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Face à la mondialisation, la chaise vide

par Jacques Cheminade, Président de Solidarité et Progrès

La France vient d’essuyer, à Bruxelles et dans les négociations au sein de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), une humiliation inacceptable.

La Commission européenne, dans une première approche, avait proposé d’abaisser les droits de douane prélevés sur les produits agricoles européens de 20 % à 50 %, soit une moyenne de 36 %, et de consentir une réduction de l’ordre de 60 % sur nos subventions directes à l’agriculture. La France avait mis en avant ses doutes sur les modalités de cette offre et Jacques Chirac avait indiqué que Paris pourrait, lors de la conférence ministérielle de Hong-Kong, s’opposer à un accord qui ne respecterait pas la dernière réforme de la politique agricole commune adoptée en juin 2001. La Commission, face à cette menace, semblait décidée à calmer le jeu.

Cependant, le commissaire européen au Commerce, Peter Mandelson, le vendredi 28 octobre, comme si de rien n’était et contre toute logique de négociation équilibrée, a présenté une nouvelle proposition qui au contraire va plus loin que la précédente, prévoyant une baisse de 35 % à 60 % des droits de douane, soit 46 % en moyenne, et une réduction de 70 % des subventions directes à l’agriculture.

Cette attitude provocatrice et scandaleuse, tant vis à vis des intérêts des producteurs français que des traditions de de l’Union européenne, se situe dans le droit fil d’une politique de dérégulation libérale illustrée par les propos tenus par José Manuel Barroso le 24 octobre 2005 : « Si nous donnons à nos enfants la crainte de la mondialisation, alors nous ne sommes rien. »

Une telle approche, absolument complaisante vis à vis d’un capitalisme financier qui par ailleurs s’auto-détruit et évolue vers un système d’austérité sociale organisée, mérite une réponse sans ambiguïté.

La France, reprenant la politique du général de Gaulle face à de semblables provocations, doit leur opposer la politique de la chaise vide.

Est-il risqué d’être seul ? Non, si ce sont tous les autres qui se trouvent isolés face à la justice. Non car c’est en tous cas moins risqué que d’admettre, ensemble, un hara-kiri de notre production agricole et, bientôt, de notre production industrielle au seul bénéfice des cartels agro-alimentaires et financiers. Surtout, ne pas résister résolument serait pire qu’un crime, une faute, au moment où le système financier existant s’effondre sous le poids de ses propres exigences, de ses contradictions et de l’austérité sociale qu’il impose partout. Au moment, aussi, où l’affaiblissement de l’administration Bush-Cheney prive de protecteurs leurs amis européens.

Ce n’est donc pas ainsi contre l’Europe que nous devons opposer notre veto, mais contre un simulacre qu’on nous vend sous ce nom et que les peuples français et néerlandais ont déjà rejeté.

L’Europe est à reconstruire, contre Amsterdam, contre Maastricht, contre Nice, contre le pacte de stabilité et plus que tout contre la logique destructrice de la Banque centrale européenne, en s’appuyant sur une stratégie industrielle entamée par un groupe pionnier et le recours au crédit productif public pour lancer un plan de grands travaux à l’échelle eurasiatique.

Avoir admis les Barroso et les Mandelson aux postes qu’ils occupent a déjà été une preuve de faiblesse coupable ; au nom du patriotisme économique - un patriotisme de patriotes et de citoyens du monde - il est temps, plus que temps, de donner un coup d’arrêt à une Europe frauduleuse. Avec la perspective d’un Nouveau Bretton Wods, d’un Pont terrestre eurasiatique et d’un vrai protectionnisme, protégeant ce qui mérite de l’être contre les « prince des ténèbres » qui se pavanent sans coeur, sans morale et sans autre projet que leur arrogante soumission.

Pour plus de renseignements : veuillez contacter Christine Bierre : 01 76 69 14 50

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Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
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Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

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Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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