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John Maynard Keynes, un colonialiste anti-rooseveltien

Lors d’une conférence internet diffusée au niveau international depuis Washington le 12 mars dernier (voir ici), Lyndon LaRouche a répondu à la question suivante :

« Félix Rohatyn se présente comme un héritier de John Maynard Keynes. Récemment, il a même tenté de cacher son hostilité première à Franklin Delano Roosevelt (FDR) en disant qu’il fut un supporter du New deal (voir ici). Cependant, des questions restent en suspens. On ne peut pas prétendre défendre et Keynes et le New deal à la fois. Beaucoup de gens sont mal informés ou même dans certains cas des autorités mentent en ce qui concerne FDR et son système de Bretton Woods. Ils les qualifient de Keynésiens. Qu’en pensez-vous ? »

Lyndon LaRouche :

« C’est parce que les gens ne connaissent pas leur histoire. Il y a des gens en Europe, qui ont atteint l’âge adulte après la seconde guerre mondiale, qui ne connaissent pas leur histoire sur ce sujet là. Même certaines personnes que je respecte malgré cela comme économistes.

Ce qui s’est passé, c’est que Roosevelt convoqua la session de Bretton Woods sous son autorité en 1944. John Maynard Keynes et d’autres économistes britanniques importants participèrent aux débats. Keynes avait soutenu le fascisme en 1938, dans une partie de la première édition de son livreLa théorie générale. Et Keynes fit des propositions. Roosevelt, cependant, n’avait pas l’intention de suivre ce dernier. Roosevelt n’a pas soutenu Keynes. Roosevelt était explicite : « Quand la guerre sera finie, Winston » (en parlant à Churchill) « il faudra mettre un terme à l’Empire britannique. »

« Le système keynésien est basé sur l’Empire britannique. Keynes était un fasciste. C’est son affiliation naturelle comme il le dit dans l’édition allemande, la première édition de sa théorie générale publiée en 1938 à Berlin. Il disait qu’il préférait avoir son livre publié en Allemagne nazie car il serait mieux reçu et plus facilement mis en application que dans un pays démocratique. Et en cela, il avait raison.

« Bien, voici ce qui arriva. Lorsque Roosevelt mourut, Truman vint au pouvoir et Truman était un sagouin. La question principale était celle-ci : la politique de Roosevelt était : « Winston quand cette guerre finira, nous n’allons pas continuer à avoir un Empire britannique. Nous allons libérer ces gens et les aider à se développer et à avoir leurs propres gouvernements indépendants. » Et Roosevelt, sur cette question avait déjà des propositions spécifiques, comme il le montra au Maroc. Tout au long de la guerre cette question fut sur la table.

« Personnellement, je fais parti de cette tradition, de par différents réseaux de la période pré-rooseveltienne, qui comme le Général Donovan, chef de l’OSS, et d’autres, étaient dévoués aux intentions de Roosevelt pour la période d’après-guerre. Et alors que Roosevelt était sur le point de mourir, au début de son quatrième mandat, Donovan vint le rencontrer dans son bureau et lorsqu’il sortit, son visage était décomposé, il dit à un de mes amis qui était alors à ses côtés : « C’est fini. C’est fini. » Ce qui voulait dire que le programme de Roosevelt pour l’après guerre qui avait été le principal moteur de tous les vrais patriotes américains était condamné. Ils comprenaient que ce serait maintenant les britanniques qui prendraient le dessus.

« Ce qui arriva, c’est que Truman adopta la politique britannique de ne pas encourager la libération des colonies, mais bien plutôt de rétablir le colonialisme. C’est exactement ce que Truman fit. Et sous ces conditions, l’intention de former les Nations Unies et le système de Bretton Wood fut trahie, car l’intention de départ était celle de libérer les nations colonisées, grâce à de grands projets d’infrastructure et d’autres choses qui auraient permis le développement de ces nations. L’idée était de les protéger lors du passage de leur statut de pays colonisé à celui d’Etat Nation souverain. Une fois que ceci serait fait, souvenez-vous, l’intention de Roosevelt était de faire une politique de conversion de ce qui avait été la plus grande machine économique de guerre jamais développée, et ainsi de lancer de grands projets d’infrastructure et des programmes de développement pour libérer les nations et les peuples colonisés et leur permettre d’atteindre une véritable indépendance. Mais dans le nouveau contexte de la présidence Truman, le but du système de Bretton Woods fut trahi. Il n’était plus question de liberté. Si vous vous souvenez de cette période, ou tout du moins si vous l’étudiez, car la plupart d’entre vous ne l’ont pas vécue, vous vous rappellerez de toutes les guerres pro-coloniales auxquelles les Etats-Unis ont apporté leur soutien, comme en Indochine, en Indonésie, à d’autres endroits… En Afrique, où ils menèrent une politique abjecte qui continue aujourd’hui. La politique américaine vis-à-vis de l’Afrique est inacceptable. Elle est meurtrière, délibérément ! Sous Nixon, la situation empira. Ce fut du colonialisme pur et simple. Ainsi, le système de Bretton Woods tel que conçu par Roosevelt, ne fut pas mené à bien.

« Ainsi dans l’après-guerre, les anglais exerçant un contrôle de plus en plus grand sur la stratégie anglo-américaine, les politiques menées s’approchèrent de plus en plus de celles du discours de Keynes de 1944. Encore une fois, l’intention de Roosevelt n’était pas keynésienne. Par contre, celles des britanniques et de Truman l’étaient. Et c’est ce dont nous avons hérité.

Avons-nous fait quoi que ce soit d’autre que du néo-colonialisme, pour éliminer le colonialisme ? Quelle est notre politique pour l’Afrique ? Quelle est la politique américaine, vis-à-vis du comportement des anglais au Zimbabwe ou dans d’autres pays ? Quelle est la position américaine sur le Sommet UE-Afrique de Lisbonne ? Les Etats-Unis sont les ennemis de l’Afrique Noire. Les Etats-Unis sont les ennemis de l’anticolonialisme, parce que nous croyons dans le libre-échange et le système de libre marché, libre pour voler et libre pour échanger les gens. Libre pour échanger les gouvernements. Quel est le modèle de gouvernement que nous encourageons ? « Nous n’approuvons pas le votre car les anglais ne vous aiment pas. Nous n’approuvons pas votre gouvernement car il ne soutient pas nos politiques. » C’est là notre problème.

« Voici ce qui est réellement en jeu avec la question de Keynes. Les politiques de Keynes étaient basées sur une banque centrale, dont il parle généralement dans tous ces travaux. Il n’y a pas de mystère. C’est un banquier central, dans un système de banque centrale, système intrinsèquement opposé à ce que le système de la Réserve fédérale devait être conformément à la Constitution américaine et à sa conception des politiques économiques. Voilà l’enjeu. »

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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