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L’austérité, c’est la guerre !
Sauvons la paix, l’emploi et le service public !

1933-2003 : 70 ans après, nous faisons face à un même défi. Aujourd’hui comme alors, le choix est clair : austérité et impérialisme d’un côté, justice sociale et développement au service de l’homme. Alors, le 28 février 1933, l’incendie du Reichstag servit de prétexte à Hitler pour établir la dictature nazie. Soutenu par la City de Londres et Wall Street, il empêcha l’application du plan Lautenbach-Woytinsky.

Aujourd’hui, le 11 septembre 2001 a permis aux faucons américains de prendre le pouvoir, de mettre en oeuvre une politique impériale et de provoquer un choc des civilisations. Tous leurs efforts visent maintenant à contrôler la production mondiale, purger l’administration américaine et enterrer toute tentative de retour aux politiques de Roosevelt, un « New Deal » semblable à celui que Lautenbach et Woytinsky voulaient mettre en place en Allemagne et Léon Blum en France. Faute de cette politique, ce fut ensuite la guerre - une guerre d’agression et de pillage. Faute de cette politique, la même chose se répètera au cours des années à venir. Pourquoi commençons-nous par ce rappel brutal des circonstances, alors que la casse du service public, du système de retraites, de l’éducation nationale, des Postes, de la Banque de France et de notre système de santé semblent des préoccupations bien plus immédiates, bien plus « vécues » ?

Parce qu’aujourd’hui comme alors, une solution franco-française est impossible. Nous sommes plongés dans une crise généralisée du système financier et monétaire international qui crée les conditions d’une nouvelle forme de « fascisme universel », comme le dit sans se gêner Michael Ledeen, conseiller de l’administration Bush.

Casse du service public

Le gouvernement Raffarin applique un thatchérisme faux-cul, faute de traiter les vrais problèmes. La rigueur qu’il commence à mettre en place deviendra, inéluctablement, chaque fois pire s’il ne se révolte pas, parce qu’elle lui est imposée par le système dans lequel il opère, par les faucons américains, l’oligarchie financière et ses relais à Bruxelles.

Pour sauver à tout prix la bulle financière et immobilière, depuis Wall Street et la City de Londres jusqu’à l’échelle du monde, le mot d’ordre est le même : pillage des ressources et remboursement à tout prix des dettes injustifiées. La politique de Raffarin n’est pas originale, elle va être simplement pire parce que les circonstances sont pires, mais la logique est la même que celle suivie par les gouvernements de gauche comme de droite depuis plus de 30 ans !

Aujourd’hui, c’est la casse du service public et de la fonction publique qui est au menu mondial obligatoire. Sous la pression de l’Union européenne et de l’organisation mondiale du commerce, tout est soumis à une logique de privatisation et de concurrence, comme si l’homme n’était qu’un loup pour l’homme et les Etats des conglomérats exerçant leur volonté de puissance au détriment des autres.

Dans cette logique, la Banque de France pratique un « déménagement du territoire », la Poste augmente le prix du timbre au détriment des petits budgets, offre des « services financiers attractifs » aux gros et liquide progressivement le statut de facteur titulaire fonctionnaire, la Caisse des dépôts et consignations renonce à être un instrument de politique industrielle et se prépare à privatiser toutes ses activités qui rapportent ! La sécurité sociale se trouve, elle, réduite à traiter les soins plus lourds, non rentables, les pathologies plus légères, plus rentables, étant livrées aux assureurs privés. Le déremboursement d’environ 650 médicaments utiles suit cette même logique : les riches peuvent payer, les pauvres peuvent souffrir. Jean-François Mattéi, le ministre, se prépare à isoler les dépenses dues au vieillissement et à la dépendance, rompant avec le principe d’unité pour préparer un triage plus ou moins en douceur.

Le démantèlement du service public de l’éducation nationale a commencé par la suppression d’emplois et la décentralisation, tandis que la recherche fondamentale se trouve à l’abandon et que nos jeunes chercheurs s’exilent pour travailler dans des laboratoires étrangers. Hold-up sur les retraites, triage des fonctionnaires Conséquence ultime de cette logique de démantèlement, on prépare la réduction du nombre de fonctionnaires (non remplacement d’un départ à la retraite sur deux) et on massacre leurs retraites.

Fillon annonce un alignement des années de cotisation pour le public et le privé (40 ans en 2008, 42 ans en 2020 et 45 ans réclamés par Guillaume Sarkozy, numéro 2 du Medef), avec des décotes systématiques pour tous ceux qui ont cotisé moins que la durée légale. Résultat : une perte du pouvoir d’achat des retraites qui sera compris entre 20 et 30 % !

Stupidité et injustice

La gabegie destructrice tient au système financier et monétaire international et national, et Raffarin ne fait rien pour le contrôler. Il coupe simplement un bras et une jambe au pays, en espérant qu’il survivra en sauvant la Bourse et les banques. Mais c’est au contraire de médecine qu’il faut changer ! Sinon ces mêmes banques qui, aujourd’hui, prêtent à tout va à l’immobilier comme elles le faisaient hier à la nouvelle économie, vont bientôt provoquer le krach final.

Quant aux retraites, pour qu’il n’y ait pas de problème, il faut que tous les gens travaillent, soient productifs et bien payés pour soutenir les retraités. Cela signifie des salaires élevés et une politique d’investissement productif, le contraire de ce qu’impose Bruxelles et de ce que fait le gouvernement.

Un horizon et une coordination des luttes Face à une crise mondiale, l’horizon ne peut qu’être mondial. Oui, il faut partout mener le combat contre l’austérité, chez nous comme ailleurs, un combat qui ne soit pas éparpillé par branche ou par site, mais en lui donnant sens par un objectif international commun et en coordonnant les luttes dans cette perspective. Il s’agit d’un combat mondial contre un « fascisme universel », non d’un combat local, régional ou même national. Pour qu’il n’y ait plus aucun recul social, nos exigences doivent porter au coeur du système :

  1. Un nouveau Bretton Woods, un nouvel ordre financier et monétaire international, fondé sur de grands projets de développement financés par de crédits publics à long terme et faible taux d’intérêt. Les agents financiers spéculateurs, et non les Etats, doivent être mis en faillite et des marchés organisés remplacer la loi de la jungle actuelle. C’est la seule manière de changer la « règle du jeu », en redonnant priorité au travail, à la production, à l’épargne populaire, à la santé publique, à l’éducation et à la recherche.
  2. Le camp de la paix (France, Allemagne, Russie, Chine) qui s’est opposé sans succès à la guerre contre l’Irak, ne doit pas se soumettre ni se compromettre. Il doit se donner les moyens de gagner la paix, en établissant un système productif et organisé d’échanges de biens et de services, s’opposant à la loi de la jungle anglo-américaine. Ce « pont terrestre eurasiatique » doit être le premier pas vers le nouveau Bretton Woods.
  3. Pour le construire, il faut éliminer les obstacles : abroger le pacte de stabilité européen, dissoudre la Banque centrale européenne et redonner une autre base à l’euro, celle des grands travaux à entreprendre. Il faut un retour des Etats, pour organiser la production dans l’intérêt de tous, contre la logique de concurrence et de pillage, des Etats avec leur banque nationale, sous contrôle de citoyens et non de banquiers ou de financiers.
  4. Soutenir, aux Etats-Unis mêmes, ceux qui luttent contre les faucons américains. Dans les années trente, nous n’avons pas su soutenir les opposants au nazisme en Allemagne ; nous n’avons pas le droit de commettre aujourd’hui la même erreur aux Etats-Unis.

    Là-bas, la campagne présidentielle de Lyndon LaRouche pour 2004, qui est celle ayant pour l’instant recueilli le plus grand nombre de contributions financières au sein du Parti démocrate, se situe dans la tradition de Roosevelt et de Martin-Luther King, elle est l’envers de celle de Bush et correspond aux intérêts de nous autres Français. Ne pas vouloir en tenir compte en France et en Europe serait aujourd’hui pire qu’un crime, une erreur.

  5. Chaque lutte, chaque combat doit avoir pour horizon cette perspective. Dire non à l’austérité, se battre partout contre elle, exige, pour réussir, d’avoir en tête l’alternative, un grand projet mobilisateur et unificateur contre l’ordre impérial des va-t-en guerre. La paix et la justice sont au prix de cet effort. Toutes les deux semaines, dans Nouvelle Solidarité, nous faisons le point sur le développement mondial des luttes. Ecrivez-nous si vous désirez en recevoir trois numéros gratuits.
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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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