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Lyndon LaRouche sur le krach financier : c’est ici que le rêve cesse et que la réalité se fait jour

L’effondrement financier actuel est un phénomène que quasiment personne ne comprend, non seulement parmi la population mais surtout parmi les dirigeants politiques, les économistes, et encore moins les financiers

3 août 2007 (Nouvelle Solidarité) - Pour comprendre la crise financière internationale il faut s’imaginer un serre-livres, explique Lyndon LaRouche. D’un coté, dit-il, on se trouve devant l’effondrement du marché hypothécaire [Morgage Based Securities ou MBS] qui fait en sorte que le flux de liquidités des banques, obtenu grâce aux profits générés par les MBS, se tarit. L’arrêt soudain de ce flux menace directement les fonds de performance [hedge funds], légalement tenus d’honorer leurs engagements, car ils n’ont fait qu’avancer des promesses sans disposer d’argent propre capable de payer leurs opérations. Ce qui implique que, des deux cotés de la chaîne, c’est-à-dire aussi bien du coté de la génération de ce capital fictif que du coté où ces liquidités sont attendus pour régler des opérations, des défauts de paiements se manifesteront d’une façon ou d’une autre.

Au centre de tout cela, l’Allemagne est aspirée [avec la débâcle de l’IKB Deutsche Industriebank] dans une broyeuse mondiale. Il ne s’agit pas d’une question locale, régionale ou nationale, mais d’une question entièrement mondiale.

Il y a donc beaucoup d’opérations qui cesseront, pour le moins temporairement. Comme le yen carry trade (portage sur le yen) dont la crise frappe déjà l’Australie et la Nouvelle Zélande, deux pays qui ont fonctionné sur ce système ; ainsi que beaucoup d’opérations en Europe et en Chine.

Donc, ils ont ce problème de « serre-livres ». D’un coté, vous avez le yen carry trade qui a servi de levier pour générer du crédit ; ainsi que les marchés de l’immobilier américain et britannique qui ont servi de la même façon. Et, ce que cela implique, c’est qu’une importante institution de dépôt au milieu de la chaîne, transforme les MBS et autres titres de même nature, en avoirs monétaires. Ces avoirs sont ensuite injectés, à travers les banques de Wall Street, dans les hedge funds et des opérations apparentées.

Maintenant, à l’autre bout de la chaîne, les hedge funds rachètent des sociétés sans pour autant disposer d’argent pour régler leurs rachats. Ce qu’ils font, c’est qu’ils émettent des promesses de paiement, et ensuite ils règlent la facture en se servant dans les actifs de l’entreprise mise sous contrôle. Ainsi, si l’argent ne se déverse pas depuis le marché hypothécaire, via les banques et les institutions appropriées, pour alimenter les contrats à effet de levier comme ceux de Cerberus ou d’autres, ils se trouvent bloqués car ils ont fait des rachats sur la base de promesses et l’argent pour matérialiser ses promesses n’existe pas.

Donc, ils sont pris des deux cotés. On le constate du coté de l’effondrement du marché du logement neuf et des marchés similaires, où le robinet du crédit qui fournissait les moyens de paiement est fermé. Et à l’autre bout se trouve quelqu’un contraint de renégocier son contrat ou devant un défaut de paiement qui menace de lui faire perdre ses avoirs. D’où le phénomène Bear Stearns, l’exemple même du financier qui se fait prendre au milieu de tout ça, et dont les actifs se révèlent soudainement être nuls.

Ainsi on assiste à l’effondrement généralisé du système. Et la plupart des gens se trompent complètement d’approche en réduisant le phénomène à une question locale, régionale ou nationale. En réalité c’est une énorme bulle mondiale, comme celle de John Law au 18ième siècle, qui n’est pas basée sur la réalité mais sur la spéculation. Et quand le spéculateur est mis en défaut, qu’il ne peut plus continuer à alimenter la spéculation : Boom ! Tout disparaît.

C’est ce qui s’est produit au 14ième siècle avec la grande faillite des banquiers Bardi et Peruzzi. Tout le monde s’était endetté auprès d’eux jusqu’au jour ou le roi d’Angleterre a fait savoir qu’il ne pouvait pas honorer ses engagements envers la France, dont les guerres furent financés par les banquiers Lombards. Sa décision a provoqué une réaction en chaîne. Et aujourd’hui, je l’ai dit depuis des années, nous sommes de nouveau face à un effondrement en chaîne du même type.

Alors les gens me demandent : est ce que ça s’effondrera demain ? On ne peut pas le savoir, parce que toutes sortes de choses peuvent intervenir pour retarder le processus et des nouveaux avoirs fictifs peuvent être créé pour tenter de cacher le phénomène. Mais peu importe les astuces, on connaît la destination finale de cette marche. Plus on retarde, et plus la situation sera grave.

Donc, on ne peut pas savoir à quel moment exact le système coulera, mais on sait qu’il coulera. Et rien ne l’arrêtera. On peut le retarder ; l’effondrement peut être retardé, mais pas évité, sauf en changeant le système monétaire international, ce qui est concevable. Mais pour l’instant, ils ne sont pas très enthousiastes pour cette perspective.

Face à cette situation, George Bush et consorts disent effectivement : « Euh, pas maintenant, on a autre chose à l’esprit. On doit couper ! On doit couper ! »

C’est là où le monde des rêves cesse, et la réalité se fait jour.

Brève contenue dans : Le Krach d’août 2007 : pendant les vacances, le système financier se désintègre

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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