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L’évolution de l’ordre mondial et la réponse internationale de la Chine au COVID-19

Voici l’intervention intégrale de William Jones, chef du bureau du magazine EIR (Executive Intelligence Review) à Washington, lors du webinaire du 26 août organisé par l’Institut pour la paix et les affaires contemporaines (Institut of Peace and Contemporary Affairs & Recovery - IPCA) d’Islamabad (Pakistan). (Disponible en anglais sur la page Facebook de l’IPCA.)

William Jones a comparé le bilan de la Chine à celui des Etats-Unis dans la lutte contre la pandémie. Invité également à s’exprimer, Karel Vereycken, directeur de publication de Nouvelle Solidarité (son intervention).

L’apparition du virus COVID au début de 2020 aurait dû être un signal d’alarme pour la communauté mondiale. Bien que le virus, l’un des nombreux virus qui se cachent dans la biosphère, ait été détecté pour la première fois à Wuhan, en Chine, des recherches plus approfondies ont montré depuis qu’il était parmi nous depuis un certain temps, bien que non détecté. Les premières réactions des autorités chinoises à la découverte de la nature du virus et de sa virulence ont été rapides et déterminées. Elles ont fermé la ville de Wuhan, qui compte 11 millions d’habitants, puis toute la province de Hubei, en mobilisant des dizaines de milliers de professionnels de la santé et de médecins de tout le pays.

En un minimum de temps, ils ont construit plusieurs hôpitaux entièrement nouveaux à Wuhan pour faire face à cette pandémie.

Nombreux sont ceux qui, au sein de la communauté internationale et en particulier aux États-Unis, ont considéré qu’une telle mobilisation était trop radicale. Seul un pays socialiste comme la Chine pouvait accomplir une telle chose ! Et beaucoup ont d’abord pensé - et espéré - que le coronavirus serait contenu en Asie, comme cela avait été le cas avec le précédent virus du SRAS, et qu’il ne ressemblerait certainement pas au virus de la grippe de 1919 qui avait tué environ 50 millions de personnes.

Lorsque des cas ont commencé à apparaître en Europe et aux États-Unis, la plupart des pays ont tenté d’adopter des solutions « au coup par coup ».

A Bologne, en Italie, le gouvernement italien a essayé de copier le modèle chinois en bouclant la ville, mais ceux qui ont fui la ville pour éviter le virus, ont participé à sa propagation dans d’autres parties du pays.

La pire réaction a été celle des États-Unis, où l’apparition du virus s’est produite à un moment où les tensions politiques avec la Chine allaient croissantes.

Presque dès le début, on a détourné l’attention des mesures chinoises visant à endiguer la pandémie, qui se sont avérées très efficaces, pour mieux pouvoir rejeter la responsabilité de l’épidémie sur la Chine. Certains des « magiciens » américains du renseignement, pas si intelligents qu’ils se croient, ont prétendu que le virus provenait de l’Institut de virologie de Wuhan, d’où il s’était échappé soit par accident soit intentionnellement, comme si les responsables chinois avaient intérêt à mettre leur propre peuple en danger.

Le secrétaire d’État Mike Pompeo a commencé à l’appeler le « China virus », une expression reprise par un président Trump désespéré, qui n’avait aucune idée de la façon de gérer cette épidémie inattendue aux États-Unis et qui n’était pas prêt à accepter des conseils compétents qui allaient à l’encontre de ce qu’il envisageait.

Le différend entre les États-Unis et la Chine a également conduit l’administration Trump à faire exactement le contraire de ce que la Chine avait fait, dans une tentative futile - et fatale - de prouver que les États-Unis pouvaient gérer le problème avec plus de succès - sans masques, sans confinement et sans décrets qui pouvaient « empiéter » sur les « libertés » individuelles.

Si Trump, qui a lui-même été infecté par le virus, a bien appelé à la mise en place d’un programme d’urgence pour développer un vaccin, il n’a pas fait grand-chose pour encourager les gens à se faire vacciner.

Ainsi, ne pas porter de masque et ne pas se faire vacciner sont devenus des symboles de la résistance des partisans de Trump à toutes ces mesures « socialistes ». Le nombre de morts aux États-Unis a atteint plus de 600 000 personnes, le plus grand nombre de morts de tous les pays.

Alors que de nombreuses nations, dont les États-Unis et la Chine, travaillaient d’arrache-pied à développer des vaccins, la Chine a insisté pour que tout vaccin développé devienne un « bien public ».

Les pays qui n’étaient pas en mesure de produire leurs propres vaccins devaient avoir accès aux vaccins produits par d’autres ; les pays en développement étant particulièrement concernés.

Par conséquent, lorsque la Chine a commencé à produire ses propres vaccins Sinovac et Sinopharm, ceux-ci ont été immédiatement mis à la disposition des autres nations du monde. Les États-Unis, cependant, sous l’administration Trump, ont insisté pour que les vaccins soient d’abord et avant tout destinés aux Américains. Il y a même eu des achats préalables de vaccins d’autres pays, destinés à capter une grande partie de cette production pour la population américaine.

Cette politique a changé sous l’administration Biden, ne souhaitant plus paraître à la traîne de la Chine dans cet important effort international, bien qu’ayant encore du chemin à faire pour égaler la quantité de doses que la Chine a directement et indirectement livrées à la communauté internationale.

Le plus problématique est le fait que la pandémie, au lieu de susciter une grande offensive mondiale pour vaincre le virus, est devenue un enjeu géopolitique très insidieux visant à saper l’influence croissante de la Chine.

Il en a résulté une nette augmentation du nombre d’infections et de décès dus au COVID. En effet, la géopolitique a été un facteur déterminant dans les réactions des gouvernements face à la pandémie depuis l’identification des premiers cas à Wuhan.

Si nous voulons sortir de cette crise en meilleure position pour faire face à la PROCHAINE pandémie, et il y en aura une, nous devons laisser la « géopolitique » derrière nous et trouver un terrain d’entente pour que l’humanité puisse réagir comme un seul homme.

Ce n’est pas la première épidémie de ce type qui touche l’humanité. Peu de personnes vivantes aujourd’hui se souviennent de la pandémie de grippe de 1919 qui a ravagé le monde, tuant plus de 50 millions de personnes. Mais déjà en 1988, avec l’apparition du sida, l’économiste et homme d’État américain Lyndon LaRouche réclamait un grand programme de surveillance de l’apparition des maladies virales et un « programme de recherche de type Apollo » pour mieux comprendre le fonctionnement des virus, notamment par des mesures de spectroscopie non linéaire.

La pandémie de COVID, qui entre maintenant dans sa quatrième mutation avec le virus Delta, doit également entraîner une refonte totale de notre système de santé mondial.

Là encore, la Chine a pris l’initiative de proposer une communauté mondiale de la santé pour tous, comme l’a proposé le président chinois Xi Jinping. Cette proposition devrait recevoir le soutien du monde entier, y compris celui des États-Unis.

L’important travail de l’OMS doit être renforcé et un système de surveillance plus élaboré, une « veille pandémique », devrait être mis en place pour donner au monde une « alerte » sur d’autres dangers biologiques possibles. Et, dans le domaine de la recherche, les scientifiques du monde entier devraient commencer à travailler ensemble sur des sujets pertinents.

Nous devons beaucoup mieux comprendre le phénomène de la vie ; les virus étant également une forme de vie. Les conditions matérielles de vie de la grande majorité de la population mondiale doivent être améliorées de manière à ce qu’elle dispose des conditions matérielles préalables à la prévention des maladies, car pauvreté et maladie vont de pair.

Là encore, la Chine a montré la voie à suivre avec son initiative « Belt and Road » axée sur l’élimination de la pauvreté et du sous-développement. Après la pandémie, nous ne devrions pas essayer de revenir au monde tel qu’il était, mais aller de l’avant, vers un monde basé sur la solidarité et la coopération, et non sur l’inimitié et la division.

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

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La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

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projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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