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Macron : sa transition énergétique et la nôtre

Une première mondiale. Raccordé en juin avec succès au réseau électrique chinois, le premier des deux réacteurs EPR construits à Taishan, dans la province du Guangdong, est entré en service le 14 décembre.
Une première mondiale. Raccordé en juin avec succès au réseau électrique chinois, le premier des deux réacteurs EPR construits à Taishan, dans la province du Guangdong, est entré en service le 14 décembre.
Crédit : EDF

Le 27 novembre 2018, Emmanuel Macron a présenté à l’Elysée sa politique en matière d’énergie pour les 10 ans à venir.

Prisonnier de son image de défenseur solitaire du frauduleux « accord de Paris » sur le climat (la COP21), le Président s’est livré une fois de plus à un dangereux exercice de rhétorique.

Pour respecter les engagements du gouvernement en matière de réduction des gaz à effet de serre d’ici 2030, et aller vers la neutralité carbone à l’horizon 2050, l’objectif de réduire la consommation d’énergies fossiles de 40 % d’ici à 2030 (par rapport à 2012) reste de mise.

Le coup de pouce accordé aux énergies vertes passera de 5 milliards par an à « 7 à 8 milliards », a promis Emmanuel Macron.

En pleine grogne sociale autour de la fiscalité écologique, le chef de l’Etat a martelé son exigence d’une énergie propre certes, mais pas trop chère :

Nous concentrons nos efforts sur le développement des énergies renouvelables les plus compétitives et, parce que nous veillons au pouvoir d’achat des Français, nous serons exigeants avec les professionnels sur la baisse des coûts.

Plus précisément, Macron a annoncé :

  • la réduction de la consommation de certaines hydrocarbures (notamment par la fermeture des quatre dernières centrales au charbon, des primes pour l’abandon des chaudières au fioul et un ensemble de mesures fiscales incitatives),
  • la réduction de la part du nucléaire dans le bouquet énergétique (qui passera de 71,6 % à 50 % d’ici 2035),
  • l’augmentation du photovoltaïque (multiplié par 5) et de l’éolien terrestre (multiplié par 3 d’ici 2028).

Le tout en prenant soin de ne pas faire trop de dépenses supplémentaires (UE et révolte fiscale obligent)... Or, toutes ces mesures passent à côté de l’essentiel : la réindustrialisation qu’attend notre pays.

« Electricité » n’est pas égale à « énergie »

Avant d’aller plus loin, voici quelques chiffres tirés du rapport Balances de l’Agence internationale de l’Energie (OCDE).

En 2016, avec 71,6 % de son électricité (et non pas de son énergie) d’origine nucléaire, la France se place toujours au 1er rang mondial. Le reste de son électricité provient essentiellement des barrages (10,1 %), de l’éolien (4,5 %) et de centrales thermiques fossiles (fioul, gaz, charbon).

Rappelons cependant que l’électricité ne représente que 25 % de l’énergie « finale » consommée. En clair, nous tirons notre énergie :

  1. de combustibles fossiles : 67,7 % (charbon 2,0 %, pétrole 43,5 %, gaz naturel 22,2 %),
  2. du nucléaire : 18,1 %,
  3. des énergies renouvelables : 14,2 % (biomasse-déchets 9,7 %, hydraulique 2,9 %, éolien 1,0 %, solaire 0,4 %, autres 0,2 %).

Sans souscrire ni à leurs analyses ni à leurs propositions, on comprend donc aisément que pour les écologistes qui fantasment sur la sortie totale du nucléaire, le compte n’y est pas. En effet, l’on ne voit pas comment, en multipliant le 0,4 % du solaire par cinq et le 1 % de l’éolien par trois, l’on créera les conditions pour « empêcher la fin du monde », c’est à dire réduire la consommation des hydrocarbures et abandonner le nucléaire…

L’héritage empoisonné de Martine Aubry

Cécile Duflot et Martine Aubry, artisans du désastre.
Cécile Duflot et Martine Aubry, artisans du désastre.

Sur le nucléaire, tout en retardant le calendrier, Macron, sans doute à contrecœur, ne fait que valider le « deal » signé en novembre 2011 sur un coin de table entre Martine Aubry et Cécile Duflot (EELV) pour rallier les écologistes à la campagne de François Hollande.

En signant ce « pacte de coalition », EELV, à qui on sacrifiait, sans motif réellement valable, un réacteur de la centrale de Fessenheim, acceptait de renoncer à la « sortie (complète) du nucléaire », se contentant d’une réduction de sa part à 50 % pour 2025. C’est là qu’est né le « plan prévoyant la réduction d’un tiers de la puissance nucléaire installée par la fermeture progressive de 24 réacteurs, en commençant par l’arrêt immédiat de Fessenheim et ensuite des installations les plus vulnérables ». Hollande, qui avait découvert le deal par la suite, avait approuvé cette petite cuisine tout en suggérant que pour les Français qui « veulent qu’il y ait une sortie du nucléaire, il y avait la candidature d’Eva Joly ».

Fermer 14 réacteurs nucléaires ?

Lors de son annonce, Macron a annoncé que son plan « commencera par la fermeture des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim, à l’été 2020 ».

Aussi bien sur le plan économique, financier, scientifique que technique, c’est du gâchis. Entrés en opération en janvier 1978, ces réacteurs n’auront fonctionné pendant seulement 42 ans alors qu’on a fait ce qu’il faut et investi pour prolonger leur durée de vie jusqu’au moins 60 ans.

Alors que le nucléaire émet très peu de CO2, le ministre de la Transition écologique, le lumineux François de Rugy a précisé que : « pour atteindre les objectifs de réduction de 40 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, outre Fessenheim, il faudra fermer quatre réacteurs avant 2028. Plus éventuellement deux réacteurs supplémentaires avant 2030 ». Ensuite, six autres réacteurs de 900 mégawatts pourraient fermer d’ici à 2035. Cela fait 14 en tout :

  • Fessenheim, 2 sur 2 ;
  • Le Bugey, 4 sur 4 ;
  • Tricastin, 3 sur 4 ;
  • Dampierre, 1 sur 4 ;
  • St-Laurent-les-Eaux, 1 sur 2 ;
  • Gravelines, 3 sur 6.

Affirmation surréaliste et totalement incohérente lorsqu’on sait que le nucléaire offre une électricité à très faible impact sur le climat – comparable, voire inférieur (au MWh produit), à l’éolien, au solaire ou à l’hydraulique. Un avantage massif, au regard du charbon et du gaz, source de près de 70 % de l’électricité mondiale et dont la combustion émet du CO2, accusé par les catastrophistes de provoquer le chaos climatique. Le GIEC lui-même estime que le nucléaire peut jouer un rôle positif sur ce plan.

La bonne nouvelle, c’est que le gouvernement ne semble pas lui-même croire à ce qu’il annonce et pose des conditions assez contraignantes pour toutes ces fermetures :

Il faudra en effet remplir plusieurs conditions, précise le ministre de l’Environnement. D’abord, la sécurité d’approvisionnement en électricité devra être assurée. Ensuite, nous devrons nous assurer que les autres modes de production, à commencer par le renouvelable, auront bien pris le relais.

Traduction : si le niveau de production d’électricité est jugé insuffisant, la fermeture de certains réacteurs pourra être repoussée.

D’autant que l’on peut redouter dans les années à venir une nette augmentation de la consommation d’électricité, a justifié François de Rugy, du fait notamment de l’apparition de nouveaux usages, ou du développement de la voiture électrique.

Timidité nucléaire

Une autre annonce prouve que Macron n’est pas aussi stupide que ses propres annonces le font croire. Car le gouvernement a officiellement donné son blanc-seing à EDF pour qu’il travaille sur l’étape d’après.

L’EPR doit faire partie du bouquet technologique de demain, a déclaré Emmanuel Macron. Je demande à EDF de travailler à l’élaboration d’un programme pour le nouveau nucléaire.

D’après Le Parisien, EDF n’a pas attendu l’autorisation de l’Etat, son actionnaire principal (à 83,5 %), pour élaborer plusieurs pistes :

  • soit un EPR « bas de gamme », en revoyant le niveau de certaines exigences à la baisse ;
  • soit en développant le principe des SMR (Small Modular Reactor), des petits réacteurs modulaires d’une puissance largement inférieure (moins de 300 MW, contre 1 650 MW pour l’EPR), dont certains éléments peuvent être assemblés directement en usine. EDF s’est d’ailleurs récemment lancée dans une grande campagne d’acquisition de terrains autour de ses centrales pour préparer l’arrivée de ces nouveaux types de réacteurs.

Transition vers des énergies plus denses

Pour déclencher une réaction de fusion nucléaire, le laser jouera un rôle de premier plan.
Pour déclencher une réaction de fusion nucléaire, le laser jouera un rôle de premier plan.

Noyé dans un océan de démagogie, de confusion et d’incompétence, tout cela n’est pas à la hauteur des défis de demain.

Comme l’a exposé Jacques Cheminade lors de sa campagne présidentielle,la seule « transition énergétique » qui vaille, c’est celle vers des formes d’énergie plus denses et donc, par leur nature-même, plus économes, plus efficaces et moins génératrices de déchets durables.

L’énergie du futur reste la fusion nucléaire, une technologie de rupture permettant de dépasser l’épuisement fatal de nos ressources actuelles et le surpeuplement relatif qu’il engendre si l’on limite la présence humaine à la seule Terre.

Pour S&P, afin de « faire le pont » dans les trente ans à venir entre le nucléaire d’aujourd’hui (filière uranium/plutonium) et le nucléaire du futur proche (fusion thermonucléaire par confinement inertiel ou magnétique), l’EPR nouveau modèle et, dès demain, les réacteurs aux neutrons rapides (RNR) et la filière de réacteurs aux sels fondus utilisant le thorium s’avèrent incontournables.

Mis à part l’EPR, il s’agit là de véritables « technologies de rupture » permettant l’utilisation de températures plus élevées à des fins industrielles ainsi que l’utilisation d’une partie des déchets radioactifs existants comme combustible.

En ne faisant pas ce choix, la France, pays de Becquerel et des Curie, rate l’occasion de renouer avec sa vocation de leader dans ce domaine. D’autres pays travaillent dur pour prendre cette place.

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  • Jean-Marc FRENOVE • 28/02/2022 - 23:38

    Duflot et Aubry : quand le crime antinucléaire s’appuie au bras du vice socialiste

    Répondre à ce message

  • BONIN Stéphane • 08/01/2019 - 19:48

    Une des transition(s) à faire : l’ inversion des priorités budgétaires dans les transports, en privilégiant désormais les transports collectifs, le ferroviaire en particulier (dont les "petites lignes" rurales) . C’ est pas la peine de taper sur les automobilistes lorsqu’ on leur donne que ce moyen pour se déplacer, notamment dans les campagnes (demandez donc au Maire de Rougemont (Doubs))...............et que l’ on pond des radars à la volée et des 80 km/h débiles alors que le 90 allait très bien, malgré quelques excités du volant . Ce que fait le gouvernement avec ces mesures là, en plus des "taxes écologiques" détournées, c’ est un véritable racket de nos concitoyens !

    Répondre à ce message

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Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
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- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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Jacques Cheminade
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