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Lyndon LaRouche : Apprenons enfin les leçons de la Libye

Suite aux attentats qui ont frappé les ambassades américaines à Benghazi, en Egypte et au Yémen, marquant la date anniversaire du 11 septembre, le Comité d’action politique de Lyndon LaRouche a immédiatement réagi en distribuant ce texte sous forme de tract.

Au lendemain de la mort tragique de l’ambassadeur américain Stevens en Libye, le Congrès des Etats-Unis et nos dirigeants politiques devraient enfin apprendre la leçon. La mise en œuvre en Libye, par Barack Obama, de la politique de changement de régime dictée par l’Empire britannique, au nom d’une intervention « humanitaire », est la cause directe de ce désastre. Et si l’on accepte qu’en dépit des résistances, il poursuive la même politique en Syrie, il conduira le monde vers une troisième guerre mondiale, pouvant être thermonucléaire cette fois-ci.

A l’époque, j’avais averti le Congrès de ne pas laisser le Président lancer cette guerre illégale et agressive pour chasser Kadhafi du pouvoir. Mais le Sénat, mené par le pusillanime sénateur Kerry, refusa de défendre la Constitution. Le résultat fut cette alliance contre nature avec des opérateurs d’Al-Qaeda et autres djihadistes à la solde de Londres, qui ont depuis été déployés comme une force de guerre permanente, notamment contre les Etats-Unis.

Au moment de la [guerre contre la] Libye, les militaires américains savaient pertinemment, comme les gouvernements russes et chinois, que chasser Kadhafi conduirait à provoquer le chaos et à propulser les djihadistes sur le devant de la scène. L’ancien secrétaire à la Défense, Robert Gates, et le sénateur James Webb (démocrate de Virginie) avaient prévenu contre toute alliance avec l’opposition armée, et des rapports crédibles sur la présence de leaders d’Al-Qaeda parmi les « libérateurs » ont été rendus publics. Mais Obama et la faction britannique opposée à la souveraineté nationale étaient déterminés à pousser les feux, avec le résultat que l’on sait.

En effet, comme l’indiquent les registres de la Maison Blanche, Obama ne se préoccupait aucunement des conséquences de son jeu libyen, n’ayant même pas participé, avant cette attaque, aux briefings de renseignements hebdomadaires.

Aussi tragiques que soient ces événements, le fiasco potentiel de la politique syrienne de l’administration Obama l’est bien davantage encore. En dépit de l’opposition des responsables militaires américains, l’administration s’est, une fois de plus, embarquée dans une tentative de changement de régime, apportant son appui aux groupes armées djihadistes et d’Al-Qaeda qui se livrent à des attentats, tortures et exécutions sommaires, pour parvenir à ses fins. En Syrie actuellement, les principales victimes sont des militaires syriens et les minorités chiites et chrétiennes, non les Américains.

Toutefois, si la politique d’Obama en vue d’un changement de régime se poursuit, ce sont les Américains – et le monde entier – qui en seront les victimes, au fur et à mesure que le monde évolue inexorablement vers un affrontement avec la Russie et la Chine pouvant aboutir, si on ne l’arrête pas, à une troisième guerre mondiale.

Immédiatement après la boucherie commise contre Kadhafi – un acte délibérément conçu par Obama et ses acolytes en Angleterre et en France – j’ai averti que cet acte constituait « une menace mortelle contre la paix dans le monde ». Il était évident que l’intention d’Obama et de ses contrôleurs au sein de la Monarchie britannique était de provoquer « une réaction en chaîne d’entrées en guerre », pouvant s’intensifier dramatiquement et échapper à tout contrôle.

En mars dernier, un congressiste courageux, Walter Jones (R-NC), a tenté de mettre un terme à ce processus en introduisant la résolution HCR 107, qui réaffirme la seule responsabilité et autorité incombant au Congrès de déclarer la guerre, et déclare passible de destitution toute violation de cette prérogative accordée au Congrès par la Constitution. Seuls dix membres du Congrès ont jusqu’à présent apporté leur soutien à cette résolution, qui réaffirme le pouvoir du Congrès. C’est pourquoi nous restons dans une zone de grand danger.

La seule garantie que nous ayons d’empêcher ce Président de commettre une folie, a conclu LaRouche, est de lui retirer ce pouvoir. Ceci exigera de la part des cercles dirigeants une mobilisation majeure, déjà partiellement en cours. Mais le temps nous est compté. L’intérêt de la paix mondiale exige que nous apprenions les leçons de la Libye, avant qu’il ne soit trop tard.

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  • Elie • 25/09/2012 - 11:16

    Petite Souris, vous êtes mal informée. Les Etats Unis ont signé le premier traité de non prolifération nucléaire le 5 Mars 1970 avec l’URSS, la Chine, la Grande Bretagne et la France.
    Israë n’as jamais rien signé, c’est un fait, mais cet état n’a jamais menacé ses voisins. Son arsenal nucléaire est uniquement dissuasif, tout le monde le sait.
    L’Iran, quand a lui, a bien signé quelques traités mais les viole en permanence donc sa signature ne vaut rien.
    De plus, vous semblez oublier que l’Iran est le seul pays, dans l’histoire moderne, a avoir annoncé à la face du monde entier, vouloir raser un autre état de la carte. La seule façon de l’en empêcher ne serait il pas de le raser en premier ou tout du moins de détruire les installations lui permettant de produire l’arsenal nucléaire destiné à attaquer Israël (dans un premier temps) ???. Si demain un conflit éclate au moyen orient, ce sera de la faute de l’Iran, puisqu’il veut un conflit avec Israël, et bien sur de la Chine et de la Russie qui sont en train de fournir à l’Iran le matériel nécéssaire à la fabrication de la bombe atomique. N’écoutez pas bêtement tout ce qu’on vous dit et surtout, efforcez vous de na pas le répéter.

    • Pic et Puce • 25/09/2012 - 18:06

      Israël, détenteur d’un armement nucléaire " dissuasif "...Quelle bonne blague ! Certaines ogives sont braquées sur l’Europe... Avec un tel allié, on n’a pas besoin d’ennemis...

    • AYIN BEOTHY • 26/09/2012 - 00:25

      parce que, d’après vous, Israël s’est déjà servi de tout ou partie de son arsenal militaire pour autre chose que sauvegarder sa population attaquée par les armées arabes ? Informez-vous un tout petit peu, que diable !
      A moins que vos interventions ne soient délibérément du niveau de votre bd préférée ?

    Répondre à ce message

  • petite souris • 16/09/2012 - 17:11

    Qui sème le vent récolte la tempête !!!

    L’arroseur arrosé !!!

    Problème : ceux qui vont subir et souffrir c’est nous grâce à la mondialisation !!!!!!!!!!!

    Répondre à ce message

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

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en chiffres

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La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

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a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Jacques Cheminade
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