5 mai 2011 (Nouvelle Solidarité) – Dans une déclaration du 30 avril, la présidente du parti allemand Büso expose et dénonce l’intention du gouvernement Merkel non seulement d’accélérer la sortie définitive de toutes les formes d’énergie nucléaire, y compris la fusion, mais aussi d’en finir avec la société industrielle en tant que telle. En effet, le plan prévoit l’élimination progressive, d’ici 2050, de toutes les sources fossiles (charbon, pétrole, gaz), mettant l’Allemagne entièrement à la merci de sources d’énergie « renouvelables ».
Ce virage radical, qui priverait le dernier bastion industriel européen d’un approvisionnement énergétique fiable, est préconisé dans un mémorandum présenté par le Conseil consultatif sur les Changements environnementaux globaux (WBGU), intitulé Un monde en Transition – contrat social pour une grande transformation. Le WBGU l’a rendu public le 7 avril, suite à la véritable psychose créée par les médias après l’accident nucléaire de Fukushima. Si de nombreux gouvernements du monde ont réagi à cet accident en réaffirmant leur intention de développer et d’améliorer le nucléaire civil, celui de Berlin a décidé d’adopter les recommandations du Conseil comme fondement de sa nouvelle politique énergétique et scientifique, qui sera annoncée le 17 juin prochain.
Le WBGU est présidé par Hans Joachim Schellnhuber, un agent notoire de l’Empire britannique qui dirigea, de 2001 à 2004, l’unité de l’East Anglia University chargée de la propagande sur le réchauffement climatique, qui fut au cœur du « ClimateGate », une falsification à grande échelle des données climatiques qui ont servit de base à la fraude du réchauffement climatique. En récompense il fut adoubé en 2004 Commandeur de l’Empire britannique par la Reine Elizabeth 2. Depuis 2005, il est le principal conseiller scientifique de la chancelière Merkel.
Mais ce n’est pas qu’un problème allemand : soumis à soixante années de culpabilisation collective et de culte de l’irrationnel, le pays est à nouveau vulnérable à une nouvelle idéologie anti-humaine et représente une porte d’entrée idéale pour imposer une éco-dictature européenne et mondiale. Le projet du WBGU recommande au gouvernement allemand de consacrer tous ses efforts diplomatiques et ses ressources financières à la création d’un Conseil du développement durable, sous l’égide de l’ONU, doté de pouvoirs quasi dictatoriaux et chargé d’interdire progressivement l’utilisation du charbon, du pétrole et, bien sûr, des technologies nucléaires, en dépit du nombre de morts que cela provoquerait inévitablement dans le monde.
Helga Zepp-LaRouche souligne que ce rapport « passé inaperçu aux yeux du public » est comparable à la politique de Gleichschaltung imposée dès 1933 par Hitler pour faire marcher l’Allemagne au pas nazi grâce à un vaste lavage de cerveau. Ce « Léviathan vert » est un programme de « suicide collectif de l’espèce humaine » pour ce qu’elle à de différent de l’animal : sa capacité à créer, à transformer la nature et rendre le monde plus accueillant pour plus de gens. Avec leur programme de décarbonisation totale, ils veulent revenir à une base énergétique qui soit qualitativement et quantitativement égale à l’ère pré-industrielle, explique-t-elle, « ce qui veut dire de redescendre à un potentiel démographique d’environ 2 milliards de personnes » .
Le rapport est disponible au public sur le site de la WBGU et Helga Zepp-LaRouche appelle « tous les citoyens à le lire par eux-mêmes pour ne pas refaire la même erreur qu’avec un certain ouvrage publié en 1925 et que personne n’avait pris au sérieux ». Pour tuer dans l’œuf ce projet d’éco-dictature, elle propose d’organiser d’ici le 17 juin une « journée de résistance nationale allemande » et de lancer de toute urgence un « débat honnête et ouvert entre scientifiques, défenseurs d’une société productive et autres » sur l’utilisation de la science pour surmonter les défis posés à notre société.
Nous publierons en français dans les prochains jours cet appel d’Helga Zepp-LaRouche qui s’adresse à tous les citoyens du monde.
Lire aussi :
- Fukushima : la France doit reprendre son programme civil de fusion par laser
- Japon : n’avoir peur que de la peur elle-même
# petite souris
• 05/05/2011 - 16:57
2 milliards d’individus sur terre !
Soit !
Prenons-les au mot !
Quels sont ceux qui auront le droit de vivre à peu près agréablement ?
Quels sont ceux qui devront les servir pour cultiver les champs cueillir les fruits, élever des animaux de boucherie ... et de trait
Quels sont ceux qui devront aller couper du bois pour se chauffer et cuisiner ? Excusez-moi, faudra laisser vivre les forêts !
Quelles sont les minerais qui ne seront plus extraits des entrailles de la terre ?
Quels seront les bâtiments qui seront détruits parcequ’il n’y aura plus d’électricité pour les ascenseurs ni pour la climatisation ?
Comment se fera le transport des personnes et des marchandises lorsqu’il n’y aura plus de kérosène pour les avions et d’énergie pour les trains et les voitures ?
Excusez-moi encore ! mais bon sang mais c’est bien sûr ! Les ouvriers des usines de vêtements et chaussures habiteront sur le lieu d’exploitation pour être davantage corvéables, les paysans dans les fermes des belles demeures, les artisans reviendront en ville
En un mot comme en cent qui seront les "esclaves" des autres et comment seront-ils choisis ???
enfin du moment qu’on laisse traîner des morceaux de fromage....
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# edith
• 05/05/2011 - 12:42
Tous des fous ! Construisons des hôpitaux psychiatriques ,cela pour le bien de la science et de l’homme ! Ne pas s’étonner que les gens soient pessimistes quand ils voient les dirigeants et autres débiles faire les gignols dans les médias ! comme le dit COCTEAU "il ne faut jamais regarder quelqu’un qui dort.C’est comme si on ouvrait une lettre qui ne nous est pas adressée" En un mot BASTA !!!
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