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Pourquoi S&P dit « non » à la réforme ferroviaire

Crédit : Wikimedia Commons

Cette semaine, l’Assemblée nationale se penche sur la réforme ferroviaire. Les syndicats, grévistes, accusés de partout d’être des « privilégiés », des « preneurs d’otages », des « saboteurs de bac » et des « gréviculteurs », dénoncent avec raison une réforme qui, au service d’une UE devenue courroie de transmission de la finance folle et d’un gouvernement français qui s’y soumet, ne cherche qu’à garantir que la dette soit payée en sacrifiant le service public et les acquis sociaux des cheminots et des Français en général.

A l’origine du massacre en cours, le projet lancé en 1997 par Bruxelles visant à « ouvrir à la concurrence » le réseau ferroviaire. Dans ce cadre, la SNCF, qui restait opérateur des trains, fut sommée de se délester des infrastructures (les rails) en les faisant passer sous le contrôle d’une société nouvellement créée, Réseau ferré de France (RFF). Alors que les Allemands optaient pour un modèle intégré, où les frontières sont surtout comptables, Alain Juppé choisit alors la séparation totale comme en Suède et en profite pour fourguer à RFF la dette de la SNCF, soit une vingtaine de milliards d’euros.

Dette légitime et illégitime

L’emballement de la dette de la SNCF découle de la loi du 1er janvier 1973 (Giscard-Pompidou) qui, équation impossible, oblige la SNCF à solliciter du crédit auprès des banques privées pour financer ses investissements lourds et à rentabilité longue sur les lignes TGV qu’elle vient de lancer. Grâce à la magie comptable, en transférant cette dette sur RFF, Alain Juppé évite que ces milliards n’apparaissent comme de la dette publique.

Comme le souligne La Croix, « ce dispositif a créé une usine à gaz confinant à l’absurde ». Car RFF, qui n’emploie que 2000 personnes, paye la SNCF pour que ses 48 000 cheminots de la branche « Infra » réalisent les travaux sur le réseau. Si les gares appartiennent à la SCNF, les quais appartiennent à RFF, une situation ubuesque qui fait qu’il n’est pas rare de voir des travaux sans coordination, comme lors de la récente affaire des rames de TER trop larges.

En même temps, du fait que RFF sous-facture systématiquement la SNCF pour l’utilisation du réseau, le tarif payé par cette dernière ne permet pas à RFF de couvrir les investissements réalisés (TGV Est et Rhin-Rhône) et à venir (4 lignes devant entrer en service en 2017), ni d’assurer la maintenance et la « régénération » du réseau.

La réforme ferroviaire du gouvernement prévoit :

  1. Sous couvert de « réunification », seront créés non pas deux, mais trois établissements publics à caractère industriel (EPIC). Un EPIC holding « SNCF mère » chargée de veiller sur les deux EPIC filles, « SNCF réseau » (ex-RFF gestionnaire du réseau) et « SNCF Mobilité », l’opérateur ferroviaire. « On ne peut pas faire autrement, car une véritable réunification aurait provoqué le veto de l’UE », nous chantent les ténors socialistes. Bel aveu que « la réunification » proposée n’est qu’une façade. L’UMP, jugeant que le projet actuel ne va pas assez loin, annonce d’ailleurs qu’elle supprimera l’EPIC « mère » dès son arrivée au pouvoir.
  2. Pour faire semblant de maintenir un service public, la SNCF mère sera chargée de piloter l’ensemble et d’en définir la stratégie, mais son directoire sera placé sous le contrôle d’un conseil de surveillance, où l’État sera majoritaire.
  3. « SNCF réseau » (ex-RFF) ne pourra plus s’endetter au-delà d’un certain niveau et d’autre part, les collectivités publiques devront financer elles-mêmes les projets demandés, et ce alors que toutes leurs dotations sont en baisse ! Le projet gouvernemental prévoit également un système de priorisation des projets ferroviaires, c’est-à-dire qu’on n’effectuera les travaux nécessaires à la régénération du réseau que lorsqu’ils sont jugés « utiles » et que les finances le permettent (c’est-à-dire jamais…). Par conséquent, les travaux de maintenance ne seront réalisés qu’au compte-goutte, à l’heure où la vétusté du réseau a déjà ralenti plus de 3000 km de voie et où personne n’a oublié l’accident de Brétigny, qui a fait plusieurs morts. En clair, c’est la fin de tout nouveau projet de TGV et des gros investissements, sans parler de trains à lévitation magnétique (maglev) ni d’« aérotrains nouvelle génération », comme l’envisagent les pays émergents. Plus lyrique, le député André Chassaigne dénonce « une règle de rétablissement des équilibres financiers » qui obligera la SNCF, pour y satisfaire, « à procéder à des gains de productivité et à la compression des investissements ».
  4. Ensuite, cette réforme évoque un « cadre social commun » à tous les travailleurs du ferroviaire (SNCF et ses concurrents). Il reposera sur un décret socle fixant les règles communes (sécurité, service public) et sur une convention collective nationale négociée par les partenaires sociaux.
  5. Enfin, le « gendarme » du secteur, l’Autorité de régulation des activités ferroviaires (ARAF) que dirige Pierre Cardo, verra ses pouvoirs renforcés. Ce dernier regrette que la réforme fasse si peu allusion à l’ouverture totale du marché à la concurrence, prévue au plus tard en 2019. « Bruxelles a donné son accord à la formule intégrée choisie par le gouvernement mais a, en échange, décidé d’une clause de réciprocité : si la France n’ouvre pas son réseau, les pays européens pourraient interdire à la SNCF d’opérer chez eux. Or le développement de la SNCF se fait à l’international. »

Les syndicats, qui exigent à juste titre une vraie réunification, méritent donc tout notre soutien contre un projet qui, en réduisant la SNCF à un vendeur de services, représente un véritable coup de poignard dans le dos du service public et à terme, comme chez Alstom, le démantèlement du groupe. Les syndicats exigent aussi que l’État récupère la dette pour que les cheminots ne « financent pas la dette en sacrifiant à la productivité ». Ce qui allégerait certes les comptes de la SNCF, mais pas ceux du contribuable…

Le massacre du ferroviaire révèle une fois de plus l’urgence des réformes bancaires promues par Solidarité & Progrès :

  1. Retour à la souveraineté nationale par la triple sortie de l’euro, de l’UE et de l’OTAN.
  2. Un véritable « Plan Sully », c’est-à-dire un audit indépendant de la dette de tout le secteur ferroviaire, permettant d’échelonner le remboursement de la dette légitime et d’annuler la part illégitime (taux abusifs et leur effet « boule de neige »).
  3. Retour à un système de « crédit productif public » à faible taux d’intérêt au service des investissements à long terme. Il s’agit de créer une « Banque de la nation » sous contrôle public et d’imposer une séparation stricte entre banque de dépôt et banque d’affaires.

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  • bcb • 23/06/2014 - 13:15

    "Pour un franc polytechnique" est dans le programme de Cheminade depuis avant que l’UPR ne soit en projet dans la tête même d’Asselineau. Pour un "rapprochement", il faudrait qu’il enlève cette chose de son site :
    http://www.upr.fr/actualite-facebook/a-propos-du-mouvement-solidarite-progres-de-jacques-cheminade.
    La discussion n’a jamais été fermée de notre côté.

    Répondre à ce message

  • petite souris • 22/06/2014 - 14:39

    c’est quoi l’ problème ?
    de Gaulle à propos des politiciens et de leurs partis :
    en nov 62 :
    "Nous voilà tranquilles pour plusieurs années. Je voulais briser les partis. J’étais le seul à pouvoir le faire et le seul à croire la chose possible au moment que j’ai choisi. J’ai eu raison contre tous. J’ai déclaré la guerre aux partis.... Les partis sont irrécupérables. Mais les chefs de partis ne demandent qu’à être récupérés, il leur suffit de "récupérer" un portefeuille"
    ........................
    " J’ai remis le train sur les rails ; on veut m’empêcher de le conduire comme il faut. Au régime des partis, puisqu’on le veut, de faire ses preuves. Ils s’imaginent qu’on peut gouverner avec des palabres. Eh bien, qu’ils essayent ! "

    Répondre à ce message

  • Eric • 20/06/2014 - 20:51

    Les trois points que vous défendez ne peuvent voir le jour dans un cadre républicain. Il serait temps que vous vous en rendiez compte. Seule l’instauration de la démocratie, en débarrassant la France des partis politiques, permettra de les réaliser.

    Répondre à ce message

  • Pierre • 19/06/2014 - 18:59

    Enfin !!! Je rêvais de lire cela un jours sur votre site !!! Sortir de l’UE, de l’Euro et de l’OTAN !!! (Idée directrice de l’UPR)
    Maintenant que nous sommes d’accord sur ce point, il serait bon de réfléchir à un rapprochement non ?
    Bien à vous !!!

    Répondre à ce message

  • Paul • 19/06/2014 - 18:01

    Je suis évidemment très content de ce que vous annoncez :
    Retour à la souveraineté nationale par la triple sortie de l’euro, de l’UE et de l’OTAN.
    Qu’on se le dise !!!
    des rapprochements en vue ?

    Répondre à ce message

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Jacques Cheminade
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