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Le bilan effroyable des banques françaises exige qu’on les coupe en deux

Actuellement, dans la zone euro, six banques ont un bilan supérieur à 1000 milliards d’euros, dont quatre sont françaises. Les bilans additionnés de ces dernières représentaient, fin 2015, 5865 milliards d’euros, soit 281 % du PIB de la France.

Aucun autre État de la zone ne compte autant de mastodontes financiers. Commerzbank, la seconde grande banque allemande, a un bilan de 550 md€ et les autres banques de taille importante, les Landesbanken, ont au total un bilan de l’ordre de 300 md€. En Espagne, la seconde banque, BBVA, a un bilan de 583 md€. En Italie, Unicredito a un bilan de 845 md€ et Intesa Sanpaolo de 626 md€.

Rapportée au PIB de la zone euro dans son ensemble, la taille relative du bilan des banques françaises est évidemment bien moindre. Néanmoins, il s’agit de rapporter la taille des banques à la taille de leur pays de rattachement qui, in fine, reste le garant en dernier ressort de leur solvabilité.

Le bilan de Deutsche Bank, une mégabanque plombée par des milliards d’euros de produits dérivés, est de 1 611,4 milliards d’euros.

Un peu moins que BNP Paribas dont le bilan (2138 milliards d’euros) s’approchait en 2015 du PIB annuel français (2167 milliards au 1er trimestre) ! En 2013, le bilan des quatre grandes banques françaises totalisait 5 865,2 milliards d’euros, c’est-à-dire 281% du PIB français.

Ce tableau ne prenant ni en compte les activités immobilières, les activités de holding ou de LBO montre que moins de 5% des prêts accordés en France sont des prêts accordés par des banques aux PME. Le crédit bancaire à long-terme aux entreprises n’atteint même pas les 10%. Ainsi, une part très réduite de la dette finance la croissance de nos entreprises et de l’emploi.
Ce tableau ne prenant ni en compte les activités immobilières, les activités de holding ou de LBO montre que moins de 5% des prêts accordés en France sont des prêts accordés par des banques aux PME. Le crédit bancaire à long-terme aux entreprises n’atteint même pas les 10%. Ainsi, une part très réduite de la dette finance la croissance de nos entreprises et de l’emploi.

Le pire sans doute est le fait que tout cet argent ne sert que très peu l’emploi ou l’industrie, c’est-à-dire l’économie réelle. En 2013, l’économiste Gaël Giraud affirmait que pour l’ensemble du bilan bancaire français (8000 milliards d’euros) seulement 10 % représentaient du crédit aux entreprises et 12 % aux ménages, le reste, c’est-à-dire 78 % du bilan bancaire français étant des activités de marché, très rentables financièrement pour les actionnaires, mais trop souvent sans effet d’entraînement dans l’économie réelle.

Enfin, il n’est pas inutile de rappeler que le Fonds de garantie des dépôts (FDGD), ne dispose que de deux petits milliards d’euros placés sous forme de fonds détenus par ces mêmes banques… 2 milliards pour garantir 8000, c’est un peu léger. En cas de pépin, mieux vaut être le premier à réclamer son dû !

En clair, en cas de crise systémique, la France ne pourra sauver ni ces banques ni leurs clients. Dix ans après le début de la crise des subprimes, notre système bancaire est toujours aussi hypertrophié. Car rien ou presque n’a été fait pour mettre notre épargne, nos dépôts et nos crédits à l’abri d’une spéculation qui se prétend « utile » à l’économie. Comme les bulles de savon, les bulles financières finissent par éclater un jour. Et alors que nos industries disparaissent les bulles prospèrent : produits dérivés, titrisation, dette d’entreprise, dette étudiante, dette immobilière, etc.

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En France, Hollande, tout comme Montebourg partisan d’une séparation bancaire, avait rapidement capitulé en 2012 devant le chantage des banques. Et lorsqu’on manque de courage pour changer la réalité, on bataille dur pour changer les mots. Suit alors un glissement sémantique fabuleux : d’une « séparation des banques », on passe à la « séparation des activités bancaires », et d’une séparation entre « économie réelle » et « spéculation » on passe à la séparation entre les « activités utiles » et « activités inutiles » à l’économie.

Au grand plaisir des salles de marchés, la réforme bancaire d’Hollande-Moscovici, n’a rien séparé du tout. Elle n’a fait que cantonner dans une filiale, toujours sous le même toit que la maison mère, une fraction des activités à haut risque, en particulier les activités « pour compte propre » qui correspondent au négoce réalisé avec les fonds propres des banques pour leur seul bénéfice, et non pour le compte de clients.

Ces filiales réunissent donc en leur sein l’ensemble du « prop trading » mais elles ont en outre l’interdiction de pratiquer certaines activités spéculatives jugées « trop risquées ou qui peuvent être nuisibles à l’économie ou à la société ».

La loi précise :
Art. L. 511-48 II. — Les filiales mentionnées au I ne peuvent réaliser les opérations suivantes :

  1. Les opérations de négoce à haute fréquence (THF) taxables au titre de l’article 235 ter ZD bis du code général des impôts ;
  2. Les opérations sur instruments financiers à terme dont l’élément sous-jacent est une matière première agricole.

Cependant, le diable étant dans les détails, le THF a su passer à travers les mailles du filet. Car l’article en question défini le THF comme une suite d’opérations qui annulent et modifient les ordres passés dans un délai de moins de 0,50 secondes. Donc, si les opérateurs réalisent des opérations toutes les 0,51 secondes, ces opérations sont autorisées car elles ne rentrent pas dans le champ d’application, restrictif, de la loi…

Ainsi, dès le 8 novembre 2012, et alors que le texte élaboré par le gouvernement n’était pas encore connu, Frédéric Oudéa, patron de la Société générale se félicitait de « la bonne compréhension du gouvernement ». Par la suite, sa banque n’a du transférer que 2 % des activités de la banque d’investissement à la filiale, soit moins de un 1 % du total de ses activités. De son côté, Alain Papiasse, responsable de la banque de finances et d’investissement de BNP Paribas, saluait le fait que la réforme touchera « à peine 2 % » de l’activité de BNP Paribas.

Les législations passées chez nous n’auront donc aucune utilité, et au bout du compte, notre pays, la France, en cas de crise grave, sera incapable de sauver son propre système bancaire.

En privé, personne ne conteste que la séparation bancaire stricte et patrimoniale que réclament Solidarité & Progrès et Jacques Cheminade soit une mesure idéale pour lancer l’assainissement indispensable qu’attend le secteur.

Ce qui manque, c’est le courage politique pour mener à terme une telle démarche. C’est pour susciter cette volonté forte que nous vous demandons de signer la pétition pour la « moralisation de la vie bancaire ».

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

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Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
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Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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