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Seule la séparation des banques et le retour à la souveraineté économique et monétaire permettra d’assurer la survie de l’humanité

Le sommet de l’Union européenne des 8 et 9 décembre a réussi à produire un résultat encore plus monstrueux que la politique de l’Union européenne n’avait pu faire jusqu’à présent. Il n’a rien fait pour réduire le danger d’effondrement de l’Euro ou la faillite des banques. La règle d’or, un contrôle supranational des budgets par la Commission européenne, des sanctions plus dures contre ceux qui violent les limites des déficits, « plus d’Europe », perte de souveraineté et de démocratie, politiques d’austérité et un futur sans espoir pour des millions des gens : voilà le résultat désastreux de la stratégie de Merkozy.

La menace d’un effondrement du système financier transatlantique reste tout à fait d’actualité. La seule chance pour les nations et les peuples d’Europe est de retrouver leur souveraineté sur les monnaies et les économies, et de procéder à la séparation des banques. Nous devons suivre l’exemple de la loi Glass-Steagall de Roosevelt et séparer les banques de dépôts des banques d’affaires et des compagnies d’assurance. Les banques de dépôts devront être placées sous protection d’Etat et bénéficier d’un accès à des lignes de crédits, alors que les flux de capitaux allant aux plans de renflouement des banques, à la spéculation sur produits dérivés, aux banques d’affaires, aux hedge funds, aux SPV (fonds conçus pour émettre des titres), et aux banques de l’ombre, seront soit annulés, soit suspendus.

L’argument selon lequel ces mesures provoqueraient la perte de l’ensemble des « produits financiers créatifs » que détiennent les investisseurs doit être rejeté, car cet argent est déjà perdu : le système est en faillite ! Si les institutions où ces titres sont déposés sont en faillite, alors ils n’ont plus aucune valeur et toute tentative de repousser les limites de leur survie à plus tard, en jouant sur d’autres astuces, des effets de levier ou d’autres méthodes de multiplication miraculeuse de l’argent, ne provoqueront qu’une hyperinflation qui détruira l’épargne de toute une vie rassemblée par la population européenne. Une catastrophe sociale et le chaos seraient la conséquence inévitable de telles politiques.

Les arguments avancés par les banquiers et par ceux qui soutiennent les politiques actuelles de l’Union européenne selon lesquels la crise actuelle n’est pas bancaire, mais uniquement une crise de la dette souveraine, ont pour but non seulement de détourner l’attention sur le fait que ce sont les renflouements des banques qui ont provoqué cet endettement, mais de rationaliser pourquoi la spéculation financière doit être sauvegardée.

Les médicaments prescrits cependant – réduction du déficit budgétaire et imposition de la règle d’or dans les Constitutions – sont les plus à mêmes de tuer le patient aussi vite que possible. Les politiques d’austérité du Chancelier Brüning ont créé les conditions sociales bien connues dans lesquelles les nazis ont pu saisir le pouvoir.

Le cas malheureux de la Grèce montre les conséquences de ces politiques d’austérité brutales imposées par la Troïka (le FMI, la Banque centrale européenne et la Commission européenne) : des compagnies pharmaceutiques ont arrêté la production des médicaments pour ceux qui sont sérieusement malades, parce que les hôpitaux ne peuvent plus payer les factures ; les familles font de plus en plus appels aux villages SOS enfants, parce qu’ils n’arrivent plus à les nourrir. Des millions de gens, surtout des jeunes sont au chômage et n’ont aucun espoir dans le futur, en particulier dans les pays du Sud de l’Europe.

On ne comprend pas non plus où Merkozy trouve de l’optimisme pour croire que les pays se rangeront aux conditionnalités du vieux Pacte de stabilité, alors que la situation économique est bien pire aujourd’hui, et que la plupart des pays sont en banqueroute.
Le fait que les parlements abandonnent leur contrôle du budget à une Union européenne sans âme, ayant désormais le droit de surveiller les budgets et d’y apporter des corrections – c’est à dire, des coupes – tendra à rendre les élections superflues, car la répartition des sièges au Parlement ne déterminera plus la politique économique de la nation, mais des technocrates que personne n’a élu et qui ne rendent compte à personne. L’application des sanctions automatiques à ceux qui violent les règles, ainsi que les punitions de la Cour de justice européenne créeront un climat où la rage et le désespoir, déjà considérables parmi les peuples, atteindront des sommets.

Et quelle confiance peuvent avoir, les citoyens, dans des gouvernements qui violent constamment les règles qu’ils ont pourtant eux-mêmes édictés – des gouvernements convaincus du point de vue axiomatique que des traités ne peuvent être passés que dans le dos des citoyens et qui ont recours à des sophismes juridiques afin de tenter de sauver un système où tout est permis tant que les si sensibles marchés financiers ne deviennent pas nerveux ?

Puisque le Traité de Lisbonne ne peut être ratifié que par l’ensemble des pays membres et que la Grande Bretagne ne compte pas adhérer au nouveau traité, un Traité intergouvernemental a été rédigé à la hâte, agissant à l’extérieur du traité existant, et qui change l’article 126 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), sans changer le traité de Lisbonne lui-même !

Seul aspect positif de ce Sommet de Bruxelles : le refus du Premier ministre britannique, David Cameron de soumettre son pays au diktat de la Commission européenne ce qui accroit la possibilité que la pression exercée par les eurosceptiques de son gouvernement aboutisse au départ de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.

Les véritables raisons derrière le boycott par Cameron du nouveau traité, sont tout sauf glorieuses. Outre la défense revendiquée des intérêts de la City de Londres qui refuse toute taxe sur la spéculation et l’application des critères de Bâle III, la véritable raison est la volonté de la City de se préserver de l’effondrement imminent de l’Euro.

Quelles que soient ses raisons, le départ de la “perfide Albion” permettrait de réparer l’erreur commise par Georges Pompidou en laissant entrer la Grande-Bretagne, en dépit de l’interdit de Charles de Gaulle, une erreur que l’ensemble de l’Europe continentale a payé très cher depuis. Une fois qu’un pays aura tourné le dos au monstre qu’est devenu l’Union européenne, la digue sera rompue et les autres pays trouveront le courage de tirer leurs propres conclusions sur le fait que les intérêts vitaux de leurs populations ne sont plus protégés en restant dans l’Union européenne.

La première chose à reconnaitre est que l’Euro fut une erreur dès le début, qui ne pouvait pas fonctionner et qui s’est irrévocablement effondré. Un système de séparation des banques doit être appliqué, en conjonction avec un retour aux monnaies nationales, car seule une autorité souveraine pourra adopter des mesures justes en matière économique pour chaque pays. Des taux de change fixes devront être établis entre les différentes monnaies afin de protéger la coopération à long terme sur des projets internationaux et d’interdire la spéculation entre les monnaies. Plutôt que de participer à un jeu d’encerclement hautement volatile de la Russie et de la Chine, comme l’OTAN et l’Union européenne l’ont fait depuis l’effondrement de l’Union soviétique, et plutôt que se taire sur les projets évidents de guerre contre la Syrie et l’Iran dont les conséquences apocalyptiques devraient être claires à tout un chacun, l’Allemagne devrait opter pour une politique étrangère qui soit dans ses intérêts.

Tant que la Russie, la Chine, l’Inde et d’autres nations asiatiques resteront relativement stables économiquement, et ne seront pas balayées par les effets d’un effondrement global, ces pays représenteront des marchés énormes pour l’Allemagne et pour d’autres nations européennes, ainsi que des perspectives très alléchantes, à un terme de 50 à 100 ans, surtout pour nos petites et moyennes entreprises. L’Allemagne doit revenir à la politique industrielle qu’elle a eu dans la reconstruction après 1945, une politique orientée vers le progrès scientifique et technique, et vers des hautes densités de flux énergétiques.

Plutôt que de tolérer passivement les tentatives évidentes de déstabilisation de la présidence future de Poutine par des révolutions colorées à la Soros et Gorbatchev, aidant ainsi à forger à la Russie l’image d’ennemi, nécessaire au lancement d’une IIIe Guerre mondiale, l’Allemagne devrait s’occuper de ses propres approvisionnements en matières premières et de sa sécurité énergétique, et coopérer avec les autres nations asiatiques au développement de l’Extrême Orient et de la région arctique.

Le développement de l’Extrême-Orient russe et des régions intérieures de la Chine ont urgemment besoin des capacités technologiques des petites et moyennes entreprises allemandes de hautes technologiques– les fameuses Mittlestand – ainsi que pour réduire la pauvreté scandaleuse dans laquelle vit 70 % de la population indienne. Ces nations ont pourtant lancé des programmes de vols spatiaux avec l’esprit pionnier qui était autrefois celui qu’avait les Allemands, et d’autres projets scientifiques qui leur permettront de mieux comprendre et maitriser les lois de l’univers.

Il est grand temps de nous attaquer ensemble à ces grands problèmes dont la recherche des solutions uni l’humanité. La structure impériale que l’Union européenne est devenue – perçue de plus en plus par les peuples comme un mécanisme d’oppression qui contribue non pas à la paix, mais au contraire aux tensions entre les peuples et à l’hostilité contre l’Allemagne – doit être abolie.

L’union fiscale envisagée est en violation des principes énoncés par la Cour constitutionnelle allemande dans sa décision dite de Lisbonne. C’est pourquoi, nous demandons qu’un référendum soit organisé pour déterminer si l’Allemagne doit rester ou quitter l’Union européenne et l’Euro, et si elle doit ou non revenir au Deutsche Mark. Le temps nous est compté. Le danger d’un effondrement bancaire et d’une guerre exige que nous agissions avec rapidité. La possibilité pour l’Europe d’éviter cette catastrophe existentielle dépend de l’adoption immédiate d’un système de séparation des banques et du rétablissement de la souveraineté de chaque pays sur sa monnaie et son économie. Nous devons instamment, mobiliser les pouvoirs culturels et spirituels qui nous permettront de devenir une fois de plus un peuple de penseurs, de poètes et d’inventeurs.

Rejoignez le Büso, contribué à mettre cette solution en pratique.

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  • petite souris • 12/12/2011 - 18:19

    Merkozy ne veut pas de peuples souverains dans des pays qui seraient de véritables état-nation libres !!!

    Merkozy se sent fort lorsqu’il est enchaîné !

    Merkozy a peur d’un peuple qui dit son choix !

    Merkozy élu, se transforme en dictateur-marionnette de la City et de Wall Street, cela les regarde mais NOUS AUSSI.

    Cela n’est plus supportable !!!

    • driderr • 13/12/2011 - 18:10

      pourquoi les anciens pays socialites
      marchent dans la combine ???.En tout etat de cause il y a une relation entre la pseudo contestation des urnes en russie et l’adhesion aveugle et massive de tout les
      etats d’europe au projet sarkomerkel.Dans un buget on inscrit aussi bien les depenses de fonctionnements que des depenses relatifs aux projets dinvestissements du developpement economique et social d’un pays donné !!En tout les cas se qui se fait actuellement n’a rien a voir avec l’ interet vital des peuples ,et bien au contraire,il va dans le sens d’une economie imperiale dirigée par deux pays ????
      cela peut marcher un temps,mais pas tres longtemps.Mais ce qui reste etonnant et ou aucun specialiste ne veut expliquer ;c’est le fait que la dette souveraine de la grece est de
      250 milliards d’euros,alors que celle des USA est de 15 OOO milliards de dollars ?????? cherchez l’erreur .

    Répondre à ce message

  • SuperBird • 13/12/2011 - 11:38

    Toute cette déstabilisation est terrible, et on voit bien qu’elle est instrumentalisée, il faut réussir à couper les tètes de " l’Hydre " avant qu’elle ne mette le feu aux poudres. Les banques de spéculation, tout le système de "Haute Finance", et l’appareil impérialiste qui est derrière ne lâcheront pas de si tôt, certains comme les "penseurs" de l’école de Washington ( il me semble ), pensent qu’il faut mettre en place le Chaos pour récréer ensuite une croissance économique forte, et ceci quelque soit le prix à payer en vie humaines. ASSEZ !!!
    Ces inconscients aveuglés par le goût de la domination et du pouvoir sont des malades qui n’ont rien compris, seul l’intéret de leur petite oligarchie compte à leurs yeux.
    il est clair qu’un conflit guerrier à l’échelle continentale voir mondiale, signerait irréversiblement la fin de l’espèce humaine, car en en dehors des morts, les radiations nucléaires rendraient stérile le sol d’une terre devenue improductive pour des milliers d’années, et " l’hiver nucléaire" phénomène qui apparaitrait très rapidement après des explosions atomiques, tuerait 99% des espèces vivantes sur terre.
    il est lamentable de voir que le pantin qu’est Sarkosy, obéi au doigt et à l’oeil des décideurs de l’ombre, Sarkosy n’a aucune considération pour la population,
    il veut seulement sauver sa carrière politique,
    il est donc impérieusement nécessaire qu’il soit battu et évincé dès le 1er tour des prochaines élections, mais comment faire pour qu’ "Oblabla" , la marionnette qui dirige officiellement les USA et qui est clairement aux ordres des Lobbys militaro-industriels et financiers, soit le plus rapidement débarqué du pouvoir pour laisser la place à un président plus humain et plus intelligent au sens noble du terme ????

    Répondre à ce message

  • michel49 • 13/12/2011 - 09:53

    On dit que la premiere victime d’une guerre est la verité ; la premiere victime d’une crise semble bien être le bon-sens.

    Répondre à ce message

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Refonder l’Europe

L’Europe n’est pas l’Union européenne (UE) ! L’UE est devenue la caricature destructrice de ce que devrait être une Europe progressant dans l’intérêt mutuel des peuples et des nations qui la composent. C’est pourquoi il faut la dissoudre.

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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