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Guerre mondiale : il est minuit moins cinq

De retour du Kazakhstan (premier fournisseur d’uranium et troisième fournisseur de pétrole à la France), l’avion présidentiel s’est posé à Moscou. Pure coïncidence ou choix symbolique, François Hollande s’est entretenu le 6 décembre avec Vladimir Poutine sur l’aéroport même où le patron de Total, Christophe de Margerie, a perdu la vie. C’est le premier chef d’Etat occidental à se rendre à Moscou depuis le début de la crise ukrainienne.

Marquant une nette différence avec les Anglo-américains, Hollande a rassuré Poutine en soulignant qu’il était hors de question que la France soutienne l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN. Paris semble enfin avoir compris que tant que l’élargissement de l’OTAN restera à l’ordre du jour, rien de positif ne se passera. Car en vérité, l’élargissement de l’OTAN à l’Est n’est qu’un nouveau nom pour le fameux « rollback », c’est-à-dire la politique de « guerre froide » des frères John Foster et Allen Dulles en 1952, visant à « libérer » les pays de l’Est du joug bolchévique. Pour s’y opposer, la France réaffirme sa position adoptée lors du sommet de Bucarest, en 2008, lorsqu’elle avait, avec Berlin, dit non au plan visant l’adhésion de la Géorgie et de l’Ukraine à l’OTAN.

La rencontre Poutine-Hollande n’est que la suite de plusieurs tentatives françaises de calmer le jeu. D’abord, en organisant cet été, en marge des commémorations des 70 ans du Débarquement allié en Normandie, la rencontre entre Poutine et Porochenko. Ensuite, seul chef d’État occidental à ne pas l’insulter, Hollande a fait monter Poutine dans sa voiture lors du G20 en Australie en novembre.

Depuis, la situation internationale n’a cessé de se dégrader. Digne des pires moments de la guerre froide, l’affrontement russo-américain fait penser à une locomotive folle lancée à pleine vitesse contre un mur. Adoptée le 4 décembre par 411 voix contre 10 et 13 abstentions, la résolution 758 de la Chambre des représentants, qui appelle le Président américain à se préparer à la guerre et somme la France de ne pas livrer les navires Mistral à la Russie, n’est pas vraiment un acte de « désescalade ». L’affirmation, le 11 novembre, par le commandant en chef de l’OTAN, le général américain Philip Breedlove, que la Russie a « procédé à des mouvements de forces qui sont susceptibles d’être nucléaires » en Crimée, n’est pas non plus de nature à faire baisser les tensions.

De son côté, si Poutine garde son calme, il a cependant décidé d’annuler le projet de gazoduc South Stream (qui permettrait d’approvisionner l’Europe en gaz sans passer par l’Ukraine) et a rappelé le 4 décembre, devant l’assemblée de la Fédération, la défaite d’Hitler et de tous ceux qui ont tenté de soumettre la Russie à une puissance étrangère.

C’est l’ensemble de ces éléments qui a poussé la France à élever enfin la voix. De toute façon, constate Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe, dans l’affaire ukrainienne « aucun autre pays occidental n’est plus, désormais, en mesure d’intervenir ». En diabolisant à outrance Poutine, Obama a rendu impossible le travail de ses propres diplomates et Merkel, sous la pression d’on ne sait quel chantage, a désormais rallié le parti de la guerre, alors que dans un appel publié dans l’hebdomadaire Die Zeit, une soixantaine d’anciens hommes d’État allemands rejette l’idée d’une nouvelle guerre en Europe.

Arnaud Dubien conclut :

François Hollande endosse l’habit de médiateur. Rien n’est gagné, mais aujourd’hui, on risquerait bien plus à ne rien faire qu’à entreprendre ce type de démarches. (…) On ne peut donc que se réjouir de cette rencontre Hollande-Poutine. Il faut éviter que les relations franco-russes n’entrent dans une spirale négative, à l’instar des relations russo-américaines ou russo-européennes dans leur ensemble. La France n’accepte pas la situation actuelle. Car le vrai clivage n’est pas entre les pays dits "pro-russes" et ceux "anti-russes" : il se situe entre les pays qui se satisfont d’une possible nouvelle guerre froide et les autres. Et la France n’a pas intérêt à ce qu’un nouveau mur soit érigé entre la Russie et l’UE.

Cette prise de conscience, nous l’espérons, permettra au Président français de trouver le courage nécessaire pour lancer la grande réforme capable d’enrayer la logique de guerre : celle d’un système financier mondial en faillite qui, lui, préfère la guerre à la fin de son monopole.

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
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La City et Wall-Street fomentent la guerre pour éviter la refonte des institutions financières. Il nous faut changer la donne afin d’empêcher que la situation dégénère en catastrophe nucléaire.

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Nouvelle Solidarité N°9/2014
Pas de paix mondiale sans la Russie

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

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Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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