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LaRouche cité par le Washington Times sur les causes du déclin industriel

Le troisième quotidien de la capitale américaine, le Washington Times, cite longuement l’économiste américain Lyndon LaRouche sur les causes du déclin de l’industrie américaine.

Avec les exemples qui suivent, il semble que les Américains commencent enfin à sortir de la torpeur qui les a enveloppés depuis l’assassinat il y a 50 ans du président John F. Kennedy.

Le Washington Times

Tout d’abord, le Washington Times, dans sa section « communautés » consacrée au questions politiques et sociales, a publié le 5 août un article intitulé « Lyndon LaRouche sur la mort de Detroit et des manufactures américaines », reprenant en détail l’analyse de l’économiste américain sur le déclin de l’industrie américaine depuis plusieurs décennies. En voici quelques extraits :

Qu’est-ce qui a conduit la ville connue jadis comme « l’arsenal de la démocratie » à devenir un exemple criant de dysfonctionnement et de malaise ?

L’économiste vétéran et homme politique Lyndon LaRouche dit que la vitalité financière historique de Detroit a « créé la grande puissance industrielle des Etats-Unis. Même au cours des récentes décennies, les espaces accueillant des capacités multiples dans l’industrie automobile … existaient jusqu’à ce que la décision effective soit prise de fermer les capacités essentielles de conception de machine-outil et de manufacture ». Après cela, « la grande puissance construite sur les fondements de l’industrie automobile qui avaient maintenu en vie l’économie américaine » a été transférée à l’étranger.

En Amérique, peu d’industries ont été autant associées à la prospérité du 20ème siècle que la construction d’automobiles. Au cours des dernières décennies toutefois, les accords de libre-échange et les subsides d’autres pays ont permis à ce qui étaient jadis des emplois domestiques solides d’être globalisés.

« Dans le cours de la destruction du secteur de l’automobile et des industries associées, en vue d’un transfert de la production vers l’Asie (le plus souvent), il semble que l’on n’ait pas pris en compte les effets catastrophiques de l’effondrement des revenus des gens et de la productivité par tête qui allaient s’ensuivre, dans des états tels que le Michigan », a élaboré LaRouche.

« Comme conséquence de cet éloignement de la production réelle et de la richesse substantielle, vers les seuls services – de plus en plus vers de soi-disant ’’services productifs’’ – des conditions mortelles massives se sont abattues sur plusieurs communautés et leur population, en particulier sur les plus démunis. Il n’est pas possible, en termes de simple réalité physique, de séparer un accroissement de la pauvreté dans un secteur, de la perte de productivité qui s’ensuit dans d’autres secteurs de la même économie. L’accroissement des pauvres devient ultimement la pauvreté de ceux qui étaient riches. Le résultat est la chute de la marge nette de production de richesse dans des régions entières du pays. »

LaRouche fait remarquer que « la base physico-économique, à la différence de la simple productivité nominale de la population américaine, par tête, a été en chute libre » et « le revenu net par tête (en prenant en compte l’inflation nette) continue à chuter, de sorte que des états entiers se trouvent aujourd’hui confrontés à une combinaison de taux de mortalité en croissance et autres indicateurs ».

Ce scénario vaut également pour une grande partie du Michigan. L’état lui-même perd sa population. Tandis que ses centres industriels ferment, les habitants du Michigan sont abandonnés avec des ressources décroissantes, sinon rares, pour se soutenir. Detroit n’est que l’exemple le plus extrême de ce processus.

LaRouche croit néanmoins que les choses peuvent s’améliorer. « Le remède évident, dit-il, est un retour rapide à une productivité par tête accrue : beaucoup moins de Wall Street, et beaucoup plus de production sérieuse, et des normes en termes d’éducation permettant d’assurer l’accroissement des taux de productivité. Autrement il y a peu, très peu prévu pour cette collectivité d’êtres humains connues comme les habitants du Michigan. »

« Un plan grotesque pour Détroit : dépouiller le peuple pour sauver les banques »

C’est le titre d’un autre article publié le 5 août sur AlterNet par Ellen Brown, qui dirige le Public Banking Institute.

Brown souligne à juste titre que la « faillite de Detroit ressemble étrangement au modèle créé par le Conseil de sécurité financière (FSB) lors du sommet du G20 de 2011, révélé au grand public à Chypre en 2013 ». Elle montre comment les produits dérivés sont, comme l’a exigé la Commission européenne, la priorité absolue lorsqu’il s’agit de renflouer une banque en faillite, et cela au-dessus des dettes non garanties telles les pensions de retraite. « Les megabanques sont censées représenter un risque systémique, ce qui ne serait pas le cas de Detroit... La faillite de Detroit devient ainsi un précédent pour l’élimination, partout dans le pays, des retraites des employés de la fonction publique. Chicago ou New York pourraient suivre. »

Brown conclut en présentant Glass-Steagall comme la solution à ce problème : « La priorité absolue données aux produits dérivés lors d’une faillite doit être revue, et les protections accordées par Glass-Steagall doivent être rétablies. »

Le comité d’action politique de l’ancien sénateur américain du Wisconsin Russ Feingold, Progressives United, a pour sa part lancé une pétition nationale pour défendre la population de Detroit contre « les intérêts financiers globaux » et « cette tentative effrontée de spolier les travailleurs américains de leur pension ».

Si le gouverneur du Michigan et le gestionnaire financier d’urgence [nommé à la tête de Detroit] réussissent dans leur tentative, les responsables inféodés au monde des affaires dans les autres administrations municipales seront vraisemblablement plus enclins à faire la même chose. Tous les yeux sont sur Detroit.

Nous ne pouvons laisser les intérêts financiers globaux détruire les pensions des travailleurs qui ont trimé dur, et les dominos pourraient commencer à tomber après la faillite de Detroit.

Les progressistes doivent se montrer solidaires avec les travailleurs là-bas.

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  • petite souris • 07/08/2013 - 23:28

    alors là ! si même les journaux de la capitale des stètes parlent de Lyn ....
    ou bien le sursaut du peuple commence
    ou bien les marionnettes de l’empire financier montent d’un cran et la 3° guerre mondiale est proche
    ..........les deux premières ont commencé en été ............

    Répondre à ce message

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

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La politique de en vidéo

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en chiffres

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Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

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