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Dans une tribune co-signée avec Agora Erasmus, un député socialiste belge appelle à la scission bancaire

Sous le titre « Scission bancaire avant qu’il ne soit trop tard », le site internet progressiste DeWereldMorgen.be a publié le 5 mai une tribune libre, cosignée par le député socialiste belge Dirk Van der Maelen et par Karel Vereycken, directeur de Nouvelle Solidarité et fondateur d’Agora Erasmus, le mouvement larouchiste en Belgique. Précisons que la grande presse belge a poliment décliné de publier cette tribune invoquant l’argument imparable qu’elle « n’était pas d’actualité » !

Ancien vice-président du parti socialiste en Flandres, le député Dirk Van der Maelen (sp.a) est connu en Belgique pour sa défense des droits de l’homme et ses dénonciations répétées des abus bancaires. Il est également à l’origine de plusieurs projets de loi visant à limiter l’emprise de la sphère financière. Avec deux autres députés, en reprenant des projets de loi antérieurs, il a introduit le 28 octobre 2010 un projet de loi visant à « confiner » et protéger l’épargne populaire des visées des banques d’affaires.

Voici le texte de cette tribune qui fut repris par de nombreux sites néerlandophones en Belgique et aux Pays-Bas, notamment le site « openbarebank.be », site « soutenu par la table ronde des socialistes ».

Une scission bancaire avant qu’il ne soit trop tard

Dirk Van der Maelen et Karel Vereycken exigent une séparation des métiers bancaires avant qu’il ne soit trop tard. Lorsque la crise financière était à son apogée, cette revendication bénéficiait d’une large adhésion politique. Pourtant, le casino où les banquiers jouent avec l’épargne des citoyens sans avoir à en subir les conséquences, reste ouvert. Il est grand temps de le fermer.

Aux Etats-Unis, sous la présidence du démocrate Phil Angelides, une commission d’enquête a épluché pendant dix-huit mois plus d’un million de documents et auditionné plus de 700 témoins. Objectif de la Financial Crisis Inquiry Commission : faire la lumière sur ce qu’on a qualifié de « la pire crise depuis 1929 ».

Une crise évitable

Alan Greenspan et Ben Bernanke de la Réserve fédérale, la banque centrale américaine, ainsi que les dirigeants de Goldman Sachs, Lehman Brothers, AIG et Citigroup, ont ainsi été mis sur le grill.

Le constat : « Régulation défaillante, surveillance absente, gestion du risque dramatique et gouvernance entrepreneuriale déplorable, comportement sans état d’âme de banques prenant des risques sans précédent, manque de transparence, agences de notation défaillantes et perte systématique de tout sens élémentaire de responsabilité et d’éthique. »

Peut-être aussi importante qu’inquiétante est la conclusion que la crise était évitable. « La véritable tragédie serait d’accepter le refrain selon lequel personne ne pouvait prévoir ce qui s’est passé et qu’on ne pouvait donc rien y faire. Si l’on accepte cette idée, elle se reproduira », a dit Phil Angelides.

Too big to fail

Le 12 avril, Angelides a présenté ses conclusions au Parlement européen. Il a souligné une fois de plus la question fondamentale : comment se peut-il que les autorités n’aient rien pu faire d’autre que sauver différentes grandes banques qui, par leurs investissements spéculatifs risqués dans les titrisations, les swaps et les produits dérivés, étaient quasiment en faillite ?

La réponse est aussi simple qu’inquiétante : leur faillite menaçait non seulement l’argent de millions de déposants, mais l’ensemble de l’économie mondiale.

Les grandes banques étaient « too big to fail ». Avec ce pistolet sur la tempe, des milliards de dollars américains furent émis (et imprimés) pour permettre des injections massives de capitaux. D’après Bloomberg, la somme totale payée en 2008 par le contribuable américain pour sauver les banques était de 7700 milliards de dollars, environ la moitié du PIB des Etats-Unis, ou 24000 dollars par Américain.

Ce montant dépasse la somme de tout l’argent dépensé par les Etats-Unis pour l’achat de la Louisiane, le « New Deal », le plan Marshall, les guerres de Corée, du Vietnam et d’Irak, et la NASA, mission lunaire comprise !

Au citoyen ordinaire, on promettait que « dès que le pire sera passé », une réorganisation en profondeur du système bancaire serait à l’ordre du jour. En Europe, on a entendu les mêmes promesses. Or, cette réforme en profondeur n’a jamais vu le jour.

Business as usual

La poussière est retombée et pour les banques, c’est de nouveau « business as usual ». D’après le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz, retarder cette réforme ne fait qu’accroître la possibilité d’une nouvelle crise financière, car les banques « too-big-to-fail » savent désormais qu’elles seront sauvées même si elles prennent des risques inconsidérés.

Ajoutons que l’aide publique a été immédiatement employée pour des spéculations à grande échelle dans les domaines de l’énergie, des matières premières et, pire encore, des denrées alimentaires. Sans oublier, bien sûr, les bonus.

Aujourd’hui, aux Pays-Bas, quatre professeurs, chacun à partir de ses propres analyses, sonnent le tocsin : les banques prennent de nouveau trop de risques et l’éventualité d’une nouvelle crise est jugée énorme. Et tout comme la dernière fois, elles prennent ces risques avec l’épargne du citoyen ordinaire.

Arnoud Boot, professeur des marchés financiers et conseiller auprès de la Banque centrale néerlandaise, s’est exprimé ainsi : « Le volume et la vitesse avec lesquels les banques prennent des risques sont littéralement une bombe à retardement pour l’économie. » D’après ces professeurs, la classe politique ne voit pas l’urgence d’intervenir alors que demain, tout peut de nouveau dérailler.

Scission bancaire

Celui qui joue au casino n’a pas droit à l’aide publique. Celui qui joue et perd doit pouvoir faire faillite sans que des milliers d’épargnants perdent leurs avoirs et sans que l’économie mondiale ne soit coulée.

Le « too-big-to-fail » ne doit caractériser aucune banque. Il est extrêmement urgent que les banques soient séparées entre d’un côté, les banques de dépôts pour les citoyens ordinaires et le crédit pour l’économie réelle, et de l’autre, les banques d’affaires conduisant pour elles-mêmes et leurs clients des opérations spéculatives à haut risque.

Laissons alors tranquillement ce deuxième groupe se rendre au casino. Si les banques qui s’y rendent dilapident leur argent, les épargnants n’auront pas à régler la note. Cependant, le casino où les banquiers peuvent dilapider l’argent des citoyens doit être irrémédiablement fermé.

Les quatre économistes néerlandais mentionnés plus haut, mais aussi d’autres économistes tels que Lyndon LaRouche (LPAC), Jacques Cheminade (Solidarité & Progrès), Pierre-Henri Leroy (Proxinvest), Eric Verhaeghe (ex-Medef), Mervyn King (Bank of England), Paul de Grauwe (Université catholique de Louvain), Eric de Keuleneer (Solvay Business School) et Joseph Stiglitz, plaident tous pour une séparation des métiers bancaires entre banques d’affaires et banques de détail.

Au plus fort de la crise financière, cette demande bénéficiait d’une large adhésion politique. Dans notre pays aussi, la Commission spéciale chargée d’examiner la crise financière et bancaire, dans son rapport du 27 avril 2009, recommandait (p. 541) « une séparation claire entre la banque de dépôt et la banque commerciale ».

Cette demande a disparu de l’agenda politique. Il est donc temps de la déterrer. Les banques jouent de nouveau avec l’épargne du citoyen. Séparons les banques avant qu’il ne soit trop tard ! Et cette fois-ci, vous ne pouvez pas dire que personne ne vous avait averti.

Dirk Van der Maelen, sp.a
Karel Vereycken, fondateur d’Agora Erasmus


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  • edith • 15/05/2011 - 13:48

    Au contraire en France le 10 mai 2011 l’assemblé a voté le changement de constitution, qui permet d’inscrire comme légale le remboursement de la dette,321 voix pour 229 contre 6 abstentions.Nous avons les larmes et nous aurons le sang malheureusement.Le glass steagall n’est pas prêt de voir le jour ,j’espere le pearl harbor proche car les privatisations à outrance vont faire des dégats.La grève de masse sera violente car ayant discuté avec de nombreux syndicalistes,militants du npa et du parti communiste et élus de gauche,tous disent que ceux qui dirigent sont des gangsters à la solde des banksters.Le vote du 10 mai le confirme "AUX ARMES CITOYENS "c’est tout ce qu’il nous reste et c’est aussi l’histoire de la France !!!

    Répondre à ce message

  • petite souris • 14/05/2011 - 21:21

    Merci &Félicitations à Karel pour cette tribune !

    la Commission spéciale chargée d’examiner la crise financière et bancaire, dans son rapport du 27 avril 2009, recommandait (p. 541) « une séparation claire entre la banque de dépôt et la banque commerciale .

    Not’président en 2009 c’était bien le même que maintenant ?
    C’est bien le même qui veut se représenter ?
    Et qui bat la campagne pour faire la sienne à nos frais ?

    ...questions juste en passant par là ...et pour ôter un doute !

    Répondre à ce message

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25 May 2020
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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

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L'euro, et pourtant il coule

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S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

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L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

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Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

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