Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

25 mai - Réunion sur ce qu’on nous cache à propos du Cannabis Lire 22 mai - L’Intelligence Artificielle, arme de paix ou de guerre ? Lire 17 mai - La France face au cauchemar Lire
AccueilNotre actuPartenaires

L’alimentation : ce médicament dont l’humanité à urgemment besoin !

Présentation de Marcia Baker (Etats-Unis), à la visioconférence de l’Institut Schiller du 20 et 21 mars 2021.

Marcia Baker, chargée des questions agro-alimentaires à l'Institut Schiller (Etats-Unis).
Marcia Baker, chargée des questions agro-alimentaires à l’Institut Schiller (Etats-Unis).

Comme le rappelait récemment le Dr Walter Faggett, pédiatre et ancien haut responsable de la santé de la capitale américaine, lors d’une réunion de médecins et d’agriculteurs, « la nourriture est un médicament ».

Et tout le monde a applaudi. Ce à quoi il faisait référence, ce n’était pas ces réclames que l’on voit à la télévision en fin de soirée pour promouvoir des boissons énergisantes ou les betteraves magiques. Il faisait référence à l’état de santé général de chacun, qui dépend des soins médicaux et des vaccins, ainsi que d’une alimentation quotidienne suffisante et équilibrée.

Nous sommes dans une situation d’urgence. Sur le plan médical, nous manquons cruellement de vaccins et d’infrastructures de santé : infirmiers, aides-soignants, médecins, hôpitaux, R&D, et même simplement d’eau, d’électricité et d’infrastructures sanitaires de base !

Concernant l’alimentation, nous avons des famines qui sont provoquées par l’homme. La carte ci-dessous du PAM montre, en rouge le plus foncé, les nations qui souffrent le plus durement du manque de nourriture en 2018. Vous voyez de grandes parties de l’Afrique, le Yémen et Haïti, entre autres. Plus de 30 pays sont dans cette situation.

Le nombre de personnes en situation d’extrême précarité ne cesse d’augmenter et s’élève aujourd’hui à 270 millions. Rien qu’au Yémen, 20 millions de personnes souffrent de malnutrition.

Même avant même que la pandémie ne frappe, il y avait plus de 800 millions de personnes en situation d’« insécurité alimentaire », c’est-à-dire qui ne mangeaient pas à leur faim, soit environ une personne sur huit sur la planète.

Des intérêts mal intentionnés et certaines pratiques sont responsables de cette faim et de ces maladies. Mais d’abord, voyons ce qu’ils font pour nous empêcher d’agir en cas d’urgence.

Cela commence par un black-out médiatique. Ensuite, ils créent des diversions. Par exemple, la campagne « ne gaspillez pas la nourriture ». Bien sûr qu’on ne doit pas gaspiller la nourriture ! Mais en vous focalisant exclusivement sur cet aspect, vous gaspillez vos passions.

Troisièmement, le grand mensonge est qu’il y a beaucoup de nourriture dans le monde, mais qu’elle n’est pas distribuée équitablement et qu’elle est gaspillée.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterrès, a ainsi déclaré, en juin dernier : « Alors qu’il y a largement assez de nourriture dans le monde pour nourrir tout le monde, plus de 820 millions de personnes ne mangent toujours pas à leur faim... »

Il organisera un sommet mondial sur les systèmes alimentaires aux Nations unies en septembre, pour défendre cette supercherie.

Doubler la production alimentaire

En réalité, nous devons doubler la production alimentaire. Prenez les céréales (maïs, blé, riz, mil, orge et avoine, par ordre de production mondiale) comme étalon de mesure. Pour chaque personne, il faudrait en produire environ une demi-tonne par an.

Cela comprend aussi bien la consommation directe que ce qu’il faut pour produire les protéines animales comme la viande, le lait ou les œufs. Sans compter une part réservée à des stocks stratégiques.

Multipliez ce chiffre par le nombre d’habitants de la planète (x 7,9 milliards) et vous découvrez que le monde devrait produire 4 ou 5 milliards de tonnes de céréales par an. A ce jour, avec 2,7 milliards de tonnes, l’humanité n’en produit que la moitié. Bien sûr, c’est un calcul grossier et on peut y apporter des nuances.

Cependant, depuis quelques années, le fait est que dans certaines pays, les récoltes sont en baisse et que la famine augmente.

Voici un instantané de la production mondiale de céréales, et des stocks. Regardez l’écart : les stocks baissent. La situation va donc s’aggraver.

Alors, que devons-nous faire ? A court terme, tirer immédiatement le meilleur parti de la nourriture disponible et l’apporter en urgence aux populations. À plus long terme, augmenter la production.
Prenons l’exemple du maïs, la première céréale au monde en termes de volume de production.

Voici une carte du monde montrant où le maïs est produit aujourd’hui. Vous voyez la ceinture de maïs des États-Unis, qui produit plus d’un tiers de toute la récolte mondiale, et le Mexique, d’où le maïs est originaire. En Amérique du Sud, on a le Brésil et l’Argentine. L’Europe centrale en cultive beaucoup, et la Chine aussi. L’Afrique du Sud en produit une quantité importante.

Production mondiale du maïs.
Production mondiale du maïs.

A première vue, on pourrait dire : produisez plus de maïs, là où il est déjà cultivé. Une bonne impulsion. Assurez-vous que les agriculteurs bénéficient d’un soutien – un bon prix, des intrants, et faites-le.

Mais regardez les autres parties du monde où l’on en cultive peu, parce que l’agriculture a été délibérément abandonnée, les rendements y étant faibles et les catastrophes agricoles fréquentes. Il faut remédier à cette tendance.

Prenez le sud-est de l’Afrique, l’une des régions de maïs potentiellement les plus riches du monde. Les rendements ici, à l’exception de l’Afrique du Sud, sont cependant inférieurs à 2 tonnes par hectare, contre 6 aux États-Unis, par exemple. Pourquoi ? Tout fait défaut : de bonnes semences, des engrais, de l’eau en temps voulu, la mécanisation... on peut changer cela.

A gauche, une variété de maïs cultivable en terres sèches. A droite, culture habituelle.
A gauche, une variété de maïs cultivable en terres sèches. A droite, culture habituelle.

On voit ici (à gauche) du maïs qui pousse sur un sol sec, à partir de nouvelles variétés de semences résistant à la sécheresse. Elles ont été développées au cours des douze dernières années et des programmes de partenariat ont été mis en place pour les distribuer dans différentes régions d’Afrique australe. Le rendement peut être immédiatement augmenté de moitié.

Pays cibles pour la culture du maïs en Afrique.
Pays cibles pour la culture du maïs en Afrique.

Ci-contre, la carte des pays cibles de la ceinture du maïs en Afrique. Des programmes ont été mis en place pour élaborer de bonnes semences, par le Centre international d’amélioration du maïs et du blé, basé au Mexique, et par l’université Davis de Californie. La Chine fait également des merveilles avec les semences de riz.

Sécheresse au Mozambique.
Sécheresse au Mozambique.

A droite un relevé satellitaire du Mozambique en février 2021 qui montre les régions touchées par la sécheresse, après l’ouragan de janvier. 80 % de la population travaille dans l’agriculture. Le maïs représente 30 % de l’alimentation quotidienne. Les nouvelles semences peuvent augmenter les rendements de moitié.

Les semences ne sont qu’une partie de l’évolution possible de l’agriculture et de l’alimentation dans le monde. Mais il faut comprendre qu’agir sur ce point nécessite de remettre en cause le contrôle quasi-impérial des grands trusts de l’agrobusiness qui ont la haute main sur le marché mondial de l’alimentation. (A l’exception, heureusement, de la Chine et maintenant de la Russie.)

La « Corn Belt », la ceinture américaine du maïs, et d’autres secteurs sont utilisés comme zones d’approvisionnement pour ces grandes entreprises, qui dictent ainsi qui mangera et qui ne mangera pas.

Ils nous montent les uns contre les autres. Ils disent aux producteurs de maïs américains que si l’Afrique produit, ils perdront des parts de marché, et aux éleveurs africains que les éleveurs américains les détestent, etc.

Les agriculteurs seront les premiers à vous dire que nous sommes au bout du rouleau, aussi bien les agriculteurs que les éleveurs indépendants.

Manifestation des producteurs indiens.
Manifestation des producteurs indiens.

En Inde, des milliers d’agriculteurs manifestent depuis novembre dernier contre de nouvelles lois agricoles radicales, qui donneront aux cartels alimentaires un vaste contrôle et ruineront les producteurs.

Manifestation des fermiers en Allemagne.
Manifestation des fermiers en Allemagne.

En Allemagne, cette photo montre des agriculteurs qui ont sorti leurs tracteurs en février pour manifester contre ce qui se passe. Ici, à Munich, les panneaux sur les tracteurs disent : « Si l’agriculteur est ruiné, mangerez-vous des produits importés ? » et « Sans la campagne, pas de pain quotidien ! »

A cela s’ajoute le mouvement pour la nourriture synthétique, ou malbouffe, détenue et promue par ces mêmes cartels. Si le produit lui-même peut être adapté pour les voyages dans l’espace et les urgences, sa généralisation relèverait d’un contrôle alimentaire et d’une campagne de dépeuplement.

Ce dont nous avons besoin pour l’alimentation et l’agriculture, comme pour la santé publique, nécessite à la fois des mesures d’urgence, comme les vaccins et l’aide alimentaire, et des mesures à long terme pour la santé et l’agriculture. Cela implique l’exercice de la souveraineté.

Ce qui doit être fait :

1) Fournir d’urgence de la nourriture à ceux qui en ont besoin. Selon le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), le montant de ce qui est nécessaire cette année est de l’ordre de 12 milliards de dollars, soit 5 milliards de plus que les dons récoltés. Les logisticiens des armées y feront merveille.

2) Défendre la productivité des agriculteurs partout dans le monde. Cela signifie des prix justes et stables, un soutien aux agriculteurs indépendants et familiaux, avec des mesures de soutien spécifiques pour les jeunes agriculteurs.

3) Fournir des intrants agricoles d’urgence partout où c’est nécessaire, afin de maximiser ce qui peut être produit dans les prochains cycles de récolte et poser les bases pour le long terme.

Le programme destructeur de l'UE.
Le programme destructeur de l’UE.

Arrêtons le saccage en cours de l’agriculture ! En mai dernier, l’UE a annoncé son invraisemblable « Green New Deal », visant à réduire la production alimentaire.

Baptisé De la ferme à la fourchette, ce programme prévoit que d’ici 2030, on devra réduire de 10 % les terres utilisées pour l’agriculture, de 20 % les engrais, de 50 % les médicaments vétérinaires et de 50 % les produits chimiques antiparasitaires. Cela se traduira par une diminution de la nourriture pour 185 millions de personnes.

Déjà, la Grande-Bretagne et les États-Unis appliquent ces politiques suicidaires.

L’année dernière, la Grande-Bretagne a mis en place ce qu’elle appelle sa loi sur l’agriculture. Aux États-Unis, le 27 janvier, l’administration Biden a publié l’ordre exécutif 14008, qui énonce le plan « 30 x 30 » visant à soustraire 30 % des terres et des zones maritimes américaines à l’agriculture et d’autres usages productifs d’ici 2030.

L’été dernier, Helga Zepp-LaRouche a appelé à la création d’un « Comité pour la coïncidence des opposés » afin de lutter contre ce désastre. Ce comité tire son nom du concept élaboré par le penseur Nicolas de Cues (XVe siècle), faisant référence au principe de la compréhension de l’intérêt commun de toutes les parties impliquées, au-delà des conflits apparents.

Cela apparaît clairement aujourd’hui au vu du bénéfice mutuel que chacun pourrait tirer d’une réelle victoire contre la pandémie et la famine.

Le Comité travaille à l’élaboration de projets pilotes, destinés à fournir une aide et une assistance concrètes, bien qu’à petite échelle, et à catalyser une action toujours plus large à grande échelle.

Cela consiste, par exemple, en un envoi combiné d’aide en Afrique australe, avec des fournitures médicales, de la nourriture et des semences. D’autres actions se déroulent aux États-Unis, afin d’enrôler de jeunes stagiaires dans des services municipaux de santé publique.

L'agronome indo-mexicain, Santaya Rajaram (1943-2021), ici avec son ami, le prix Nobel américain Norman Borlaug (1914-2009).
L’agronome indo-mexicain, Santaya Rajaram (1943-2021), ici avec son ami, le prix Nobel américain Norman Borlaug (1914-2009).

L’un des promoteurs de cette vision est décédé il y a un mois. Il s’agit de Santaya Rajaram (1943-2021), un agronome réputé qui développa 480 nouvelles variétés de blé. D’origine indienne, avant de devenir citoyen mexicain, c’était un homme animé d’un optimisme exemplaire. A 29 ans, il commença à travailler avec le futur prix Nobel, l’agronome américain Norman Borlaug (1914-2009, au Centre international d’amélioration du maïs et du blé.

En 2014, il s’est entretenu avec Carolina Dominguez et Fabiola Ramirez, qui l’interviewait pour le Mouvement de LaRouche au Mexique. Après avoir remercié tous ceux qui avaient travaillé avec lui sur les programmes de sélection du blé, il exhorta les jeunes non seulement à travailler dur, mais à avoir une vision aussi large que possible.

Il déclara :

Après la ‘Révolution verte’, pendant la période où j’ai dirigé la recherche sur le blé et son développement, le monde a pu produire 200 millions de tonnes de blé supplémentaires. C’est un grand progrès dans la disponibilité de la nourriture mondiale. De nombreux pays, plus de 50, ont bénéficié de ce développement, y compris le Mexique.

La famine touche des milliers d'enfants au Yémen.
La famine touche des milliers d’enfants au Yémen.

Nous pouvons y arriver. Voici une scène au Yémen l’année dernière. De la nourriture et des médicaments : nous pouvons y arriver !

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • Catherine • 17/06/2021 - 21:44

    Bonjour !

    Vous avez tout à fait raison ! L’alimentation est pour moi l’enjeu de ce 21ème siècle avec l’écologie. Et les deux sont étroitement liés ! J’ai moi-même opté depuis plusieurs mois pour une alimentation ayurvédique (https://visa-forme.fr/ayurveda/ayurveda-alimentation-dosha/) qui respecter mes équilibres et ceux de la nature !

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
Henry Wallace et la « Révolution verte », l'art de nourrir la planète
23 septembre 2008
Économie
Henry Wallace et la « Révolution verte », l’art de nourrir la planète
Norman Borlaug, « l’homme qui désamorça la bombe démographique »
23 septembre 2009
Brèves
Norman Borlaug, « l’homme qui désamorça la bombe démographique »
L'agriculture avec les yeux du futur
21 juin 2008
Économie
L’agriculture avec les yeux du futur
La « Coïncidence des opposés » de Cues et l'immortalité potentielle du genre humain
25 décembre 2020
Visioconférence de l’Institut Schiller
La « Coïncidence des opposés » de Cues et l’immortalité potentielle du genre humain
Enrayer la « pandémie de la faim » exige un changement systémique
20 juin 2020
Actualités
Enrayer la « pandémie de la faim » exige un changement systémique

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard