Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

31 mars - Sainte-Soline : empoisonner la contestation sociale par la violence ? Lire 29 mars - Contre l’écologisme — Pour une croissance au service de l’environnement Lire 28 mars - Cheminade : l’avenir du monde se construit avec la Chine Lire
AccueilNotre actuPartenaires

Le débat sur le Glass-Steagall reprend aux Etats-Unis

Conférence de presse à Washington en février 2017 : de gauche à droite, les députés Tim Ryan, Walter Jones, Marcy Kaptur et Tulsi Gabbard.
Conférence de presse à Washington en février 2017 : de gauche à droite, les députés Tim Ryan, Walter Jones, Marcy Kaptur et Tulsi Gabbard.
Crédit : Site de Marcy Kaptur

Depuis la crise bancaire de 2008, le mouvement d’action politique de l’économiste américain Lyndon LaRouche (LPAC) a remis sur la table l’impérative nécessité d’une séparation stricte entre banques de dépôt et de crédit, et banques d’affaires (rétablissement de la loi Glass-Steagall de Roosevelt, abrogée en 1999). Outre-Atlantique, l’idée est devenue tellement populaire qu’aussi bien le parti démocrate que le parti républicain l’avaient incluse dans leurs plateformes respectives, pour les élections présidentielles de 2016.

En France, c’est S&P qui a réussi à placer cette question essentielle au cœur des élections présidentielles, d’abord en 2012, puis en 2017, lors des campagnes de Jacques Cheminade. Cet été, une pétition et une campagne transpartisane pour la « moralisation de la vie bancaire » ont été créées pour faire avancer ce combat. Une proposition de loi à cet effet est également examinée par de nombreux élus.

C’est dans ce contexte que nous présentons ici les échanges qui ont eu lieu le 27 septembre 2017 lors d’un séminaire en ligne (webinar) de 50 minutes organisé au siège du grand syndicat américain, l’AFL-CIO à Washington, entre les représentants de plusieurs syndicats et associations, pour élaborer une stratégie visant à imposer une loi de séparation bancaire stricte, de type Glass-Steagall.

Le séminaire sur le Glass-Steagall a été coorganisé par Public Citizen, Americans for Financial reform (les correspondants de Finance Watch) et par le mouvement Our Revolution (relais de Bernie Sanders), dans le but explicite d’éduquer et motiver les citoyens à mettre la pression sur le Congrès, en vue d’une action immédiate.

Dès le début, la présentation a été appuyée par des graphiques démontrant l’importance de la réintroduction du Glass-Steagall pour arrêter la spéculation et relancer les investissements productifs.

L’objectif déclaré est d’augmenter le nombre de cosignataires des projets législatifs pour la séparation bancaire déjà introduits dans la Chambre des représentants, le H.R. 790 de Marcy Kaptur (pour le porter de de 57 à 100 signatures) et au Sénat, le S.881 de Elizabeth Warren, pour le porter de 8 à 20 signatures.

« Bâtir un soutien bipartite ensemble » : tel était le slogan qui s’affichait sur l’écran, avec le numéro auquel contacter son élu à Washington. (la vidéo en entier ici )

Mayo Makinde, représentant d'Ohio Revolution, ici en campagne pour Bernie Sanders.
Mayo Makinde, représentant d’Ohio Revolution, ici en campagne pour Bernie Sanders.

Après une courte introduction par le représentant du groupe Ohio Révolution, Mayo Makinde, la députée Kaptur (Démocrate de l’Ohio) et son cosignataire, le sénateur Walter Jones (Républicain de la Caroline du Nord), se sont adressés au public par vidéo, en lançant de courts appels visant à inciter les citoyens à faire monter la pression sur les élus.

Kaptur souligna la nécessité de revenir à un système bancaire au service de la majorité des Américains, qui aujourd’hui voient leur épargne rapporter peu et leurs économies détruites par des pratiques bancaires prédatrices.

Jones déclara « Nous devons rétablir la loi Glass-Steagall. J’ai voté pour son abrogation et je vois maintenant comment, au cours du temps, mon erreur s’est empirée. Beaucoup plus de Républicains doivent nous rejoindre – nous ne pouvons pas le faire sans vous. » Il rappela que les deux partis l’ont introduit dans leurs programmes.

La spéculation doit être arrêtée par le Glass-Steagall

Bart Naylor de Public Citizen
Bart Naylor de Public Citizen

La table ronde fut modérée par Bart Naylor de Public Citizen, qui posa des questions à l’économiste Nomi Prins, ancienne responsable de Goldman Sachs et auteure de plusieurs livres sur la dérive actuelle du monde financier ; au représentant d’Americans for Financial Reform, Marcus Stanley et à la représentante de l’AFL-CIO, Heather Slavkin Corzo.

Naylor commença en identifiant deux aspects importants du Glass-Steagall : d’abord, la provision par l’Etat fédéral de garanties via le FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation) pour les dépôts, puis la règle selon laquelle les activités bancaires commerciales (dépôts et crédit) doivent se restreindre à ce qui est utile à l’économie. Il demanda ensuite à Prins de décrire comment la révocation de Glass-Steagall en 1999 modifia ces paramètres.

L'économiste et auteure Nomi Prins.
L’économiste et auteure Nomi Prins.

Analyste brillante et courageuse, Nomi Prins dépeignit alors la mentalité de cupidité qui se déchaîna lors de l’abrogation du Glass-Steagall.

Tout se focalisa sur la manière d’augmenter le nombre et le montant des frais, en rendant les transactions de plus en plus complexes et en maximisant les moyens de spéculer.

De nouveaux instruments furent créés, comme les produits dérivés et les prêts devinrent de moins en moins productifs. « Réintroduire le Glass-Steagall diminuerait la rapacité », conclut-elle.

Marcus Stanley d'Americans for Financial Reform
Marcus Stanley d’Americans for Financial Reform

Marcus Stanley évoqua ensuite l’impact de l’abrogation du Glass-Steagall sur le krach de 2007-2008.

Alors que la crise bancaire de 2007-2008 ne fut pas la première depuis les années 1930, elle fut la première à impacter tant les banques commerciales et d’investissement que l’ensemble de l’économie américaine et même mondiale.

Ce n’est pas un hasard si cette crise arriva peu de temps après l’abrogation du Glass-Steagall, ajouta Stanley : l’élimination de ce dernier a en effet permis aux méga-banques de croître tout en créant une grande vulnérabilité.

Croissance des titres adossés à des créances hypothécaires (ABS) depuis la révocation du Glass-Steagall jusqu’à 2007-2008.
Croissance des titres adossés à des créances hypothécaires (ABS) depuis la révocation du Glass-Steagall jusqu’à 2007-2008.

Stanley montra ensuite deux graphiques : l’un illustrant la croissance des titres adossés à des créances hypothécaires (de 200 milliards à l’époque de la révocation à 1300 milliards six années plus tard) et l’autre montrant la croissance, après la révocation du Glass-Steagall, des titres et obligations adossés à des actifs (ABS, CDO), puis leur effondrement lors du krach, de deux bons tiers de leur « valeur ».

Bien sûr, le krach n’eut pas d’impact uniquement sur la finance. En réponse à la question de Naylor sur le « coût humain », la représentante de l’AFL-CIO, Heather Slavkin, mentionna la perte considérable en logements et en épargne-retraite, cette dernière ayant été en grande partie balayée.

Le tableau montre l'émission des ABS/CDO en bleu et leur taux de défaut en rouge. (Americans for Financial Reform)
Le tableau montre l’émission des ABS/CDO en bleu et leur taux de défaut en rouge. (Americans for Financial Reform)

Et alors qu’on nous dit que la situation s’est améliorée, remarqua-t-elle, les gens souffrent toujours. Elle mentionna tout particulièrement la difficulté des petites entreprises à obtenir des fonds, parce que les banques se concentrent sur la spéculation.

Prins put ensuite s’étendre sur l’état du secteur bancaire. Elle souligna que de telles activités spéculatives ont toujours lieu, mais sous des acronymes, et qu’elles ont créé de multiples bulles, y compris en bourse (à travers l’achat des actions des entreprises par elles-mêmes), dans les prêts aux groupes internationaux et dans l’immobilier.

Ces bulles donnent des signes de risque d’éclatement, ajouta-t-elle, alors il est urgent de prendre des mesures de précaution dès maintenant. Ce qui nourrit ce processus spéculatif, précisa Naylor, est le fait que les partenaires des grandes banques se font maintenant rétribuer avec des actions sur le court terme, plutôt qu’à la fin de leur carrière. Cela les a conduit à remplacer la cupidité de long terme par la cupidité immédiate, et à prendre des décisions de rentabilité à très court terme en matière d’investissement.

La mise en place de la loi Dodd-Frank et de la règle Volcker n’a pas arrêté ce processus, regretta Stanley. Bien que considérant la règle Volcker comme un « pas important » vers la re-réglementation, il souligna que les régulateurs laissent toujours une grande marge de manœuvre aux banques, à tel point qu’il va falloir s’attendre à une détérioration de la situation au cours du mandat de Trump. « Le Congrès et le public doivent réinstaurer un pare-feu clair », a-t-il conclu.

La bataille politique

Heather Slavkin Corzo de l'AFL-CIO.
Heather Slavkin Corzo de l’AFL-CIO.

Naylor orienta ensuite la discussion vers le contexte à Washington qui prépara la révocation du Glass-Steagall et bloqua ensuite l’action nécessaire pour le réinstaurer. Slavkin évoqua le lobby des banques sur Capitol Hill.

Elle fit observer qu’à l’époque où l’AFL-CIO faisait du lobby pour la loi Dodd-Frank, on lui répondait que les congressistes recevaient en même temps 40 appels ou visites du lobby bancaire, contre une sollicitation de la part des administrés. Il y a une « chambre de résonance pour les voix de Wall-Street » à Washington D.C., dit-elle, c’est pourquoi vous devez particulièrement vous faire entendre par votre congressiste.

Stanley évoqua l’influence de Goldman Sachs sur l’administration Trump, remarquant que le vice-président Gary Cohn, aujourd’hui chargé de la politique économique du Président, joua un rôle-clef dans les abus qui entraînèrent le krach de 2008. Il fut personnellement impliqué dans la conception et la vente de produits d’investissement basés sur des titres toxiques.

Nomi Prins fut ensuite invitée à comparer la situation politique actuelle avec celle de l’administration de Franklin Roosevelt. Les causes des krachs de 1929 et de 2008 furent similaires, dit-elle ; les instruments frauduleux furent simplement nommés différemment.

La grande différence, a-t-elle souligné, c’est qu’à l’époque il y eut deux banquiers majeurs qui se soumirent à la séparation bancaire : Winthrop Aldrich de la Chase Bank et James Perkins de National City. Aldrich agit en amont du passage du Glass-Steagall, en séparant ses divisions commerciales et d’affaires et annonça cette mesure à la Une du New York Times !

Dans la deuxième partie de la conférence en ligne, Naylor rappela à plusieurs reprises le numéro pour appeler les congressistes. Stanley décrivit les projets de loi existants (le H.R. 790, S. 881 et le H.R. 2585), en précisant qu’ils feraient tous deux ce que le Glass-Steagall fit dans les années 1930. Le S. 881 ajoute quelques éléments, comme la question des produits dérivés.

Slavkin parla du soutien bipartite pour le Glass-Steagall et Makinde d’Our Revolution souligna l’importance de signer la pétition et d’écrire aux congressistes à la main, méthode qui a déjà montré son efficacité.

Le groupe Our Revolution d’Ohio se rendra de nouveau à Washington le 27 octobre, annonça-t-il, invitant les gens à prendre date et à prendre conscience de l’importance du moment, tant du point de vue de l’opportunité à saisir que de la nécessité d’agir, au vu de la nouvelle crise qui vient.

Dans les remarques de clôture, Slavkin et Makinde rappelèrent que ce n’est pas seulement l’économie qui est en jeu, mais la démocratie américaine elle-même, rien de moins…

Alors nous aussi prenons date, signons la pétition, et constituons un vrai lobby citoyen auprès des députés français !

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
La séparation bancaire en France, éléments historiques et arguments
17 octobre 2017
Économie
La séparation bancaire en France, éléments historiques et arguments
 Cher Président Trump : voulez-vous un Glass-Steagall ou un nouveau krach ?
14 juin 2017
Actualités
Cher Président Trump : voulez-vous un Glass-Steagall ou un nouveau krach ?
170 économistes pro Glass-Steagall soutiennent Bernie Sanders
19 janvier 2016
Actualités
170 économistes pro Glass-Steagall soutiennent Bernie Sanders
Michel Rocard souligne l’urgence de rétablir Glass-Steagall
29 août 2015
Actualités
Michel Rocard souligne l’urgence de rétablir Glass-Steagall

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard