L´Europe devrait méditer son propre héritage culturel passé
Message du Dr Manfred Osten, auteur, juriste, historien d’art et musicien passionné. En tant que membre du corps diplomatique allemand, il a été en poste en Afrique, en Europe et en Asie. De 1995 à 2004, il a occupé le poste de secrétaire général de la Fondation Alexandre de Humboldt.
Johann Wolfgang von Goethe, qu’on surnomma en Asie le « Confucius de Weimar », a révélé en 1813 sa haute estime pour la Chine à son ami d´enfance Knebel en disant : « Ce pays important, je me le suis gardé de côté pour pouvoir m’y enfuir en cas de besoin. »
Une estime que semblait déjà partager un siècle plus tôt Gottfried Wilhelm Leibniz dans son écrit sur la Chine, la Novissima Sinica. Avec le conseil de ne pas envoyer les Européens en Chine, mais d’envoyer les Chinois en Europe pour les aider à y surmonter le chaos résultant de la Guerre de 30 ans.
C´est pour cette raison que l´Europe devrait méditer son propre héritage culturel passé, qui avait voulu créer « une Route de la soie » spirituelle, et ouvrir une voie de dialogue avec la Chine dans le sens du concept de tolérance de Goethe : « La tolérance, dit Goethe, n’est qu’un sentiment temporaire qui doit se transformer en reconnaissance. Car tolérer veut dire offenser. »
Je vous souhaite du bon travail !
Message de Giulio Sapelli,
économiste de la Fondation Enrico Mattei de l’Université de Milan, Italie.
Chers participants,
Je regrette de ne pas être parmi vous aujourd’hui comme je l’avais initialement prévu.
Aujourd’hui la Chine construit un réseau d’institutions financières qui forment une alternative à celles sous l’hégémonie des Etats-Unis et de ses alliés européens. Cela a commencé par la « Banque des BRICS » et s’est poursuivi avec la Nouvelle route de la soie, qui unifie sur le plan infrastructurel et financier des pays allant de la Mongolie à l’Afghanistan, qui sont le cœur de l’Eurasie, sur une route qui fut jadis celle d’Alexandre le Grand, un personnage qui, dit-on, aurait inspiré le Président chinois Xi Jinping.
Devant cette floraison d’initiatives, l’Occident s’est muré dans le silence. D’où l’importance de les évoquer lors de cette conférence. Je vous souhaite du bon travail !
Salutations de Movisol
Message de Liliana Gorini,
présidente du Movisol, Italie.
Chers participants,
Je regrette de ne pas être en mesure de participer à cette conférence, pour des raisons de santé qui me retiennent à Milan.
Je voudrais tout d’abord féliciter l’Institut Schiller et les organisateurs de cette conférence. Même de loin, je peux constater que c’est l’une des plus réussies que nous avons organisées au cours des 40 ans de mon association avec le mouvement LaRouche. Il est évident que l’influence de ce mouvement en Europe est inversement proportionnelle à l’inévitable effondrement du système de l’euro, et ce à juste titre.
Beaucoup de gens et d’institutions peuvent dorénavant constater, même en Italie, que la politique d’austérité imposée par la Troïka à la Grèce, au Portugal, à l’Espagne et à l’Italie tue l’économie réelle de même que la population, et fait exploser la dette plutôt que de l’éliminer. Plus nombreux sont ceux qui s’intéressent en même temps à l’alternative que nous proposons, la perspective des BRICS, et ici en Italie nous avons recueilli la signature de nombreux députés, économistes et conseillers régionaux pour notre appel à la coopération avec les BRICS, ou pour nos propositions concernant Glass-Steagall au Parlement italien, ainsi qu’au Parlement européen.
Nombreux sont ceux en Italie qui espèrent que la Grèce franchira le premier pas et se joindra aux BRICS, et que l’Italie pourra ensuite suivre son exemple. Cette attitude attentiste est très mauvaise, comme nous l’avons clairement démontré à plusieurs occasions, car elle permet à Matteo Renzi, notre Premier ministre, de poursuivre ses réformes mortifères dont certaines, comme la réforme de l’éducation, ont créé des tourbillons de manifestations dans tout le pays.
Comme Hamlet de Shakespeare, ces gens semblent préférer « le mal qu’ils connaissent au bien qu’ils ne connaissent pas », c’est-à-dire un nouveau système de crédit hamiltonien comme celui proposé par Lyndon LaRouche aux Etats-Unis, ainsi que l’idée de se joindre aux BRICS et de construire la Nouvelle route de la soie.
Des conférences comme celle-ci sont par conséquent essentielles pour réveiller nos dirigeants, et pour donner à tous les pays une vision d’avenir, et une nouvelle renaissance.
Je vous souhaite le meilleur succès !
Source : Institut Schiller
Vers les autres messages et discours de la conférence.
Un message, un commentaire ?