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Les écrits de Lyndon LaRouche

Au-delà de la reconversion du secteur automobile

Dans un éditorial rédigé le 26 novembre pour l’Executive Intelligence Review (EIR), Lyndon LaRouche déclare que si les Américains laissent détruire leur industrie automobile, leur pays sera réduit, pratiquement du jour au lendemain, au niveau d’un pays du tiers monde. La perte serait particulièrement sévère sur deux fronts : les capacités en machines-outils et les emplois productifs et hautement qualifiés.

« La perte des usines automobiles provoquerait un désastre économique » pour les collectivités locales et les Etats concernés. Ceci pourrait à son tour déclencher une réaction en chaîne « pire que celle provoquée par l’attitude stupide du président Herbert Hoover face au krach de 1929, son programme ayant provoqué une contraction de moitié de l’économie américaine entre 1930 et mars 1933 ».

Selon LaRouche, « réduire le nombre d’emplois et de sites de production n’est pas une alternative raisonnable ». La solution viendrait plutôt de la diversification. Certes, il faut « accepter de réduire le nombre d’automobiles produites par les constructeurs américains », mais en même temps, « cette activité doit être immédiatement remplacée par la production d’autres catégories de biens de très haute qualité technologique, dont la conception et la production pourraient être réalisées à l’aide des capacités en machinesoutils de l’industrie automobile ». Dans ces catégories s’inscrivent les systèmes de transports en commun et les réseaux de production et de distribution d’électricité.

« Le gouvernement fédéral, entre autres, doit intervenir d’urgence, afin d’éviter l’effondrement non seulement de l’industrie automobile, mais aussi des collectivités locales dont l’existence en dépend ». Mais les problèmes ne s’arrêtent pas là.

En effet, face à la crise financière, le nouveau président de la Réserve fédérale menace de faire marcher à volonté la planche à billets, « ce qui rappelle aux banquiers rationnels le processus d’hyperinflation en Allemagne en 1923. Nous sommes au bord du plus grand effondrement financier de l’histoire, si le gouvernement américain ne change pas rapidement de politique. »

A court terme, dans le cadre d’une réorganisation financière, « les banques doivent rester ouvertes, même celles ayant d’énormes problèmes en matière de produits dérivés. Sur ce plan, le gouvernement pourrait faire le nécessaire, mais il ne pourra pas le faire longtemps sans investir massivement dans la production physique de l’infrastructure économique de base. » Ces investissements encourageront de nouvelles lignes de produits, conceptualisés dans le secteur de la machine-outil, qui réactiveront tout le secteur industriel de qualité et remettront l’économie sur la voie du plein emploi.

« Le problème ne se cantonne pas à éviter simplement l’effondrement de l’industrie automobile. (...) Nombre d’entre nous, au Congrès et à d’autres niveaux de responsabilité, sommes de plus en plus conscients de la nécessité d’une rapide intervention à grande échelle pour enrayer la chute et faire repartir l’économie nationale. Les effets de Katrina ne sont qu’un exemple de la nécessité de changer la politique économique de notre nation. »

En conclusion, LaRouche annonce que de son côté le magazine EIR contribuera aux efforts d’éducation populaire et de conceptualisation économique nécessaires pour sauver l’économie américaine et même au-delà.

LaRouche répond à Ford

Voici le texte, légèrement abrégé, de la lettre ouverte adressée par Lyndon LaRouche à William Ford, PDG de l’entreprise Ford Motors, le 23 novembre dernier.

Je voudrais non seulement vous exprimer mon vigoureux soutien à la déclaration que vous avez faite au National Press Club le 22 novembre 2005, mais également présenter des mesures d’urgence qui sont à la fois faisables et nécessaires. Ce sont des mesures d’assistance essentielles que notre gouvernement doit prendre afin d’empêcher une catastrophe imminente pour l’avenir économique des Etats-Unis, pays qui reste, malgré tout, le pivot et l’espoir d’une reprise économique générale, dans un monde frappé de plein fouet par la crise. (...)

Depuis le changement d’attitude de notre classe dirigeante, remontant à la période 1964-1981, nous sommes passés du statut de machine productive la plus puissante que le monde ait jamais connue, à celui d’ » économie de services » utopique et post-industrielle, totalement ruinée. C’est une évidence si l’on présente, sous forme d’animation informatique chiffrée, le déclin des caractéristiques physiques de notre économie nationale, comté par comté, au cours des dernières décennies.

Comme l’implique votre déclaration, l’industrie automobile représente, pour l’essentiel, la principale composante des capacités de construction de machines-outils de notre République, de pair avec celles du secteur aérospatial. Si nous démantelons cette capacité spécifique, nous ne serons plus qu’un vestige de ce que nous étions, comparable à un pays du tiers monde. Toutes les collectivités locales, directement et indirectement frappées par ce démantèlement, subiront la dépression économique.

Ce ne sont pas les automobiles qui font l’industrie, c’est l’industrie qui produit, entre autres, des véhicules. Elle pourrait produire presque tout ce qu’on lui demanderait, comme les éléments d’un nouveau réseau de transport, notamment des systèmes à lévitation magnétique, ou certains éléments essentiels des nouvelles centrales électriques dont nous avons un besoin urgent, ainsi que les composants nécessaires pour rebâtir les systèmes de gestion de l’eau, actuellement vétustes et insuffisants. Dans toute conception compétente d’une économie moderne, environ la moitié est constituée de l’infrastructure économique de base. C’est ce rapport qui distingue notre pays des secteurs industriels aujourd’hui terriblement vulnérables des pays asiatiques, comme la Chine et l’Inde, où le revenu national, vu les prix à l’exportation, est insuffisant pour faire face aux besoins des 80 % des ménages qui gagnent le moins.

La transformation de notre pays, de première puissance agro-industrielle mondiale en « économie de services » affaiblie et insolvable, est arrivée au point où la nation est en faillite. Seules les prérogatives de souveraineté nationale, incluses dans notre système constitutionnel, nous ont permis d’éviter une faillite nationale imminente. Mais cela ne peut durer encore longtemps. Il faut mettre en redressement judiciaire la Réserve fédérale, dont la banqueroute est irréversible (la situation est semblable ailleurs dans le monde). Pour lancer la reprise, nous devons renouer avec une démarche faisant à nouveau appel à ce qui a fait des Etats-Unis la plus grande puissance économique de tous les temps, par exemple dans le cadre des programmes mis en oeuvre par Harry Hopkins et Harold Ickes à l’époque du président Franklin Roosevelt.

Privilégier l’infrastructure

En lançant les mesures adéquates de reprise de l’économie américaine, dans le cadre d’une réorganisation de la Réserve fédérale, le gouvernement doit se concentrer sur l’infrastructure économique de base, tout en réactivant le secteur privé au moyen de contrats et de crédits accordés à des fournisseurs et sous-traitants privés participant aux programmes aux niveaux fédéral et des Etats. L’urgence, du point de vue de la sécurité nationale, de mettre en place un système air-rail rationnel, permettant de réunifier efficacement notre territoire, illustre bien la manière dont nous devons diversifier les capacités de l’industrie automobile, utilisant pleinement son parc de machines-outils, dans le cadre d’une nouvelle division du travail par rapport au produit net de l’industrie.

L’essentiel du remède doit être prévu dans une proposition de loi élaborée par le Congrès, mobilisant une part suffisante des capacités existantes pour maintenir intactes les capacités industrielles, en conservant le potentiel en machines-outils actuel et en maintenant le niveau d’emplois dans les villes concernées. La diversification doit tenir compte à la fois de l’intérêt national et de l’adaptation à une réduction du marché national d’automobiles produites par des constructeurs américains.

Avec la dérive vers une société de services, au cours des quatre dernières décennies, nous avons ruiné la nation et son économie. Cependant, en dépit de nos erreurs, les Etats-Unis restent le pays devant fournir le leadership politique pour assurer la reprise dont le monde a besoin, face à la menace immédiate d’effondrement général de tout le système financier et monétaire.

Vous avez vu juste au sujet de l’histoire économique récente. Nous devons assurer la bonne mise en oeuvre que cela implique. Ce n’est pas une option parmi d’autres, c’est la seule option économique dont dispose notre nation. Le Sénat et les autres institutions devront être soutenus dans leur démarche pour déterminer la faisabilité des nécessaires réformes de l’orientation nationale. (...)

Ainsi, le Congrès devra-t-il adopter une loi, probablement proposée par la commission du Sénat compétente, prévoyant la création d’un organisme chargé de réorganiser l’industrie automobile en ce sens.

Dans ce cadre, les industries existantes et le parc de machines-outils qui leur est associé bénéficieront d’aides fédérales pour effectuer correctement leur reconversion, sans suppression de capacités productives essentielles. Cette loi doit également instaurer une entité spéciale chargée de fournir la protection nécessaire, le temps de mettre en oeuvre les programmes d’extension des activités, au-delà des missions actuelles de l’industrie, vers le transport en commun et d’autres domaines.

Vous et vos collaborateurs avez l’expérience nécessaire pour formuler des propositions définissant les vastes possibilités de diversification, sous les formes technologiques appropriées, sur la base des capacités de conception de machines-outils dont nous disposons.

Cette disposition fédérale doit inclure l’intention de redonner aux Etats-Unis leur rang de leader technologique. Et nous encouragerons et aiderons d’autres pays à nous imiter et à nous égaler. La science et son partenaire indispensable, la construction de machines-outils, doivent redevenir la norme exemplaire de la performance industrielle américaine. C’est la mission que doit se donner la disposition fédérale prévoyant cette réforme.

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

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Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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