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L’Italie a besoin d’une séparation des banques, pas de l’euro

Liliana Gorini, présidente de Movisol (mouvement de Lyndon LaRouche en Italie), prenant la parole aux côtés de Gianni Rinaudo de Spiriti Liberi, lors d'une réunion publique à Alba.
Liliana Gorini, présidente de Movisol (mouvement de Lyndon LaRouche en Italie), prenant la parole aux côtés de Gianni Rinaudo de Spiriti Liberi, lors d’une réunion publique à Alba.

Ces dernier jours en Italie, deux conférences publiques ont permis d’affirmer l’importance du rétablissement d’un système de séparation bancaire. Un tel système existait en Italie jusqu’en 1995, année de la réforme bancaire élaborée par Mario Draghi et Giuliano Amato qui a mis fin à cette séparation.

Depuis, presque tous les partis politiques ont déposé des propositions de loi prévoyant l’adoption d’une séparation bancaire sur le modèle du Glass-Steagall Act de 1933 aux États-Unis. Le mouvement italien de LaRouche, Movisol, a été la source d’inspiration de la plupart de ces initiatives.

« C’est le moment de faire adopter la loi Glass-Steagall »

Le samedi 12 novembre à Alba dans le Piémont, une réunion locale organisée par un militant du Movisol s’est transformée en un débat politique national sur le Glass-Steagall, les « quatre principes cardinaux » de l’économiste américain Lyndon LaRouche, et sur le changement de paradigme après les élections américaines.

Liliana Gorini, présidente du Movisol, le mouvement de LaRouche en Italie, était la principale intervenante de la conférence sur le Glass-Steagall. Aux côtés d’élus régionaux et nationaux du Parti démocrate et du M5S (Mouvement 5 Étoiles) elle a présenté la bataille du Glass-Steagall dans la campagne électorale américaine, expliquant comment grâce à la mobilisation du LaRouche PAC depuis 2008, le Glass-Steagall a été introduit dans de nombreuses législatures d’État américaines ; au Congrès des États-Unis ; y compris dans les plateformes électorales du Parti républicain et Parti démocrate, et aussi soutenu par le président élu des États-Unis Donald Trump.

Des militants du Comité d'action politique de Lyndon LaRouche (LPAC) sur le terrain à Washington DC.
Des militants du Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LPAC) sur le terrain à Washington DC.
Crédit : LPAC

Trump, déclara Gorini, a été élu pour deux raisons que reflète son discours du 26 octobre à Charlotte en Caroline du Nord. Premièrement, Hillary Clinton imposait la création d’une zone d’exclusion aérienne en Syrie ce qui risquait de mener à une troisième guerre mondiale, et deuxièmement, parce que 90 % de la population américaine en a plus qu’assez de Wall-Street et de l’establishment actuel, et souhaite que soit rétabli le Glass-Steagall et un nouveau système de crédit pour relancer l’économie réelle.

Ensuite elle a rapporté qu’elle se trouvait aux États-Unis, à Boston, lorsque la crise a éclatée en 2008, et qu’elle voyait au journal télévisé de nombreux citoyens interpeller leurs élus pour leur dire :

Si vous renflouez les spéculateurs, nous ne voterons pas pour vous.

Puis de conclure :

Il n’y a rien de surprenant à ce que Hillary soit rejetée ; elle était stipendiée par Wall-Street ; elle soutenait ouvertement les intérêts de Wall-Street, et elle s’opposait farouchement à Glass-Steagall.

Mme Gorini a également cité la sénatrice américaine Elizabeth Warren lors de son discours à la AFL-CIO (American Federation of Labour - Congress of Industrial Organisations, est le principal regroupement syndical des États-Unis), lorsqu’elle a clairement rejeté les propos racistes de Trump, mais aussi lorsqu’elle a déclaré qu’elle était prête à coopérer avec lui pour le Glass-Steagall, et contre les traités de libre-échange.

Elle a souligné :

Glass-Steagall est ce qui permet de faire l’union dans le pays, ce à quoi aspire tout le monde après une âpre campagne, et c’est la même chose en Italie, alors qu’il y a huit propositions de loi pour Glass-Steagall au Parlement italien, venant de tous les partis, de la droite jusqu’à la gauche, notamment le Parti démocratique italien. C’est le moment de faire adopter ces lois.

Les orateurs qui ont succédé à Liliana Gorini ont tous réagi sur cette question et ses remarques, comme cet élu du Parti démocrate, Paolo Allemano, qui a déclaré :

Campagne du Movisol pour la séparation des banques en Italie.
Campagne du Movisol pour la séparation des banques en Italie.

« Je ne connaissais pas le Movisol, mais j’ai beaucoup appris aujourd’hui, particulièrement sur les États-Unis. J’ai saisi le ridicule du surnombre des résolutions sur la question au parlement dont celle du Parti démocrate. Je crois que le moment est venu d’en débattre. »

L’intervenante suivante était une députée du Parti Cinq Étoiles, Laura Castelli, qui est membre de la Commission des finances du Parlement. S’adressant à Liliana Gorini elle a déclaré :

J’ai de bonnes nouvelles : le Parti Cinq Étoiles a déposé un amendement relatif au Glass-Steagall dans la loi des finances qui sera débattu dans trois jours. À la Commission du budget nous travaillons beaucoup sur les produits dérivés, et lorsque nous demandons les chiffres de l’exposition aux dérivés financiers en Italie, on nous répond que nous ne sommes pas habilités à les avoir. Cela illustre bien la faillite du système. Nous n’exigeons pas seulement le Glass-Steagall, mais aussi une banque nationale, la nationalisation de la Banque d’Italie. La clause rajoutée dans la Constitution italienne concernant l’équilibre du budget (article 81), qui nous a été imposée par l’Europe, ne peut tout simplement pas être respectée, et même le gouvernement de Renzi a dû l’admettre. Nous espérons que ce débat se poursuivra et amènera un changement.

De plus, Marta Giovannini, une membre de la commission exécutive nationale du Parti démocrate, a envoyé depuis Rome un message de soutien au Glass-Steagall.

À la fin de la conférence tous les responsables politiques, ainsi que les citoyens non-élus de l’assistance, ont remercié Mme Gorini pour ces précieuses informations sur la campagne du LaRouchePAC. En outre, ils ont particulièrement apprécié son appel aux citoyens à se mobiliser pour le Glass-Steagall, comme l’ont fait les citoyens américains pour la loi JASTA (Justice contre les sponsors du terrorisme), et plutôt que de se plaindre de la situation dans les cafés, d’aller botter le derrière de leurs politiques et de leurs maires.

Comme le disait le Président Roosevelt lors d’une émission radio :

Unissons nous pour bannir la peur. Nous avons mis en place le mécanisme permettant de faire marcher de nouveau notre système financier ; À vous maintenant de le défendre et de le faire marcher.

Plusieurs médias ont couvert la conférence : les hebdomadaires IDEA et Altritasti, la Gazzetta d’Alba et le site Targato Cueno.

Que fait l’Europe ?

La question du Glass-Steagall a été également soulevée par l’économiste Alberto Bagnai de l’Université Pescara lors de la conférence internationale annuelle organisée par l’organisation « Asimmetrie ». Il a notamment interpellé l’ancien commissaire européen, Lazlo Andor, sur le fait que la Commission n’avait pas instauré la séparation bancaire comme réponse adéquate à la crise financière.

Par la suite, dans un entretien, Bagnai a déclaré ne pas être satisfait de la réponse d’Andor prétendant que la Commission y travaillait :

Jusqu’à présent, les données ont fait apparaître que le projet européen de mise en œuvre de la libre circulation des capitaux, et d’une économie ‘social‘ de marché fortement compétitif a engendré la privatisation du système bancaire dans tous les pays, y compris l’Italie, ainsi que l’adoption du modèle de la banque universelle.

Si l’UE veut faire marche arrière, c’est une bonne chose, conclut Bagnai, complétant par deux remarques : premièrement, les faits ont montré que l’ « Europe » n’est pas la façon de trouver une solution ; deuxièmement, cette politique a infligé de graves dommages à l’Italie. Par conséquent, continue Alberto Bagnai, si l’Italie décidait de quitter l’euro, les pays du Nord devraient apporter leur aide financière à ce processus.

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  • Daniel Menuet • 19/11/2016 - 09:50

    Et en France, Si vous connaissez celui qui veut la Séparation Bancaire, alors vous aurez le nom du prochain président....
    Ou alors comme d’habitude, un des représentants de la Finance (PS / LR / FN).

    Répondre à ce message

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Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

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La politique de en vidéo

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Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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