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Les déclarations de Lyndon LaRouche

LaRouche au Forum de Rhodes : l’Alliance des quatre puissances contre l’effondrement économique

Voici le discours de l’économiste américain Lyndon LaRouche au 7e Forum annuel de Rhodes, organisé par le World Public Forum On Dialogue of Civilizations co-présidé par Vladimir Yakounine, Président des Chemins de Fer russes.

Plus de 500 universitaires, politiques et responsables d’ONG de 60 pays on participé à cette édition 2009.

Au regard du peu de temps qui m’est imparti, je m’en tiendrai à un certain aspect du problème. Le 25 juillet 2007, lors d’une conférence internationale par internet, j’ai publié une prévision. J’ai dit alors que nous étions au bord d’une crise générale du système financier des Etats-Unis. J’ai dit que c’était une question de jours, et ce fut effectivement le cas : c’est ce que l’on appela par la suite la crise des subprimes. Mais ce n’était pas une crise des subprimes, c’était le début d’un processus de désintégration générale de l’économie américaine. C’est une crise qui concerne le monde entier, parce que si les Etats-Unis, avec leur dette colossale, s’effondrent, si la valeur de la dette des Etats-Unis envers la Chine, par exemple, plonge presque à zéro (ce qui peut arriver), cela provoquera une réaction en chaîne dans tout le système mondial, à l’image de ce que l’Europe a vécu au XIVe siècle. C’est à prendre le plus sérieusement du monde.

Il existe cependant une solution immédiate à ce problème.

 

En premier lieu, j’avais proposé un texte de loi pour lequel nous avons mené campagne dans tous les Etats des Etats-Unis, en faveur d’une résolution devant être adoptée par les gouvernements d’Etats, qui avait pour but de susciter une loi nationale au Congrès [fédéral]. Il s’agissait de mettre l’ensemble du système hypothécaire américain en règlement judiciaire et sous protection de la loi sur la banqueroute. Cette loi aurait permis aux ménages de conserver leur logement, gelant la dette hypothécaire pour la traiter au moment adéquat.

En même temps, l’autre intervention consistait à mettre le système bancaire, ce que l’on appelle le système de banques commerciales des Etats-Unis, sous protection. Nous avions autrefois la loi Glass-Steagall, conçue précisément pour ce type de recours. Mais Lawrence Summers, connu pour être un voleur, je crois, par un certain nombre de personnes en Russie, a réussi à provoquer l’abrogation de la loi Glass-Steagall. Le système de banques commerciales fut, dès lors, exposé à des types de spéculation qui, auparavant, n’étaient permis qu’aux banques d’investissement, ce qui a corrompu l’ensemble du système bancaire américain et l’a menacé de faillite générale.
En même temps, une tendance à long terme de déclin physique continu de l’économie américaine s’est développée depuis 1968-1971, s’accentuant en particulier depuis 1987. Nous n’avions alors plus aucune protection contre la faillite de notre système bancaire commercial et mon projet de loi, largement soutenu dans bon nombre d’Etats des Etats-Unis, notamment par le biais de quelques gouverneurs, aurait empêché la crise d’échapper à tout contrôle. Cela aurait impliqué la réorganisation financière de nombreux comptes, mais cela aurait été fait de façon ordonnée et suivant la loi, et non de manière chaotique.

Nous nous sommes retrouvés entraînés dans un processus de chaos, parce qu’au lieu de résoudre ce problème, au lieu de fournir une protection aux gens qui vivent dans leur maison, au lieu de protéger les industries et d’autres bassins essentiels d’emplois, nous avons laissé s’installer le chaos, sous George W. Bush Jr. et aujourd’hui sous Obama. Et c’est encore le chaos qui règne.

Cependant, en raison de certains développements survenus entre-temps, il n’est plus possible aujourd’hui de faire ce que j’avais proposé en 2007. Nous sommes dans une crise générale qui, par un effet de réaction en chaîne, peut faire sombrer la planète entière. Etant donné que nous avons une quantité colossale de dettes, reposant sur des produits dérivés financiers, qui reposent eux-mêmes sur d’autres produits dérivés financiers, si le processus d’effondrement a lieu, il abattra la planète entière. Ceci pour une raison très simple : auparavant, lorsque nous avions un système d’Etats-nations souverains, jusqu’à 80 % de ce qui était nécessaire à notre survie était produit à l’intérieur du pays.

Avec le processus de mondialisation, nous n’avons plus cette sécurité. La Chine, par exemple, en est la victime. Elle s’est vue offrir la possibilité de produire à meilleur marché que ce qu’il en coûte aux Etats-Unis et elle a supposé que cet arrangement serait stable. Mais depuis peu, avec la chute du dollar américain, avec l’effondrement de l’économie financière des Etats-Unis, une réaction en chaîne a démarré, et la Chine à de bonnes raisons de se demander si elle sera capable de résister à cette explosion sans dommages sérieux.

Deux questions se posent : comment faire face au problème de l’économie, mais aussi comment traiter l’économie mondiale. Car nous devons assurer la stabilité entre certaines nations clés. J’ai identifié quatre nations comme étant absolument cruciales, et devant coopérer, parce que leur coopération, avec d’autres qui les rejoindront, permettra de procéder à la réorganisation de l’économie mondiale, en éliminant les produits financiers dérivés – il faut simplement les annuler, ce n’est que du papier sans valeur. Revenons à la dette honnête des nations, revenons aux critères de banques commerciales et créons du nouveau crédit pour remplacer la vieille dette sans valeur. En émettant du nouveau crédit et en lançant des programmes de production physique dans l’infrastructure et d’autres secteurs, nous pourrions, par accord entre Etats-nations, empêcher un effondrement général et lancer un véritable programme de reprise ordonnée. Ces problèmes auxquels nous sommes aujourd’hui confrontés seraient alors résolus.

Le problème est que le monde est dominé par des intérêts financiers, de nature essentiellement parasitaire. Nos industries, notre agriculture, nos infrastructures sont en déclin, partout au niveau mondial – particulièrement en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest. L’Europe centrale et l’Europe de l’Ouest sont de véritables désastres. Elles n’ont plus de sécurité nationale, ni de sécurité économique, et sont entièrement dominées par le système britannique établi dans le contexte de la chute de l’Union soviétique et de l’économie d’Allemagne de l’Est. A cette époque, les Britanniques ont réussi, avec le soutien de Mitterrand et de George H.W. Bush, alors Président des Etats-Unis, à imposer à l’Allemagne et à d’autres nations d’Europe de l’Ouest ou centrale des conditions destructrices. L’économie de l’Europe occidentale est aujourd’hui en faillite, à un point qui en devient désespérant. Elle pourrait être réorganisée, en suivant une procédure de banqueroute contrôlée, mais aujourd’hui, l’ensemble du système européen est désespérément en faillite – comme bien d’autres dans le monde.

Par conséquent, la tâche, telle que je l’ai définie, est que la Russie, les Etats-Unis, la Chine et l’Inde concluent un accord, en tant que groupe de pays, pour initier et forcer une réorganisation du système financier et de crédit international, par des accords à long terme du même type que ceux que Franklin Roosevelt avait lancés avant sa mort, en 1944, entre les principales nations. L’intention de Roosevelt aurait pu être réalisée dans les années qui suivirent et nous pourrions la réaliser aujourd’hui. C’est notre seule chance : soit nous le faisons, soit nous coulons. Si vous pensez qu’il existe une quelconque possibilité que le système actuel puisse passer l’année qui vient, en tant que système fonctionnel, qu’il n’y aura pas de crise générale, se poursuivant tout en s’aggravant, je peux vous garantir dès à présent qu’il n’y aura pas de reprise économique en aucun endroit de la planète, dans les circonstances actuelles.

Nous allons tout droit vers une désintégration générale, par réaction en chaîne, non pas seulement à cause de cette crise financière particulière, mais à cause de la mondialisation. Parce que dans ces conditions, toute nation est devenue si dépendante des autres que toute maladie économique, toute désintégration économique les emportera toutes, par une réaction en chaîne. A quelle vitesse, nous ne pouvons pas le déterminer à coup sûr. Mais le danger est bien là.

Maintenant, c’est donc une question politique : pouvons-nous réunir les Etats-Unis, avec une Présidence améliorée (et elle en a bien besoin), la Russie, la Chine et l’Inde, en un bloc de pays, chacun ayant des caractéristiques différentes ? S’ils le reconnaissent entre eux, ils s’adapteront les uns aux autres et respecteront les particularités de chacun. Le résultat de cette opération sera l’élimination du système monétaire mondial, qui a dominé la civilisation européenne depuis la guerre du Péloponnèse. Il ne faut pas confondre les systèmes impériaux du monde avec le Royaume-Uni, mais le système britannique est un système impérial. C’est un système impérial à cause du rôle qu’il joue dans le système monétaire international. Il n’existe plus aucune nation qui contrôle sa propre monnaie : nous avons un système monétaire international qui, lui, les contrôle toutes. Si vous contrôlez le marché monétaire, le système monétaire, alors vous contrôlez le monde.

Le système monétaire est aujourd’hui une plaie. Nous devons redonner les rênes des systèmes monétaires aux gouvernements souverains, à commencer par les principaux gouvernements – former une coalition entre ces gouvernements, qui s’accorde sur cette nécessité d’établir un système à taux de change fixes, entre systèmes nationaux souverains et réorganisés autour de leur propre monnaie, de leur propre système de crédit. Ces systèmes de crédit doivent être organisés ; mais, dans le cas de la Chine et d’autres pays, les remèdes qui existent aujourd’hui ne correspondent plus à ceux qui, pensions-nous, existeraient, ou que beaucoup pensaient pouvoir exister, il y a encore quelques années. Nous devons aujourd’hui penser en termes de création de crédit à long terme, à des taux d’intérêt de l’ordre de 1,5 à 2 %, parce que c’est ce dont nous avons besoin pour réaliser ce type de choses. La Chine aura besoin d’un développement à long terme sur 50 ans, pour atteindre l’état auquel elle aspire. D’autres pays sont dans une situation similaire. La plupart de l’Asie du Nord se trouve dans cette situation, de même que la Russie.

Nous devons donc aboutir à une discussion, une discussion honnête, pour déterminer quels sont nos objectifs. Si nous faisons cela, alors nous pouvons survivre.

Pour conclure, concernant le gouvernement Obama : aux Etats-Unis, depuis le mois d’août, nous assistons à un phénomène qui touche environ 80 % de la population, correspondant à ce que décrivait une personne célèbre, Rosa Luxemburg. C’est un phénomène auquel nous avons déjà assisté en Allemagne de l’Est, en particulier en 1989 : il s’agit d’une véritable grève de masse, du type décrit par Rosa Luxemburg. Non pas une grève générale, mais une grève de masse, où la majorité du peuple américain, de façon représentative, descend dans la rue et refuse d’écouter ses propres membres du Congrès, les condamnant en ces termes : « Vous autres membres du Congrès, taisez-vous ! C’est à nous de vous parler maintenant pour vous dire quoi faire ! » C’est cela une grève de masse, comme celle de 1989 en Allemagne de l’Est, une grève de masse du peuple qui se lève, épaule contre épaule, contre l’autorité, et qui dit : « Vous, taisez-vous ! Nous sommes le peuple. Wir sind das Volk ! Nous sommes le peuple. » C’est ce qui se passe aujourd’hui aux Etats-Unis : 80 % de la population en est venue à rejeter le gouvernement Obama.

Soit le gouvernement Obama est transformé et réorganisé, dans sa composition, soit nous aurons vraiment de gros problèmes. Parce que si les Etats-Unis ne sont pas capables de se réorganiser pour accomplir cela, je ne sais pas comment nous pourrons nous en sortir. Je sais qu’il y a un potentiel entre grandes nations ; que le Japon coopérerait, que d’autres nations coopéreraient immédiatement, une fois ce genre de chose lancé. Mais la balle est dans le camp des quatre grandes nations auxquelles j’ai fait référence, qui doivent prendre l’initiative de façon coordonnée. Si elles prennent l’initiative, je sais que le reste du monde suivra. Mais nous devons comprendre que nous sommes des nations différentes, avec des cultures différentes. Par conséquent, si nous parvenons à coopérer, malgré nos différences, alors nous devenons un modèle que le reste du monde peut accepter.

Merci beaucoup.


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  • Nenuphar • 25/10/2009 - 18:25

    Monsieur LaRouche a, à l’évidence, oublié de parler de l’Afrique, suivant en cela d’ailleurs tous les voleurs qu’il combat. Et pourtant c’est de ce continent que proviennent beaucoup de richesses nécessaires à faire tourner les usines, sans compter l’exploitation des hommes qui se fait sans vergogne sans évidente contrepartie, à supposer qu’une contrepartie soit en soit suffisante. Monsieur LaRouche comme pas mal de gauchistes défendent d’abord leur marmite, ce qui se comprend et ensuite, et seulement ensuite, s’ils parlent de l’Afrique, c’est juste pour faire bonne figure. Le monde va s’écrouler et alors ? Puisque ce Continent est déjà à genoux. Ce qui est défendu, mordicus est le confort occidental et surtout Étasuniens, pas autre chose. Il ne suffit pas d’y inclure la Chine, l’Inde et la Russie pour faire passer la pilule.

    • Bertrand Buisson • 25/10/2009 - 19:39

      Ne faites pas comme si vous n’aviez pas compris. LaRouche n’exclu personne et surtout pas l’Afrique. Si on le prend comme ça on pourrait aussi dire qu’il exclu l’Europe !

      Hors il n’exclut aucun des deux et même personne : "J’ai identifié quatre nations comme étant absolument cruciales, et devant coopérer, parce que leur coopération, avec d’autres qui les rejoindront..."
      L’alliance des 4 est un groupe de départ pour provoquer un changement du système économique. Citez-moi un pays souverain en Afrique qui ai un poids mondial...

      Si vous voulez voir ce que LaRouche propose pour l’avenir de l’Afrique, voyez ici :
      http://www.solidariteetprogres.org/article5405.html

    • Nenuphar • 25/10/2009 - 23:10

      Oh mais je ne fais nullement semblant. Je persiste à dire que l’Afrique est toujours mise à l’écart des décisions mondiales alors qu’elle représente quand même le 1/4 de la population. Vous affirmez que LaRouche et tant d’autres parlent de ce continent et juste après vous me questionnez sur le fait qu’il n’existe aucun pays africain qui ait un poids mondial. C’est vous qui le dites. Détrompez vous, si cet état de fait est patent c’est justement en raison du neocons qui ne sont pas (plus) seulement aux USA mais partout ailleurs et qui empêchent l’émergence de pays souverains politiquement afin qu’ils ne puissent contester les décisions des nababs de l’occident et économiquement afin de les maintenir dans un tel état de dépendance qu’ils ne soient plus qu’en position d’importer ce qui est produit dans le seul occident. Ce qui n’empêche pas le pillage des richesses de ce continent, sa pollution par des produits dangereux et le saccage de ses forêts.

    • cutcut • 26/10/2009 - 18:01

      C’est sûrement après une longue réflexion que Larouche s’est fixé sur ces 4 nations... qui sont les 4 plus grandes puissances économiques et démographiques mondiales. Quelle originalité. Point besoin d’une longue analyse pour deviner qu’en effet, les petits suivront les plus forts(auront-ils le choix ?) comme c’est d’ailleurs le cas aujourd’hui.
      Ainsi l’Afrique est invitée à suivre gentiment.
      J’ajouterai qu’il fait également l’impasse sur un deuxième continent pourtant particulièrement "actif" : l’Amérique du Sud.
      Bref, c’est bien sur un même mode de fonctionnement que Larouche mise, à savoir la marche du monde décidée par les plus grands, quand aux nations de second ou troisième rang, elles suivront de gré ou de force.
      C’est bien dommage.

    • Bertrand Buisson • 26/10/2009 - 20:39

      cutcut : votre conformisme à la pensée géopolitique est consternant.

      pourquoi ces 4 nations :

      1- parce qu’il faut un poids suffisant pour contrecarrer l’opposition des intérêts impériaux financiers à cette réforme du système.

      2- parce que si l’on attend que 180 pays se mettent d’accord on est pas arrivé. Dans la diplomatie comme dans la vie, les choses se font parce que certains les lancent.

      3- Cette alliance ne sera possible, et c’est dans cet esprit-là que LaRouche la pose, que si elle dépasse le jeu des intérêts égoïstes des nations pour s’orienter vers une réforme qui bénéficient aux autres et à tous. Je n’ai jamais vu LaRouche dire que cette alliance devrait imposer un système avantageux pour les quatre mais pas pour les autres, mais bien au contraire, puisqu’il s’agit de créer un cadre où chaque nation pourra contrôler sa propre monnaie et investir dans le développement de son peuple et de son territoire, à l’abri des rapaces et avec l’aide des pays plus avancés. Vous feriez mieux d’étudier le fond de sa proposition.

    • Bertrand Buisson • 26/10/2009 - 20:44

      Qu’il n’y ai pas de nations influente mondialement en Afrique n’est pas le fait de l’Afrique, mais c’est un fait autant que l’oppression et le pillage qu’elle subie. Donc je suis d’accord avec vous.

      Après, des pays comme l’Afrique du Sud, le Soudan ou le Sénégal auront un rôle à jouer pour le continent, mais si l’on veut parvenir à des conditions favorables au développement en Afrique, il faut un changement hors d’Afrique.

    • cutcut • 28/10/2009 - 11:48

      Cher Bébert, croyez bien que je m’y emploie.

      "à l’abri des rapaces et avec l’aide des pays plus avancés" est d’une belle naïveté, et je doute que LaRouche soit un naïf(encore que...). N’avez vous pas remarqué que les plus rapaces sont justement les pays les plus avancés ? autrement dit que les intérêts impériaux financiers sont les mieux représentés par ces pays ? Alors effectivement, si demain les EU, la Chine et la Russie décidaient de se battre pour le progrès, la liberté, les droits humains et toutes ces belles choses au détriments des intérêts financiers qui les gouvernent, nul doute qu’il y aurait des effets et j’en serais le premier enchanté. Mais actuellement, je ne suis pas sûr qu’un seul gouvernement sur la planète représente et défende les intérêts de son peuple, ils défendent tous avant tout leurs intérêts de gouvernants, en particulier ceux suscités.

      Sur votre 2, "Dans la diplomatie comme dans la vie, les choses se font parce que certains les lancent.", je vous rejoins, c’est pourquoi je pense que l’initiative d’un changement peut se faire indépendamment du poids et de la puissance de n’importe quel état, que c’est avant tout une question de volonté politique plus que pouvoir économique.

      Sur le fond, et je ne suis pas un spécialiste donc je ne peux m’attacher qu’à la logique de ses propositions, non à leur pertinence économique (mais je ne demande pas mieux que d’être éclairé) : inviter les nations à travailler ensemble(l’alliance) à pouvoir prendre leurs décisions de manière plus indépendante(l’indépendance monétaire), voilà qui présente quelque souci.

      Je vous laisse à votre anticonformisme de façade (qui est surtout un conformisme au LaRouchisme)et à votre consternation. N’hésitez pas à prononcer d’autres sentences :-)

    Répondre à ce message

  • cutcut • 22/10/2009 - 21:10

    "Mais nous devons comprendre que nous sommes des nations différentes, avec des cultures différentes."

    Si Obama a droit à sa petite moustache hitlérienne, il faut respecter la différence de la culture de ces grandes démocraties à la pointe du combat contre toutes les formes d’exploitation et d’oppression que sont la Russie et la Chine.

    Je me contenterai de vous renvoyer à cet article qui n’énonce rien de nouveau mais qui a l’avantage d’être concis et assez clair.

    http://www.inegalites.fr/spip.php?article1113

    Monsier LaRouche a-t-il pour ambition de remplacer ses ennemis locaux par leurs homologues étrangers ?

    Répondre à ce message

  • JeromeVoiture • 21/10/2009 - 12:36

    Après avoir évité, de justesse, une situation pire que la République de Weimar, puis le retour au Moyen-Âge, prévus par Larouche l’un pour l’an passé et l’autre pour octobre courant, sans qu’aucune de ses mesures "indispensables" ne soient prises, Larouche va une nouvelle fois ne pas sauver le monde d’un danger qui ne le menace pas.
    La classe ! Tous mes encouragements pour persévérer, on commence à bien rigoler ici.

    • repentance • 22/10/2009 - 12:39

      A quel prix votre confort de pensée a t’il été préservé ?

      La réponse vous l’aurez bientôt alors, ne criez pas trop vite victoire...

      ...qui plus est celle de la pensée unique qui juge de manières bien oppotune en faveur de l’aristocrassie financière, la nouvelle cours des rois financiers du vide.

    Répondre à ce message

  • petite souris • 21/10/2009 - 10:56

    Plus de 500 universitaires, politiques et responsables d’ONG de 60 pays on participé à cette édition 2009.

    Très étonnée ( enfin pas vraiment !) que la presse et les différents médias n’en parlent pas !!!

    De ce fait, il y a malheureusement encore du chemin à faire pour que nos dirigeants européens et les 4 grands dont parle LaRouche se mettent autour de la même table pour décider et agir pour le bien des peuples et des états-nations.

    Cependant 500 personnes pour changer le monde cela devrait être suffisant.

    • Pic et Puce • 21/10/2009 - 20:58

      Larouche ne prétend pas sauver le monde mais seulement proposer une solution pour mettre fin aux nuisances des 500 voleurs qui pillent la planète.

      Jusqu’au bout ils préserveront les apparences d’un système financier qui tourne à peu près correctement. Les politiciens eux-mêmes nous disent que nous sommes passés très près de la catastrophe l’an dernier. Au stade actuel soit on met le système à plat avec une liquidation de tout ce qui parasite l’économie réelle, soit on fait la guerre mondiale III pour que les mafieux continuent de prospérer sur les malheurs du monde.

      Que préfères-tu ?

    Répondre à ce message

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« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

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La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Jacques Cheminade
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