Le 22 novembre 2013, hommage au président John Fitzgerald Kennedy fut organisé à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, avec une représentation du Requiem de Wolfgang Amadeus Mozart par la chorale de l’Institut Schiller à l’église de Vienna, en Virginie.
Introduction de Matthew Ogden
Le Requiem de Mozart avait été joué en mémoire du président Kennedy après sa mort, pour sa femme et sa famille à la cathédrale de Boston. (...) Mozart lui-même est décédé avant d’avoir pu achever cette œuvre, sa dernière composition. De la même manière, la vie de Kennedy fut brutalement menée à son terme avant qu’il ait pu compléter sa tâche, qui demeure toujours inachevée. C’est là la raison pour laquelle nous avons décidé d’honorer sa mémoire ce soir, avec une œuvre où non seulement il est promis que la justice prévaudra en fin de compte, que tout ce qui est caché finira par être révélé, et qu’aucun acte ne restera impuni. Mais qu’aussi, même si nous devons mourir, la vie ne s’arrête pas : la mortalité est la condition de notre chair, pas de notre esprit. Comme l’a dit le président Kennedy, « Un homme peut mourir, les nations peuvent s’élever et chuter, mais une idée continue à vivre. Les idées sont endurantes, elles ne connaissent pas la mort ».
Il en va de notre responsabilité, à nous qui sommes en vie, de faire revivre l’esprit de Kennedy aujourd’hui. Le concert de ce soir vise à nous réengager envers les principes qu’il mit en avant au cours de sa présidence : la paix, le progrès, la capacité à imaginer l’avenir tel que nous le léguerons à notre postérité, dans notre pays et pour le monde entier.
Nous avons reçu plusieurs messages de salutations pour notre concert de ce soir, en provenance du monde entier. (...) J’aimerais partager avec vous l’un de ces messages, qui je crois aurait fait plaisir au président…