Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

31 mars - Sainte-Soline : empoisonner la contestation sociale par la violence ? Lire 29 mars - Contre l’écologisme — Pour une croissance au service de l’environnement Lire 28 mars - Cheminade : l’avenir du monde se construit avec la Chine Lire
AccueilNotre actuPartenaires
Brèves

Helga Zepp-LaRouche : contre le Club de Rome, le Club de la vie !

Nous présentons ici un deuxième extrait de la déclaration de candidature d’Helga Zepp-LaRouche, présidente de notre parti frère, le Bürgerrechtsbewegung Solidarität (Büso, Mouvement des droits civiques-Solidarité), et candidate à la chancellerie allemande aux élections fédérales du 27 septembre. Le texte complet est disponible en allemand sur le site du Büso et en anglais sur le site du LaRouche Political Action Committee (LPAC).

Dans les premières décennies de l’après-guerre, sous le choc des atrocités commises par le national-socialisme, dominait un consensus international pour que l’on ne tolère jamais plus l’euthanasie. « Plus jamais ça », fut pendant longtemps le credo de cette opposition de principe.

Ainsi, lors de la période de reconstruction, en dépit des privations matérielles résultant d’une Allemagne réduite en lambeaux suite aux ravages de la guerre, un vecteur d’optimisme prévalait. Une volonté tenace de la part du peuple allemand et une politique économique fondée sur des principes sains fit alors naître en un temps record ce que la Terre entière allait reconnaître comme « le miracle économique allemand ». Notre système de santé se développe jusqu’à devenir l’un des meilleurs au monde. C’est également une époque où, à l’ONU, on parle régulièrement de telle ou telle « décade de développement », partant de l’idée que la plupart des pays du Sud peuvent rattraper rapidement leur retard en développant agriculture et industrie.

Cependant, un changement de paradigme politique, culturel et économique advint à la fin des années soixante et en dernière analyse, c’est là qu’il faut chercher les origines de la crise actuelle. 1968 n’est pas seulement l’année qui voit naître les soixante-huitards, mais la date de naissance d’une des principales armes de propagande de l’oligarchie promouvant ce changement paradigmatique : le Club de Rome (CdR).

Avec des moyens financiers quasi-illimités, le CdR publie d’innombrables livres, dossiers et articles dans plusieurs douzaines de langues, affirmant que le problème du Tiers-monde n’est pas le sous-développement, mais sa surpopulation. Avec la thèse « Halte à la croissance ? », le CdR tente alors de convaincre le monde que l’on va fatalement vers l’épuisement des ressources.

Pourtant, les deux auteurs de ce pamphlet, les professeurs Meadows et Forrester du Massachusetts Institute for Technology (MIT), avouèrent par la suite que leurs modélisations informatiques étaient en réalité paramétrées pour démontrer une « vérité » décidée d’avance. Pour ce faire, ils écartèrent consciemment les progrès scientifiques et technologiques de leurs équations. Or, c’est précisément ces progrès qui définissent une « ressource naturelle » de ce qui n’en est pas une. C’est à partir de là que les fondements idéologiques pour la création du mouvement vert furent établis.

En quelques années, l’être humain ne fut plus considéré comme un individu créateur, capable d’accroître, l’espérance et la qualité de vie grâce à des découvertes scientifiques et à leurs applications dans la production. Petit à petit, l’image de l’homme fut dénaturée, il devint facteur de pollution pour un environnement dont il épuise les ressources ; bref, une créature dont il vaut mieux réduire le nombre.

En 1974, à Bucarest, lors de la conférence des Nations unies sur la population à laquelle j’assistai, la thèse de la « surpopulation » défendue par John D. Rockefeller III fut ridiculisée par toutes les ONGs comme étant un bébé de Rockefeller.

Mais la mise en œuvre, la même année, du National Security Study Memorandum 200 (NSSM 200), rédigé par Henry Kissinger, à l’époque Conseiller national à la sécurité du président Richard Nixon, vise précisément à imposer cette politique. Le NSSM 200 affirme sans détours que les ressources naturelles de la planète représentent un intérêt stratégique pour les Etats-Unis. Ce pays s’octroie donc le droit de contraindre d’autres pays à réduire leur population — si besoin, au moyen de l’arme alimentaire.

Au début des années 1980, la propagande des croisades menées par le CdR, le World Wildlife Fund (WWF), la Commission trilatérale ou encore le Bilderberg ainsi qu’une myriade de centres de réflexion sous les auspices de l’oligarchie, a déjà provoqué un tel impact dans les esprits que le principe de l’inviolabilité de la vie humaine et la dignité de tous les êtres humains vivant sur la planète est déjà éclipsé par une notion comptable de calculs coûts/efficacité. Ainsi, les thèses sur la surpopulation et la pénurie des ressources ont façonné une vision darwinienne du monde et un racisme latent dans l’esprit et le cœur d’une partie grandissante de la population mondiale.

Le droit à la vie

En 1982, face à cela et explicitement comme antithèse du CdR, j’ai fondé le Club de la vie dont le but était, et reste, de défendre l’image humaniste et chrétienne de l’homme, distincte de toute autre forme de vie par sa capacité de raison créatrice. Le cardinal-philosophe Nicolas de Cues, que je chéri comme un trésor, est le véritable fondateur de la science moderne et de l’Etat-nation souverain. Il définit l’homme comme une imago viva Dei, image vivante du créateur, capable d’imiter les qualités les plus nobles du Dieu créateur et ainsi de perpétuer le processus de la création.

La dignité inviolable de l’homme résulte de ces caractéristiques uniques que Nicolas de Cues nomme la vis creativa et qui permettent à l’homme d’être capax dei, c’est-à-dire qu’il a la capacité de participer en Dieu par l’activité créatrice. Pour cette raison, l’homme est le couronnement de la création comme l’affirme le livre de la Genèse (1:26) et pas seulement l’intendant de la nature ou un simple singe évolué. L’homme est l’unique forme de vie qui, par son appréhension créative des lois de l’univers physique, peut soutenir un progrès scientifique et technologique permanent. Quand ce progrès s’applique aux processus de production, la productivité du travail s’accroît ce qui augmente d’autant les capacités de production, le potentiel de peuplement ainsi que l’espérance et la qualité de vie.

De cette image de l’homme, dont dérivent la capacité humaine d’un amour désintéressé pour son semblable (l’agapè) et le libre arbitre, découle le droit inaliénable à la vie humaine dans toutes les phases de son existence. La seule institution capable de protéger ce droit humain est l’Etat-nation souverain qui doit s’engager à promouvoir l’intérêt général, c’est-à-dire, le potentiel de chaque citoyen dans son humanité essentielle.

C’est précisément ce principe de droit, ce droit inviolable et inaliénable de l’homme qui est protégé par l’article 1 de la Loi fondamentale (constitution) allemande, et heureusement, la Cour constitutionnelle fédérale de Karlsruhe, par son verdict sur le Traité de Lisbonne, a identifié ces principes de droit, en supplément de l’article 20 qui définit l’Allemagne comme un Etat social, comme intangibles.

Depuis vingt-sept ans, dans ses publications et colloques, le Club de la vie défend ce droit inaliénable de la vie lors de chaque tournant significatif visant à diluer ou abroger ce droit. Qu’il s’agisse d’arguments sophistes tels ceux du bio-éthicien Peter Singer ; de l’euthanasie aux Pays-Bas ; des diagnostics pré-implantatoires (permettant de connaître les caractéristiques génétiques d’un embryon) ; de la suspension de l’alimentation artificielle des comateux ; du suicide médicalement assisté ou du testament biologique ; le Club de la vie a toujours cherché à défendre la vie avec des mises en garde contre l’immense danger de s’engager sur une pente savonneuse, si l’on altère les lois qui la protègent.

Depuis 1992, le système sanitaire allemand connaît une dégradation dramatique résultant du pacte conclu entre Horst Seehofer, à l’époque ministre de la santé, et l’expert des affaires sociales du SPD, Rudolf Dressler. Ceci fit qu’on imposa une politique de maîtrise des dépenses, provoquant une compétition entre les secteurs privé et public, et même entre les différentes caisses d’assurance maladie publiques. Ces politiques ont ouvert la voie à la pensée comptable en termes de coût/bénéfice. Depuis lors, un sous-financement systématique et une pénurie de l’offre de soins, scandaleux et potentiellement mortel, a vu le jour conduisant à des politiques d’euthanasie (que l’on cache), au rationnement des soins et au triage des patients. En conséquence, l’accès aux soins se retrouve donc au niveau à celui du tiers monde pour une partie de la population, suivant l’expression employée par une nonne catholique.

Depuis longtemps, la tendance va vers une tarification forfaitaire des médecins, permettant d’écarter les patients les plus coûteux. Ainsi le patient ne se trouve plus traité en tant que personne, mais comme appartenant à un groupe de malades rentables. Toute cette politique a d’abord été mise en place par un gouvernement CDU-CSU-FDP puis reprise par le gouvernement SPD-Vert et ensuite par la Grande coalition actuellement au pouvoir.

Si l’offensive menée par les fonds « sauterelles » [hedge funds] contre le secteur de la santé atteint son objectif, les cliniques et assureurs privés mettront en coupe réglée les hôpitaux publics et mettront fin aux pratiques médicales habituelles. Dès lors, l’accès au soins sera fortement réduit pour bon nombre de patients – un quart et ensuite un tiers, voire plus – ce qui impliquera la réduction de leur espérance de vie.

Si le krach financier entre dans sa prochaine phase, toute l’Allemagne risque de finir avec un système sanitaire digne de Calcutta, en Inde. Quand le professeur Jörg-Dietrich Hoppe, président de l’Association médicale allemande, lors de la récente convention de son mouvement à Mayence, dit que l’on assiste déjà au rationnement caché des soins et que cela mérite un débat public afin de décider s’il ne faut pas allouer plus de moyens à l’infrastructure médicale, la ministre de la santé Ulla Schmidt s’est indigné, déclarant que cette proposition était plutôt inhumaine.

Cependant, la vérité est qu’avec la politique de Mme Schmidt et sa réforme de la santé, nous subissons déjà un sous-financement manifeste dans ce domaine, ce qui est inhumain parce que les plafonds imposés aux coûts impliquent soit une baisse de la qualité des soins ou des surcoûts à la charge des malades — bien qu’ils aient cotisé toute leur vie. Par ailleurs, on fait comprendre aux médecins libéraux qu’ils feraient mieux de se constituer un petit contingent de patients rentables au lieu de dispenser des soins à de coûteux patients, notamment ceux souffrant d’affections chroniques. Dans les hôpitaux, la situation est similaire : des lits restent vides par manque de personnel et je pourrais citer encore beaucoup d’autres exemples !

Bien que situation allemande ne soit pas aussi horrible qu’en Angleterre, où la Haute autorité de la santé (NICE) et des programmes tels que le Quality Adjusted Life Years (QALY) mettent brutalement fin aux traitements médicaux pour certaines catégories d’âges de sujets et de patients, ou celle des Etats-Unis où la réforme d’Obama vise à réduire les coûts de la santé de 30%, ne nous voilons pas la face : nous autres allemands, ne sommes pas bien loin derrière !

Nous ne devons tolérer d’aucune façon l’argument suivant lequel quand le chômage et les dépenses de l’Etat explosent, peu de ressources financières restent disponibles : des coupes dans les dépenses seraient donc incontournables. Les centaines de milliards offerts aux banques sur un plateau d’argent ne doivent d’aucune façon conduire à des réductions budgétaires pour la santé des malades comme l’exige sans façon Peter Orszag, le directeur de l’Office of Management and Budget (ministère du Budget) américain. En Allemagne, nous devrions faire particulièrement attention quand on nous propose des critères comptables de coût/bénéfice dans le domaine de la santé.

Après la guerre, lors du procès contre les médecins nazis à Nuremberg, le docteur Leo Alexander, conseiller médical de la Cour, souligne dans ses notes qu’en dernière analyse, c’est la pensée utilitariste Hégelienne qui est à l’origine de la politique d’euthanasie en Allemagne nazie.

En 1949, il écrit dans le New England Journal of Medicine : « peu importe les proportions que ces crimes prirent par la suite, il devenait évident pour tous ceux ayant menés l’enquête qu’elles commençaient petites. Les débuts n’étaient initialement que des changements légers de priorités en ce qui concerne l’attitude de base des médecins. Cela commença avec l’acceptation, essentielle dans le mouvement pour l’euthanasie, qu’il existe quelque chose comme une vie « indigne d’être vécue ». Initialement, ce jugement n’allait qu’à ceux frappés de maladies graves et chroniques. Graduellement, on inclua dans la même sphère les individus socialement improductifs, les personnes idéologiquement ou racialement non désirées et enfin tous les non-Allemands. Cependant, il est important d’avoir conscience que toute cette tendance commença par l’attitude envers les malades incurables. Ainsi, c’est ce changement subtil de l’attitude des médecins qu’il faut examiner. »

Ce changement subtil des priorités est déjà de mise en Allemagne. Il ne vient pas des médecins, mais deséconomistes de la santé qui intègrent des évaluations coût/bénéfice dans le budget et des investisseurs sans scrupules qui voient le secteur de la santé comme la prochaine vache à lait, capable de leur fournir du cash pour spéculer.

Si ce n’est plus le serment d’Hippocrate et le droit inaliénable à la vie qui définissent la relation médecin/patient, nous nous engageons alors sur une pente savonneuse avec impossibilité d’en sortir en période d’effondrement économique.

Ce qu’il se passe actuellement en Californie donne un aperçu de ce danger. Après que « Terminator » Schwarzenegger eut brutalement coupé les budgets, plusieurs patients atteints de maladie chronique et totalement désespérés, ont pris la parole devant des caméras, affirmant que sans le rétablissement d’urgence de leurs traitements, ils mourraient d’ici quelques jours.

En France, l’Association des médecins urgentistes de France (AMUF) collecte des signatures pour résister contre les dernières directives de la loi Bachelot — qu’impose le président Sarkozy — en évoquant les préceptes dictés par le Conseil national de la résistance (CNR). Au nom de ces valeurs, les urgentistes affirment clairement qu’« Aucun patient n’est une marchandise, nos hôpitaux ne sont pas des entreprises où un pseudo PDG pourra demain décider quels sont les bons et les mauvais soins, quel est le projet médical que les médecins "à la botte" devront mettre en œuvre. »

La loi récemment votée par le Parlement et le Sénat allemands en ce qui concerne les directives pour les patients en fin de vie n’est qu’une expression de ce changement subtil d’attitude. Cette loi, qui permet au malade de donner des instructions sur son traitement (testament biologique) en fin de vie lorsqu’il aura perdu conscience, n’est en réalité que l’expression de ce processus sur l’échelle de valeurs distordues définie par ce changement paradigmatique (comme l’analysis situs).

Dans une situation sociale où l’on fait comprendre aux personnes âgées qu’elles ne sont que du ballast démographique et qu’elles gâchent l’avenir et le niveau de vie des jeunes, une pression insoutenable s’exerce sur cette génération pour qu’elle cesse d’être un fardeau pour sa progéniture.

Naturellement, le droit à l’autodétermination est un bien précieux et la crainte de perdre son autonomie en vieillissant mérite d’être prise en considération. Cependant, c’est la maladie qui est l’ennemi de cette indépendance. Des études existent prouvant que les gens frappés de maladies incurables peuvent avoir une attitude complètement différente et se confier aux autorités sanitaires quand la situation le demande. On a aussi démontré qu’un grand nombre de signataires detestaments biologiques, le font très souvent faute de soutien social.

Ne serait-il pas plus avantageux pour le respect de la dignité humaine, de réformer la société de telle façon que dans un environnement façonné par le souci pour l’autre, tout un chacun puisse être épaulé ? Dans un de ses premiers sermons, le pape Benoît XVI exprime son inquiétude devant le développement d’une « culture de mort » et l’acceptation croissante de l’euthanasie. Cependant, même si le testament biologique du patient ne va pas jusqu’à l’euthanasie active comme c’est le cas aux Pays-Bas ou jusqu’au tourisme de la mort conduisant certains malades à Zürich, en Suisse, pour s’y faire euthanasier, la bonne question à se poser est : pourquoi une majorité de parlementaires allemands, au pire moment d’une crise économique sans précédent, est tellement pressé de voter une loi impliquant, rappelons-le, des économies financières.

Ce sont ainsi les premiers pas sur la pente savonneuse. Si vous élisez au parlement des représentants de notre parti, le Büso, nous aurons la possibilité de faire machine arrière sur cette privatisation du secteur de la santé et de le protéger comme la loi l’exige. Une fois rétabli le plein emploi dans une économie productive, nous aurons parfaitement les moyens de garantir un système de santé d’une aussi bonne qualité que celui dont nous disposions jusqu’en 1992.

Article : Helga Zepp-LaRouche : refaisons de l’Allemagne le pays des poètes et des penseurs !

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
Approfondir

Refonder l’Europe

L’Europe n’est pas l’Union européenne (UE) ! L’UE est devenue la caricature destructrice de ce que devrait être une Europe progressant dans l’intérêt mutuel des peuples et des nations qui la composent. C’est pourquoi il faut la dissoudre.

En savoir plus

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard