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« Non-artificialisation des terres », pour S&P, c’est non !

« Non-artificialisation des terres », pour S&P, c’est non !

A la pandémie, à la guerre en Ukraine et à l’explosion des prix s’ajoute désormais une autre catastrophe, l’idéologie d’un écologisme dévoyé et malthusien empêchant notre pays de se relever. Alors que l’heure est à la réindustrialisation, à la relocalisation d’activités industrielles sur nos territoires et donc à des investissements dans les infrastructures de transport (ports, rail, etc.) pour y parvenir, comme jadis le Plan Freycinet avait pu le faire, la France se trouve cadenassée par des législations « vertes » suicidaires.

A titre d’exemple, la loi imposant la « non-artificialisation des terres », dite loi Climat et Résilience, du 22 août 2021. Son objectif, pour les dix ans à venir, est de diviser de moitié la consommation d’espaces naturels, agricoles ou forestiers, avec en ligne de mire 2031, date à laquelle les collectivités devront réduire l’artificialisation des sols, puis 2050, date à laquelle le « zéro artificialisation nette » devra être appliqué, suivi de... l’interdiction pure et simple de toute construction sur des terrains vierges.

Qu’on fasse des efforts pour réutiliser des terrains déjà artificialisés mais abandonnés suite à des faillites et autres aléas, fort bien. Qu’on fasse de la France un musée qui s’interdit toute expansion d’activités industrielles, agricoles ou de pêche, pour Solidarité & Progrès, c’est non !

Car immédiatement, l’attractivité de notre pays pour des activités économiques tombe à zéro ! A cela s’ajoute que « la France est le seul pays européen à imposer la non-artificialisation des sols. Si on ne peut plus construire d’usines chez nous, le risque, c’est que l’activité parte ailleurs », note Gilles Treuil, le président de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Normandie, région où les acteurs économiques montent au créneau afin d’alerter les pouvoirs publics et de sensibiliser les collectivités territoriales. Un livre blanc, réunissant douze propositions, a été remis le 6 février au président de la Région Normandie.

Le monde économique normand, non sans raison, réclame des assouplissements, il veut pouvoir densifier les zones industrielles déjà existantes, mieux valoriser les friches et créer des exceptions pour des projets structurants, comme le développement du port du Havre ou encore la construction de la Ligne nouvelle Paris-Normandie (LNPN), qui sera gourmande en terrains.

Le port du Havre

Un article du Figaro du 20 février 2023 démontre comment cette la loi « zéro artificialisation » entrave drastiquement la modernisation de l’estuaire de la Seine.

Déjà en 2017, sur ce site, nous avions relaté qu’avant même le lancement des travaux pour Port 2000, toute la zone industrialo-portuaire du Havre avait été cadenassée par le décret n° 97-1329 du 30 décembre 1997 signé Lionel Jospin et Dominique Voynet (les mêmes qui ont sabordé Superphénix et annulé le projet du canal de jonction grand gabarit reliant le Rhin au Rhône) faisant de l’ensemble de l’estuaire de la Seine une réserve naturelle au sein de laquelle se retrouve le port…

Le Figaro souligne que la transformation du port du Havre, pour demeurer l’un des ports français les plus compétitifs, « se poursuit au pas de charge ». Depuis la création, en juin 2021, d’Haropa Port, l’établissement public regroupant les ports du Havre, de Rouen et de Paris, les investisseurs ont massivement répondu présents :

Sur le papier, plus de 4 à 5 milliards d’euros pour des investissements en cours - ou à venir - ont déjà été posés ces deux dernières années. Au printemps dernier, par exemple, le groupe chimique américain Eastman a annoncé investir près de 1 milliard d’euros dans une usine dernier cri de recyclage moléculaire du plastique, dans la zone d’Haropa. L’entreprise belge Futerro monte pour sa part une bioraffinerie avec un investissement de 700 millions et 250 emplois à la clé. De son côté, Air Liquide, le géant français des gaz industriels, est engagé dans la construction de deux nouvelles structures dédiées au développement de l’hydrogène vert. Autre annonce d’envergure : en juillet dernier, l’armateur italo-suisse MSC a dévoilé un investissement compris entre 700 millions et 1 milliard d’euros pour faire transiter par le port du Havre 6 millions de containers par an d’ici à 2025, contre 3 millions actuellement. Pour accompagner ce développement, 1200 embauches, dont 900 dockers supplémentaires, sont prévues.

Selon Le Figaro, un accord a même été signé avec la CGT au niveau national pour que ces futurs dockers « s’alignent sur un niveau de productivité comparable à celui de leurs collègues hanséatiques ».

A cela s’ajoute le fait que ce 20 février, après plus de vingt ans de tergiversations, le projet de la « chatière », que nous réclamons depuis longtemps, a reçu le feu vert de la Commission d’enquête publique. Il s’agit de construire enfin l’ouverture et la digue de deux kilomètres permettant l’accès direct des navires fluviaux aux terminaux à conteneurs, maillon essentiel pour fluidifier les échanges entre le port et son hinterland.

Sans foncier, pas de projet

L’aboutissement de cet élan dépend désormais d’une seule chose : disposer de foncier ! « Il faut que les ports français sortent de la loi zéro artificialisation, beaucoup trop contraignante pour le développement stratégique de nouveaux espaces de réindustrialisation, comme, par exemple, dans la vallée de la Seine », a plaidé début février Hervé Morin, président de la région Normandie, auprès de Clément Beaune, le ministre délégué des Transports, en marge d’une discussion à Paris concernant le transport fluvial.

« Sans foncier, pas de projet ! », abonde Stéphane Raison. Et le patron d’Haropa de citer en exemple cette usine de batteries qui, il y a quelques mois, cherchait des terrains près de Rouen et a dû finalement se rabattre sur un pays de l’Est.

Pour nous, la loi zéro artificialisation est une contrainte au moment où l’on va avoir besoin de terrains pour changer de modèle économique, poursuit Stéphane Raison. Le paradoxe, c’est que nous attirons de nouveaux investisseurs qui portent l’économie verte et qui sont appelés à remplacer des industries plus carbonées…

Modestes, les collectivités et les acteurs privés réclament simplement un peu de souplesse. Au cabinet du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, on est pris par un paradoxe à prime abord insoluble : faire des grands travaux pour sauver l’environnement ?

D’après Le Figaro, au niveau du discours, l’idéologie pourrait perdre la manche :

Au ministère, nous considérons les projets portés par les grands ports maritimes comme relevant de grands projets nationaux. Les projets pour Haropa ont donc vocation à être portés au national, explique-t-on. C’est le sens de la PPL [proposition de loi, NDLR] qui devrait être portée prochainement à l’Assemblée par la majorité.

Pour S&P, un pays sans industrie et sans agriculture est un pays sans avenir et l’on doit pouvoir protéger l’environnement dans le cadre d’une « co-construction » intelligente entre l’homme et la nature, car la survie de l’un est inextricablement liée à celle de l’autre.

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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