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Helga Zepp-LaRouche : « Ce n’est pas la Grèce qui a échoué, mais bien Merkel, Schäuble et l’UE »

Helga Zepp-LaRouche, fondatrice et présidente de l'Institut Schiller.
Helga Zepp-LaRouche, fondatrice et présidente de l’Institut Schiller.
Crédit : Institut Schiller

Après que l’Union européenne ait rejeté une nouvelle fois les propositions mises de l’avant par le gouvernement grec et exigé une austérité encore plus brutale, le Premier ministre Alexis Tsipras a annoncé la tenue d’un référendum le 5 juillet, pour savoir si la population souhaite accepter ou rejeter l’offre de l’UE.

Ces nouveaux développements ont été couverts par Helga Zepp-LaRouche dans une déclaration datée du 28 juin et intitulée « Nous sommes tous grecs ». « Ce n’est pas la Grèce qui a échoué, mais bien Merkel, Schäuble et la Commission européenne », écrit Zepp-LaRouche. « Pourquoi le gouvernement grec devrait-il poursuivre une politique d’austérité imposée par l’Union européenne, qui a déjà réduit d’un tiers l’économie du pays, fait chuter le taux de naissances, monter le taux de mortalité et causé un accroissement du taux de chômage chez les jeunes jusqu’à 65 % ? Une politique qui a été reconnue par le FMI lui-même comme étant incompétente, et que les Nations unies ont condamnée comme une violation des droits de l’Homme ? La décision du Premier ministre Tsipras de ne pas capituler à la politique de ’’choc et effroi ’’ des shylocks de l’Eurogroupe n’est pas seulement juste, elle donne en plus une possibilité à toute l’Europe de rompre avec l’ ’’économie de casino’’ insensée, qui ne sert que les intérêts des banques et des spéculateurs. A condition, bien sûr, qu’il y ait suffisamment de gens en Allemagne et dans d’autres pays capables de trouver suffisamment de force morale et de courage pour le faire.

« Si la panique devait s’étendre sur les marchés financiers et que l’économie européenne venait à s’effondrer, la Grèce n’en serait pas du tout responsable. Le problème est que tout le système financier transatlantique est en faillite. Au lieu d’avoir utilisé la menace d’effondrement de septembre 2008, à la suite de la faillite de Lehman Brothers et d’AIG, pour rétablir la régulation du système bancaire et interdire les excès en matière de spéculation, une gigantesque redistribution a eu lieu, transformant les dettes de jeu privées en dettes publiques et renflouant les spéculateurs aux frais du contribuable. Dans le cas de la Grèce, seulement 3 % des fonds accordés par la Troïka sont restés dans le pays, le reste a été renflouer les banques européennes, permettant aux spéculateurs de danser avec encore plus d’ardeur autour du veau d’or. La réalité, c’est que les banques transatlantiques, qui sont prétendument trop grosses pour sombrer, sont 40 % plus grosses aujourd’hui qu’en 2008, et que le total des contrats dérivés s’élève à presque 2 millions de milliards de dollars. C’est justement cela qui menace de s’évaporer dans un krach incontrôlable, en cas de ’’Grexit’’. »

Ceci, poursuit Zepp-LaRouche, explique pourquoi « la proposition du gouvernement grec pour une conférence sur la dette – non seulement pour la Grèce mais pour toute l’Europe – est absolument correcte. » Elle a appelé à une réduction massive de la dette, à une séparation bancaire inspirée de la Loi Glass-Steagall, et à la mise en place d’un système visant à financer l’économie réelle. « Si une telle réorganisation du système financier devait être rejetée, et que la politique de renflouements externes et internes devait être maintenue, (…) l’épargne de tous les peuples d’Europe et des États-Unis serait durement affectée, bien plus que celle de la population grecque aujourd’hui. La solidarité avec la Grèce est ce qu’il y a de mieux à faire, tant pour votre bien-être immédiat que pour votre avenir ! »

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  • Ternon Max • 29/06/2015 - 19:34

    Tout a faitd’accord avec vous. Je vous avais fait part de qqs considérations sur les bases de l économie qui montraient, demontraient, que les politiques mises en oeuvre equivalaient a nous faire rembourser au système financier, ce qu’il nous avait voler et flamber, que la rémunération du capital, au dela de sa valeur, n’est qu une vampirisation de la richesse produite par notre travail, qu’au rythme des politiques menées, il faudrait plus de 10 ans, 12/15, pour renflouer cette bulle de la crise de 2008 en comptant même 50% de non recouvrement, faillites etc.
    Thomas Pikety a qui j’avais part de ces considerations, travaux serait un bien trop gros mot, m’a repondu qu’il trouvait cela tres interressant.
    Nous vivons sous le joug d’un fascisme financier qui n’a de comparaison historique que le nazisme....

    Répondre à ce message

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

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Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

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Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

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Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

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Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

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Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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