par Lyndon LaRouche à la veille de l’élection présidentielle américaine, le 6 novembre 2000
La vraie politique, comme l’ont compris Platon et Thomas More, doit être exercée comme une forme d’art classique, suivant les mêmes principes que ceux exprimés par les grands tragédiens, Shakespeare et son successeur Schiller en particulier, dans leurs modes classiques de composition et d’interprétation de la poésie et de la tragédie.
Certains se renfrognaient ou ricanaient sottement lorsque l’aimable et talentueux sénateur Eugene McCarthy menait sa campagne politique comme une séance de poésie. Pour ma part, je me réjouis de ce procédé. Les détracteurs du sénateur McCarthy ne se rappellent pas que c’est à l’aide d’enseignements tirés de Shakespeare, retransmis sous forme de directives aux membres de son Cabinet, que le président Abraham Lincoln remporta, au nom de toute l’humanité, une guerre terrible, mais parfaitement justifiée et nécessaire. Personne, ami ou ennemi, ne s’est moqué du formidable résultat de cet enseignement.
La vraie politique, comme l’ont compris Platon et Thomas More, le grand homme d’Etat anglais martyrisé qui vient d’être honoré (1) par le Vatican, doit être exercée comme une forme d’art classique, suivant les mêmes principes que ceux exprimés par les grands tragédiens, Shakespeare et son successeur Schiller en particulier, dans leurs modes classiques de composition et…