Qui sème le vent...
Le président de Solidarité & Progrès Jacques Cheminade a fermement condamné l’exécution par l’Arabie Saoudite, samedi dernier, d’un haut dignitaire religieux chiite, le cheikh Nimr al-Nimr.
La terrible escalade de tensions provoquée par cette exécution pourrait non seulement faire voler en éclat les pourparlers de paix en Syrie, péniblement remis sur les rails ces dernières semaines par Sergueï Lavrov et John Kerry. Elle menace d’ores et déjà d’embraser le Moyen Orient dans un conflit généralisé entre pays d’obédience chiite et sunnite et de provoquer une nouvelle guerre mondiale.
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- Nouvelle Solidarité N° 21/2015 - S’abonner
L’Arabie Saoudite se serait-elle permise de jouer aux incendiaires au Moyen-Orient si elle ne bénéficiait pas de complicités de la part des principales puissances occidentales ? Connivences avec Washington dans le déploiement du djihadisme terroriste contre la Syrie, contrats d’armes à hauteur de plusieurs milliards d’euros avec la France...
Washington et Paris appellent aujourd’hui à la désescalade, mais où étaient-ils, lorsqu’avec la complicité du Royaume Uni, l’Arabie Saoudite est devenue membre de la Commission des droits de l’homme de l’ONU en 2013, avant d’en prendre la tête en septembre dernier ? Où étaient-ils lorsqu’elle a déclenché une invasion contre le Yémen ?
« Il faut mettre fin à notre collaboration militaire avec les dirigeants actuels de l’Arabie Saoudite », a souligné Jacques Cheminade, « exiger aussi que le gouvernement américain lève le secret-défense sur les 28 pages du rapport de la Commission bipartisane du Congrès sur les attentats du 11 septembre, qui prouveraient la complicité du gouvernement saoudien dans ces attentats... ».
# eric
• 05/01/2016 - 21:59
Le dessin est excellent ! Il manque plus que les trois symboles monothéistes sur le carrosse en guise de sponsors sportifs et on y est !
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