Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

22 mars - Conférence internationale de l’Institut Schiller Lire 21 mars - Entretien avec le professeur Renaud Piarroux Lire 21 mars - Travail humain Lire
AccueilNotre actuAnalyses

Plus dangereux que le Covid-19, le China bashing !

Qu’est-ce qui est plus dangereux et se répand plus vite que le Coronavirus ? Le « China bashing » ! Dans presque tous nos médias, chaque jour une accusation en chasse une autre. D’abord la Chine aurait enfanté le virus, ensuite elle l’aurait caché, au début, créant les conditions de l’éclosion de l’épidémie. Puis, la vilaine aurait voulu profiter de la crise et des déboires des Occidentaux pour pousser « sa diplomatie des masques ». Ces derniers jours, s’ajoute à ces accusations celle d’avoir sciemment minoré le nombre de morts.

Si on ne sait pas qui exactement est à l’origine de cette campagne si bien financée, dans tous ces médias, au moins pour cette dernière accusation, la source est limpide : il s’agit d’un rapport « secret » des renseignements américains, remis au président Trump fin mars et rendu public, croyez le ou non, le 1er avril !

En France, c’est le journal Le Monde qui en a assuré la diffusion, le 30 mars... Sur la base du nombre de familles se présentant depuis la fin du confinement pour récupérer des urnes funéraires avec les cendres de leurs proches, les renseignements américains croient pouvoir spéculer que le nombre de morts du coronavirus en Chine serait d’environ 40 000, « montrant » donc que Beijing, en ne déclarant que 3 300 décès, aurait largement sous-estimé leur nombre !

La réalité est que toutes ses accusations montent dans un contexte où l’ensemble du monde a pu constater sans difficulté l’incapacité totale des Occidentaux à faire face à cette terrible crise, alors que la Chine a rapidement empêché le virus de se répandre à l’ensemble du pays, en faisant appel à un arsenal de mesures pasteuriennes bien rodées, et à ses compétences scientifiques et technologiques.

Comme l’écrivait Hans Christian Andersen dans son célèbre conte, « Les habits neufs de l’Empereur » , l’Empereur est nu et pour le cacher, il lui faut vite détourner l’attention de ses sujets vers les fautes des autres… Le « Ils enterrent des Pokémons » prononcé par Emmanuel Lechypre, éditorialiste de BFMTV, le 4 avril, au cours d’une émission sur la cérémonie de deuil national organisée par la Chine en hommage aux morts du Coronavirus, illustre le racisme de base qui ronge une partie de l’élite occidentale face aux succès chinois récents. L’éditorialiste croyait être en off...

Le China bashing plus dangereux que le COVID ? Oui, parce que cette épidémie et ses conséquences très graves pour tous les pays nous donnent, au contraire, l’occasion d’enterrer les haches de guerre et de créer, une fois de plus, les conditions de la paix et du développement.

Fidèles à la politique de « détente, entente et coopération » du Général de Gaulle qui a organisé, à partir de 1964, le renouveau de l’amitié franco-chinoise, nous publions ci-dessous le message publié par l’Ambassade de la République populaire de Chine en France sur sa page Facebook, en réponse à cette logorrhée occidentale.

Observations d’un diplomate chinois en poste à Paris

« Qui se connaît lui-même ne se plaint jamais d’autrui »
 [1]

Le 5 avril 2020

L’épidémie qui fait rage démontre cruellement que l’humanité est une communauté de destin et que ce n’est que par la solidarité et la coopération qu’elle pourra surmonter ses difficultés. Et pourtant, il se trouve toujours dans les médias en Occident des gens qui prennent plaisir à politiser l’épidémie, à critiquer sans raison la Chine, à la stigmatiser, à en faire un « bouc émissaire » pour la rendre responsable de tous les maux.

Récemment, les accusations contre la Chine se sont principalement concentrées sur un certain nombre de théories : « le péché originel chinois », « la lenteur de la réaction chinoise », « la mauvaise qualité des produits chinois », « la minimisation du bilan des victimes du virus en Chine  », avec de surcroît l’idée que la Chine, se servant de son aide extérieure comme outil de promotion de sa « diplomatie d’influence » et de sa « diplomatie de propagande » pour combler le vide laissé par l’affaiblissement américain, nourrirait des visées géopolitiques.

La thèse du « péché originel de la Chine » ne mérite même pas qu’on la réfute. Des études menées par l’Organisation mondiale de la Santé et des scientifiques américains, européens et chinois ont montré que, si l’épidémie est bien partie de Wuhan, cela ne signifie pas pour autant que le virus vient forcément de Chine. Certains scientifiques américains pensent qu’il a sans doute circulé pendant des années, voire des décennies, au sein de l’espèce humaine. Même si rien ne permet aujourd’hui de se prononcer avec certitude sur sa provenance originelle, la question est d’ordre scientifique. La logique veut donc que ce soient les scientifiques qui en débattent, qu’on tienne compte des avis éclairés de l’OMS, qu’on adopte des dénominations neutres, et non pas qu’on instrumentalise la question de l’origine du virus pour stigmatiser la Chine.

La thèse de « la lenteur de la réaction chinoise » est encore plus absurde. En décembre dernier à Wuhan, un cas de pneumonie d’origine inconnue a été identifié pour la première fois par Docteure Zhang Jixian, Directrice du Département des pathologies respiratoires et des soins intensifs à l’Hôpital de Médecine chinoise et occidentale du Hubei. Le 27 décembre, conformément à la procédure, elle a signalé à l’hôpital le diagnostic de 3 cas d’une pneumonie d’origine inconnue. Le 30 décembre, la Commission municipale de la Santé de Wuhan (Hubei) a notifié publiquement l’apparition de nouveaux cas de pneumonies à coronavirus. Le gouvernement chinois, le jour-même, a dépêché une équipe de spécialistes au Hubei pour enquêter sur la situation. Au total trois missions d’experts ont été envoyées. Le 3 janvier, la Chine, avec célérité et de son propre chef, notifiait officiellement l’Organisation mondiale de la Santé ainsi que d’autres pays, dont les États-Unis. Le 11 janvier, le Centre national de contrôle et de prévention des maladies de Chine mettait sur son site internet les 5 séquences intégrales du génome du virus, à disposition du monde entier et de l’OMS. Le 23 janvier, Wuhan était déclarée « ville fermée ». Enfin, le 30 janvier, l’OMS déclarait l’épidémie de Covid-19 « urgence de santé publique de portée internationale ».

Si une alerte d’une telle force ne parvient pas à troubler le sommeil de certains, ce ne peut être que parce qu’ils font semblant de dormir. La Chine n’a ni dissimulé l’épidémie, ni tardé à réagir. Le 23 janvier, alors que Wuhan était fermée, il n’y avait que 9 cas hors de Chine. C’est un mois plus tard, lors de la dernière décade de février, que l’épidémie a éclaté en Europe et aux États-Unis. Selon un article publié dans la revue Science le 31 mars 2020 par des chercheurs chinois, américains et britanniques, la fermeture de Wuhan aurait permis d’éviter la contamination de 700 000 personnes. Cela montre bien que la Chine n’est pour rien dans la lenteur de réaction des différents pays face à l’épidémie et que, bien au contraire, le peuple chinois, par ses immenses sacrifices a réussi à contenir et retarder efficacement la propagation du virus hors de son territoire. Hélas, les autres pays ont bêtement gâché la fenêtre d’opportunité que la Chine était parvenue à leur ménager.

Récemment, nous avons été alertés par le tapage des médias européens autour de la piètre qualité des masques et des réactifs de test chinois exportés vers l’Europe, jetant ainsi le trouble dans les esprits. Après nous être renseignés auprès de nos ambassades en Espagne, en République tchèque, aux Pays-Bas et dans d’autres pays, l’Administration de ces pays nous a répondu que les problèmes venaient non pas de la qualité des produits, mais de leur mauvaise utilisation ou d’un usage inadapté des différents types de masques. Les gouvernements des pays en question ont donc procédé à des rectificatifs. Cependant, les médias occidentaux n’ont mentionné que les problèmes et jamais les rectificatifs. Si cette affaire avait mis en cause un quelconque pays occidental, elle aurait été traitée comme un problème d’ordre technique ou tout au plus, comme un litige commercial. Mais dès qu’il s’agit de la Chine, alors on blâme son gouvernement, même s’il ne s’agit que d’une affaire commerciale qui ne le concerne en rien. Cela révèle bien l’optique de fonctionnement des médias dont les reportages n’ont pas vocation à rapporter les faits, mais à s’en servir pour attaquer la Chine. Parce qu’ils estiment que ses récentes fournitures au monde entier de matériels de lutte contre des épidémies accroissent son influence et qu’elle se livre à une « diplomatie du masque », à une « diplomatie d’influence » ou à une « diplomatie de propagande », ils veulent discréditer et minimiser l’efficacité de son action. Mais si on ne veut pas voir grandir l’influence de la Chine, alors il faut se secouer, faire plus et mieux.

Le plus étonnant est la parution récente et soudaine d’articles sur la minimisation du nombre de décès à Wuhan dus au Covid-19. La source provient de deux instruments de guerre médiatique contrôlés par l’Administration américaine. Ils ont brandi un « rapport secret du Renseignement américain » selon lequel le gouvernement chinois aurait caché le nombre réel de cas et de victimes du Covid-19 en Chine. Aux États-Unis, Radio Free Asia s’est basée sur la capacité d’incinération des sept funérariums de Wuhan, évaluée à 2 000 corps par jour et extrapole ainsi le nombre total de décès imputables au virus à Wuhan à 40 000, au lieu des 2500 annoncés officiellement. Ils sont allés jusqu’à affirmer, à partir du nombre de gens faisant la queue dans un crématorium de Wuhan pour récupérer les cendres de leurs proches lors d’une distribution groupée d’urnes à la fin de l’épidémie dans la ville, que la Chine aurait dissimulé le nombre réel de morts. De plus, ces prétendus experts de la Chine ont affirmé que cette dissimulation était destinée à relancer au plus vite l’économie chinoise.

Voilà les manœuvres auxquelles se livrent les forces anti-chinoises occidentales dans leur guerre médiatique : d’abord, elles fabriquent des mensonges à partir de ragots d’agences de renseignement ou d’experts, puis, elles les montent en épingle à travers des médias en meutes. Craignent-elles que leurs rumeurs soient un jour démenties ? Nullement, puisque leurs rumeurs, telles des virus, se propagent à la vitesse de l’éclair dans le monde entier. Quand bien même, leurs mensonges seraient finalement découverts, elles auraient malgré tout atteint leur objectif qui est de flétrir et de calomnier la Chine.

Mais pourquoi avoir choisi ce moment pour ce battage médiatique sur la « sous-estimation du nombre de morts » ? À l’heure actuelle, l’épidémie explose en Europe et aux États-Unis. La contagion augmente de façon exponentielle et le nombre de morts s’accroît de manière inquiétante. À l’heure où je vous parle, les États-Unis comptent plus de 300 000 cas confirmés et le virus a déjà tué plus de 8 000 personnes. La progression de l’épidémie inquiète les Occidentaux et ils se demandent pourquoi la Chine a réussi à la contrôler alors qu’eux, curieusement, n’y arrivent pas. La thèse de la «  minimisation du nombre de morts » offre à certains politiciens et médias une excuse valable pour justifier l’incapacité de leur pays à juguler l’épidémie, la multiplication rapide des cas et le grand nombre de décès.

Si la Chine a réussi en relativement peu de temps à freiner l’épidémie, limiter la contagion et le nombre de morts, c’est parce qu’elle place la vie et la santé de sa population au sommet de sa stratégie de lutte contre le virus. Nous n’avons pas craint de mettre notre économie à l’arrêt, d’amputer notre PIB de milliers de milliards de RMB, d’injecter des ressources à hauteur de centaines de milliards de yuans, de rassembler des soutiens de tout le pays pour voler au secours de Wuhan et du Hubei, au lieu de cacher des informations et de minimiser le nombre de décès. Tout simplement parce que cela n’aurait eu aucun sens et que ce serait impossible. Recourir à ce type de procédé pour attaquer la Chine est encore plus absurde et honteux !

Un expert français a écrit qu’une « guerre de propagande » autour du coronavirus a éclaté entre la Chine et les États-Unis ainsi que ses alliés. À mon sens, si guerre de propagande il y a, la Chine ne fait que diffuser ses succès dans la lutte contre l’épidémie en se basant sur les faits, alors que certains aux États-Unis et dans d’autres pays occidentaux, au mépris des faits, fabriquent des mensonges et trompent leurs peuples.

Il y a plus de 2000 ans, le sage chinois Xunzi a dit : « Qui se connaît lui-même ne se plaint jamais d’autrui. Qui connaît son destin ne se plaint jamais du Ciel. Qui se plaint d’autrui ne trouvera aucune issue. Qui se plaint du Ciel perdra toute volonté. Son échec, il ne le doit qu’à lui-même, mais il en rend les autres responsables. Un tel homme n’est-il pas stupide ? » C’est à ces quelques Occidentaux que le propos s’adresse.

Fin du commentaire


[1Xun Zi- penseur confucéen IIIe av.-J.C.

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • Mikael • 09/04/2020 - 04:59

    "la Chine ne fait que diffuser ses succès dans la lutte contre l’épidémie en se basant sur les faits"
    absolument pas !
    Guerre des propagandes de tous les cotés et la Chine est trës forte la dessus. Je vis en Chine et

    • Christine Bierre • 11/04/2020 - 10:50

      Bonjour, Je sais bien que chaque pays a tendance a faire sa propre pub. Mais là, la réalité donne tellement raison à la Chine que même Henry Kissinger a été obligé de reconnaître que le monde d’après ne sera pas le même que celui d’avant et que les peuples reconnaîtront qui sont les vainqueurs de cette crise et les perdants. Kissinger, appelle même les Etats-Unis à faire comme la Chine... développer ses capacités scientifiques, technologiques, industriels pour pouvoir lutter contre de telles épidémies. La Chine fait peut être sa pub, ce n’est pas un crime lorsqu’on a bien fait, mais sous ses airs diplomatiques, Kissinger lance un cri de ralliement à l’Occident pour assurer l’hégémonie des démocraties libérales...

    • lai • 11/08/2020 - 07:03

      "Je ne pouvais rien faire. Tout doit respecter la ligne officielle."
      Li Wenliang
      à CNN, en janvier 2019

      Ce médecin chinois lanceur d’alerte a été arrêté par les autorité chinoises avec 7 autres médecins et de nombreux autres par la suite... Le peuple chinois a besoin de l occident pour être libre et s exprimer face a l arbitraire, ne vous compromettez pas pour les affaires, vous valez bien mieux...

    Répondre à ce message

  • lai • 11/08/2020 - 06:36

    https://www.taiwannews.com.tw/en/news/3981833

    Une virologue chinoise accuse, elle n a pu le faire que de l étranger car elle risque gros, on ne peut pas contredire la version officielle... Sur ce sujet sensible, les experts doivent passer par le parti pour donner des informations "politiquement correctes", la defense du parti "communiste" passe avant la santé et l liberté. Les camps des ouighours et les arrestations arbitraires doivent cesser aussi, le peuple a le droit de s exprimer, les chinois aussi voulons la liberté et une justice indépendante, trop de pouvoir et c est la tyrannie... merci de ne pas écouter les versions "officielles"...

    Répondre à ce message

  • Etui • 08/04/2020 - 21:40

    Merci pour cette article. Mais être aussi dupe est une spécialité occidentale heureusement.

    Répondre à ce message

  • lin yasong • 08/04/2020 - 16:04

    Bravo un article bien argumenté et solide

    Répondre à ce message

  • Brigitte Payol • 08/04/2020 - 15:22

    Très bonne analyse ! Bravo !

    Répondre à ce message

  • lai • 11/08/2020 - 06:28

    Taiwannews. A Chinese virologist and whistleblower on Wednesday (Aug. 5) claimed the Wuhan coronavirus (COVID-19) is a chimera based on the "Zhoushan bat virus" and chastised the World Health Organization (WHO) for lying about the virus and operating according to mutual "benefits" rather than in the interest of world health.

    The YouTube channel G-Translators on Wednesday (Aug. 5) held a livestream interview with Yan Li-Meng (???), a virologist employed as a researcher at the University of Hong Kong’s School of Public Health when the coronavirus pandemic began. The interview follows an appearance she made on another YouTube channel Sunday (Aug. 2), in which she alleged the coronavirus came from a People’s Liberation Army (PLA) lab.

    La chine doit rendre des comptes...

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Coronavirus : la Chine vent debout contre l'épidémie
26 janvier 2020
Actualités
Coronavirus : la Chine vent debout contre l’épidémie
Chine : 5G et IA au cœur de la lutte contre le coronavirus
21 février 2020
Actualités
Chine : 5G et IA au cœur de la lutte contre le coronavirus
Covid-19 : le pont aérien de l’amitié sino-française
2 avril 2020
Orientation stratégique
Covid-19 : le pont aérien de l’amitié sino-française

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard