Trahissant sa grande inquiétude concernant la visite prochaine du Premier ministre grec Alexis Tsipras à Moscou (visite qui a été avancée il y a deux jours du 9 mai au 8 avril), le quotidien allemand à scandales Bild-Zeitung, a publié deux articles plus un éditorial dénonçant les plans de Tsipras et de la Grèce pour se rapprocher des BRICS.
Le Bild se lamente même de ce que la Grèce a non pas un plan B (B pour BRICS, comme on le dit dans les milieux bien informés) mais un plan P : P pour Poutine !
De la même manière, le Guardian de Londres publie un article le 17 mars intitulé « Le Blocage sur la dette grec pourrait faire le jeu de la Russie », où il prend note lui aussi de la prochaine visite de Tsipras à Moscou, et se demande si « la grande crise de la dette de l’euro » ne pouvait pas constituer une « menace géopolitique », en raison de l’incapacité de l’Europe à résoudre son différend avec la Grèce, qui se trouve de plus en plus attirée par la Russie.
Le quotidien grec Protothema rapporte de son côté que ce voyage fait partie de la « politique étrangère multidimensionnelle du gouvernement, en particulier depuis que Berlin et ses partenaires européens ont donné l’impression de vouloir resserrer le nœud autour du pays ».
Le Parlement grec a par ailleurs annoncé hier lors d’une conférence de presse spéciale la mise en place d’une Commission d’enquête sur la dette nationale.
La Commission travaillera en collaboration avec le Parlement européen, ainsi que ceux de plusieurs autres pays et des organisations internationales spécialisées sur ce type de questions.
Parmi les personnes appelées à contribuer aux débats, on compte Sofia Sakorafa (Syriza), membre du Parlement européen, et le politologue belge Eric Toussaint, membre fondateur et président du Comité pour l’abolition de la dette du Tiers monde (CADTM). Ce dernier, qui avait contribué à l’audit de la dette de l’Équateur, a qualifié d’historique la décision du Parlement grec et expliqué l’urgente nécessité de mettre au grand jour les irrégularités et autres circonstances qui ont contribué à faire exploser une dette devenue en grande partie illégitime.
# ELIE
• 23/03/2015 - 11:39
Pour l’instant c’est Tsipras qui a peur qu’on lui coupe les cordons de la bourse, et qui quémande, n’inversons pas les rôles. Les grecs ne doivent leur situation qu’à eux même. Tous les dirigeants grecs qui se succèdent sont de purs incompétents et le peuple est responsable de l’action de leurs dirigeants, des impôts qu’ils n’ont jamais payés et de la gabegie qui les a confortablement arrangés pendant des décennies. Les BRICS, les BRICS, les BRICS....Vous nous faites bien rire...
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