chine, mais ici, dans les pays européens, aux États-Unis, etc. Tous sont responsables pour ces défis globaux que nous devons affronter aujourd’hui. On a besoin d’une solution mondiale pour faire face à des problèmes et des crises mondiaux ; aucun pays seul ne peut exclure les autres.

Donc, un grand merci de nouveau pour l’Institut Schiller et merci pour cette conférence. Tous les commentaires et suggestions de votre part seront les bienvenus. Merci.


Retour au programme de la conférence avec les liens aux autres interventions.

Retrouvez toute la conférence sur le site New Paradigm.

Cet article a été repris d'un autre site.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Face au système translatlantique, les BRICS – Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud – ont décidé de poser les bases d’un autre monde : politique de développement économique mutuel, nouveau système monétaire international pour nourrir la croissance, économies physiques tirées par la recherche scientifique.

En savoir plus
Conférence de Berlin : <br>l’Institut Schiller intensifie son offensive pour la paix
8 juillet 2016
Nouvelle Solidarité N°14/2016
Conférence de Berlin :
l’Institut Schiller intensifie son offensive pour la paix
Yémen : les ministres étudient la Nouvelle route de la soie
27 mai 2016
Actualités
Yémen : les ministres étudient la Nouvelle route de la soie
En Russie, Helga Zepp-LaRouche présente la Route de la soie à l’Université de Doubna
13 janvier 2016
Partenaires
En Russie, Helga Zepp-LaRouche présente la Route de la soie à l’Université de Doubna
L’offre chinoise d’une coopération gagnant/gagnant au monde arabe
27 janvier 2016
Actualités
L’offre chinoise d’une coopération gagnant/gagnant au monde arabe

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard