Fin 1999, l’économiste américain Lyndon LaRouche a présenté un documentaire vidéo de deux heures, Storm over Asia (Tempête sur l’Asie), dont les mots d’introduction formulaient un avertissement prophétique des événements qui, aujourd’hui, se déroulent dans toute la région du Caucase et de l’Asie centrale.
D’une importance particulière pour aujourd’hui, son commentaire sur le double jeu de la Turquie. Comme quoi nos dirigeants ne pourront plus jamais affirmer qu’ils n’étaient pas prévenus !
Ci-dessous la transcription d’un extrait de ce documentaire exceptionnel qui débute avec des scènes de guerre en Tchétchénie et le long de la frontière entre l’Inde et le Pakistan.
Ce que vous venez de voir est une guerre dans la région du nord du Caucase, dans le sud de la Russie, ainsi qu’une guerre qui a simultanément éclatée à la frontière entre le Pakistan et l’Inde.
Les forces derrière ces attaques en Russie et en Inde sont les mêmes. Elles sont une force mercenaire qui a pour la première fois été déployée par les politiques adoptées lors d’une réunion de la Commission trilatérale à Kyoto en 1975 : initialement, les politiques de Brzezinski et de son bras droit, Samuel P. Huntington. Politiques qui ont été continuées par un membre de la Commission trilatérale de l’époque, c’est-à-dire, en 1975, George Bush, avant qu’il ne devienne vice-président.
Ces politiques ont été continuées alors que George Bush était vice-président. Sous Bush, on les a connues par les opérations financées par l’argent de la drogue de l’« Iran-Contra », des mercenaires déployés avec des financements privés dans le monde entier, recrutés dans des pays islamiques et autres et visant la Russie.
Cette force mercenaire, créée alors, existe aujourd’hui encore. La responsabilité principale de la création de cette force revient au Royaume-Uni – notamment au gouvernement de Margaret Thatcher, et à celui de l’actuel Premier ministre Tony Blair qui l’a accélérée et poursuivie à pleine puissance.
Cette guerre, si elle perdure, en recourant à des mercenaires, peut mener à la guerre nucléaire générale. Les principales grandes puissances menacées aujourd’hui par cette opération de mercenaires sont parmi les plus importantes au monde : la Chine et l’Inde ; la Chine le long de sa frontière occidentale et l’Inde le long de sa frontière nord.
L’Iran est aussi menacé. Mais la Russie encore plus. Si ces nations sont poussées au pied du mur par l’escalade continuelle d’une guerre dont l’esprit est le même que celui des guerres que les Britanniques ont menées contre la Russie, la Chine et d’autres nations au cours du XIXe et au début du XXe siècle, cela finira par mettre la Russie dans une situation où elle devra soit prendre la décision d’accepter la désintégration de la Russie en tant que nation, soit recourir aux moyens dont elle dispose pour exiger de terribles sanctions contre ceux qui l’attaquent, en se rapprochant toujours plus de la source, des forces derrière ces mercenaires – ce qui comprend bien sûr la Turquie, un agent de premier rang de l’OTAN, utilisée comme couverture pour bien des opérations de mercenaires au nord du Caucase et en Asie centrale.
C’est le danger auquel nous faisons face. Les Russes ne disposent plus de grandes armées, ni de capacités militaires importantes comme nous pensions qu’elle en disposait en vertu du vieux Plan Ogarkov des années 1980. Ces grandes armées se sont dissipées et ont été affaiblies. La Russie est presque ruinée, suite à la grande destruction provoquée par les politiques du FMI et autres. Mais la Russie dispose encore d’un arsenal d’armes avancées et de laboratoires qui peuvent rattraper l’armement même le plus avancé aujourd’hui développé aux Etats-Unis, en Israël, en Grande Bretagne et ailleurs.
Si la Russie est poussée au pied du mur, soit elle décide volontairement de se désintégrer soit elle contre-attaque – cette dernière option étant la plus vraisemblable –, auquel cas elle utilisera les armes dont elle dispose. Elle n’a pas les armes pour gagner une guerre, mais a en revanche suffisamment d’armes pour imposer une puissante et mortelle dissuasion nucléaire aux nations soutenant les forces mercenaires qui l’attaquent aujourd’hui. C’est là que réside le danger.
Malheureusement, la plupart des gens aux États-Unis vivent dans l’illusion qu’avec l’effondrement de l’Union soviétique, les puissances militaires combinées des États-Unis et de leurs alliés du Commonwealth britannique – dont l’Australie, la Nouvelle Zélande et les autres, des pays qui sont réellement sous l’emprise personnelle de la Reine d’Angleterre, comme l’est le Royaume-Uni – les forces anglo-américaines donc, sont si puissantes qu’elles peuvent ignorer le Conseil de sécurité des Nations unies et mener leurs guerres en toute impunité. (…)
Le danger de guerre aujourd’hui
La Russie, comme vous allez l’entendre dans un instant, a été délibérément et volontairement ruinée et pillée. Il ne s’agit pas des gangsters de Moscou qui ont mis leur argent dans les banques new-yorkaises. Il s’agit de gangsters américains mis au pouvoir par les Britanniques et par George Bush, en 1991, quand ce dernier a nommé Bob Strauss comme ambassadeur américain à Moscou, lequel a embauché des Russes pour piller la Russie. Ils prennent part au partage des recettes, qu’ils mettent dans leurs poches comme commission pour voler la Russie et d’autres pays. Ils le déposent dans différentes banques, comme la banque Antigua de la Monarchie britannique.
Antigua est sous le contrôle total de la Couronne britannique. Les gens y parlent plus le russe que toute autre langue. Pourquoi parlent-ils russe ? Parce que ce sont des gangsters russes qui gardent leur argent là-bas et le font transiter par là. Les gangsters russes dont nous entendons parler aux États-Unis sont contrôlés par les Britanniques et les Américains. Ce sont des voleurs au service de la mafia américaine.
Nous en sommes au point où le système russe s’effondre. Le peuple russe a le choix de reprendre le contrôle de son pays, en se débarrassant de tout ce système mafieux ; en constituant à nouveau un gouvernement qui réponde aux exigences de l’intérêt général de la Russie et de sa postérité ; en coopérant avec des nations comme la Chine, l’Inde, l’Iran et d’autres pays, avec l’Europe occidentale, pour promouvoir l’intérêt général et la souveraineté des États-nations.
Et cela, cela, les auteurs de la mondialisation, qui est un nom de code de l’oligarchie, ne l’apprécient pas.
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