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Rapport sur la dette française : l’ombre de la BCE et de l’oligarchie financière anglo-américaine

Déclaration de Jacques Cheminade, candidat aux élections présidentielles en 2007, en date du 19 décembre.

« Nous vivons au-dessus de nos moyens ; notre dette publique n’atteint pas 1117 milliards d’euros, mais 2000 milliards », s’exclament Thierry Breton dans La Tribune du 30 novembre et Michel Pébereau dans son rapport alarmiste du 15 décembre sur l’endettement de la France. Les banlieues brûlent, l’Etat se surendette, l’école échoue, bref, la France est en faillite !

Tout ce bruit n’est pas innocent. Il s’agit d’une opération concertée pour appliquer à notre pays une thérapie de choc ultra-libérale en désarmant la résistance par la menace et la panique. Deux faits sont révélateurs. Michel Pébereau, un proche du président de la BCE, Jean-Claude Trichet, est aussi président du conseil d’orientation de l’Aspen Institute et fréquente de très près l’oligarchie financière états-unienne. Thierry Breton est lui aussi membre du même conseil d’orientation. Le 17 novembre, Standard & Poor’s, agence de notation de Wall Street et émanation de cette même oligarchie, a souligné que les principaux ratios financiers de la France s’éloignent des niveaux médians de la catégorie AAA, ce qui signifie que nous allons devoir payer plus cher l’argent que nous emprunterons. Or, voici quelques semaines, la Banque centrale européenne a révélé qu’elle allait désormais noter la dette des Etats membres selon qu’ils respectent ou non les critères de Maastricht, en s’appuyant sur les références de Standard & Poor’s, dans une tentative de forcer les Etats récalcitrants à appliquer les cures d’austérité qu’ils ont refusées jusqu’à présent.

La récréation est finie, crédit est mort, voici venus les temps de l’austérité, de la rigueur et de la souffrance. Il s’agit là d’une idéologie pétainiste.

Que propose en effet le bon docteur Pébereau ? Ramener les finances publiques à l’équilibre en cinq ans maximum, en réduisant le budget de 25 milliards en euros constants, allouer les recettes des privatisations en priorité au désendettement, supprimer les sureffectifs dans la fonction publique, reculer l’âge de départ à la retraite, réduire de 6 milliards les dotations de l’Etat aux collectivités territoriales. Sans surprise, Nicolas Sarkozy lui a apporté immédiatement son soutien, et un groupe de députés centristes (Hervé Morin, Maurice Leroy et André Santini) et sarkozystes (Manuel Aeschlimann, Françoise de Panafieu et Dominique Paillé) a souhaité aller plus loin, co-signant une proposition de loi pour réduire « impérativement de 10 milliards d’euros par an » le déficit budgétaire ! M. de Villepin s’est engagé à les suivre.

Cependant, ils trichent. Ils mettent sous le même chapeau le remboursement d’emprunts souscrits pour financer des dépenses passées et des engagements à venir, comme le coût des retraites, en réalité couvert par les contributions sociales. En montant en épingle quelques éléments de cet endettement, ils cherchent surtout à masquer les coûts infligés à l’Etat par la mondialisation et la dérégulation qu’eux-mêmes ont promues. La politique du gouvernement concernant l’emploi (emplois assistés et exonérations de charges sociales patronales) atteindra 32 milliards dans le budget 2006, pas loin des 40 milliards payés cette même année pour l’intérêt de la dette, dont Breton et Pébereau font un tel scandale. De plus, ce sont ceux qui crient aujourd’hui le plus fort qui nous ont endettés hier. Rappelons-nous, entre 1993 et 1995, les cadeaux faits par le ministre du Budget Nicolas Sarkozy pour tenter de faire élire Edouard Balladur.

On oublie de dire que notre taux d’épargne est de 17 %, ce qui est une assurance pour l’avenir. Surtout, bien rares sont ceux qui, comme nous, rappellent qu’une dette se paye avec de la croissance et la création d’emplois qualifiés.

Le choix aujourd’hui est entre la politique Laval-Brüning et celle de Roosevelt. Avec les mêmes conséquences qu’hier.

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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