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France : la pause suicidaire des grands projets

Se rendre à son lieu de travail à pied ou en vélo, un rêve pour certains, mais vu l'allongement des distances domicile-travail, un cauchemar pour le plus grand nombre.
Se rendre à son lieu de travail à pied ou en vélo, un rêve pour certains, mais vu l’allongement des distances domicile-travail, un cauchemar pour le plus grand nombre.

Le coût de l’énergie, l’accès facile au logement et l’amélioration des transports publics plus performants, voilà à titre d’exemple, trois grands leviers capables de rendre « l’économie France », prise comme une seule entité intégrée, plus performante et donc ce que nous produisons, plus compétitif sur les marchés mondiaux.

Or, force est de constater que les politiques actuelles, conditionnées par la chape de plomb de critères budgétaires fixés à Maastricht pour porter la monnaie unique, tout en nous promettant une meilleure productivité, nous imposent exactement le contraire :

  • l’étouffement de notre parc nucléaire en faveur d’une transition énergétique privilégiant des formes d’énergie moins denses et intermittentes (éolien, photovoltaïque, etc.) en surtaxant les autres ; sous-financement des réacteurs de la Génération IV à haute température, notamment le RNR Astrid ou la filière thorium ;
  • une baisse des mises en chantier du logement neuf en 2017 suite à la baisse des aides publics ;
  • et enfin, dans le domaine du transport, bien plus grave que la hausse du diesel, la hausse des péages autoroutiers ainsi que la réduction de la vitesse sur le réseau secondaire (qui en a calculé l’impact sur la compétitivité ?), une « pause » dans les grands chantiers d’infrastructures à impact national.

Pourtant, ces grands travaux, suite au Grenelle de l’environnement, dans le schéma national des infrastructures de transports (SNIT), furent clairement inventoriés et chiffrés à 245 milliards d’euros.

Or, comme l’annonce le rapport de 212 pages du Conseil d’orientation des infrastructures qui conseille les choix du gouvernement en matière de grands travaux (ferroviaire, fluvial, routier, etc.) : « Tout n’est donc pas possible. Il faut choisir ».

A un transport plus rapide, on préfère « la mobilité au quotidien », comme si les deux étaient séparables ! Et la commission avance trois scénarios (sans y inclure le Canal Seine Nord, le Grand Paris Express ou le Lyon Turin) : la première option, c’est 48 milliards d’euros… sur 20 ans. La deuxième option se chiffre à 60 et la troisième 80 milliards d’euros. « Au fond, aucun projet n’est purement et simplement abandonné », ce qui change, c’est leur vitesse de réalisation, confie un proche du cabinet de la ministre du Transport.

Dans le premier scénario, la plupart des nouvelles lignes ferroviaires connaîtraient simplement leur lancement… d’ici 2037 pour entrer en service autour de 2050 : LGV Bordeaux-Toulouse, Montpellier-Perpignan, nouvelle ligne Paris Normandie (essentiel pour déboucher le fret ferroviaire sur l’axe Haropa), nœud ferroviaire de Lyon…

L’Asie ne marche pas sur la tête

Si l’Asie gagne chaque jour en compétitivité, c’est parce qu’elle agit totalement à l’opposé. Sous la forme d’un plan « à marche forcée », rien qu’au niveau ferroviaire la Chine à dépensé environ 75 milliards d’euros par an. La France ayant une surface 14 fois moindre, pour faire un effort semblable à celui de la Chine, c’est 5 milliards d’euros par an qu’il faudrait dépenser dans ce domaine, c’est-à-dire le double de ce qui est prévu actuellement pour l’ensemble des modes de transport par l’option basse du Conseil d’orientation.

Heureusement que la candidature de Paris pour les JO de 2024 vient bousculer la donne. Face aux délais et aux contraintes techniques des JO, l’Etat se voit obligé de débloquer en urgence certains chantiers du Grand Paris Express, un projet qui prévoit notamment de doubler en 15 ans le réseau du métro parisien en le faisant passer de 200 à 400 km.

Dans ce cadre, on peut penser que rien que pour sécuriser l’apport des matériaux de construction (sable, acier, ciment, etc.) pour ce chantier gargantuesque, l’Etat se verrait forcé d’investir tout autant dans l’amélioration de la vaste chaîne logistique que forment Le Havre, Rouen, Paris (Haropa).

Rien que le volume des débris à dégager est estimé à sept fois le volume de la pyramide de Guizèh ! Ils s’enlèveront par barges flottantes et non pas par brouettes ! L’avenir de notre capitale se joue une fois de plus par sa capacité à s’ouvrir sur la mer. CQFD.

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  • BONIN Stéphane • 12/02/2018 - 19:27

    Par exemples d’ absurdités du rapport du COI, celui ci propose d’ abandonner les électrifications de lignes SNCF Paris - Troyes, (Paris) Laroche - Auxerre, Amiens - Rang du Fliers (Boulogne, Calais, Channel), et Angoulème - Saintes - Royan . Or, les 2 premières intéressent directement des "trains du quotidien" et l’ une d’ elle (Paris - Troyes) est même déjà lancée (Duron et sa bande font vraiment fort en conneries !), la 3ème pourrait ouvrir un itinéraire alternatif au fret venant d’ Angleterre (évitant ainsi le noeud ferroviaire Lillois surchargé), et la 4ème est plutôt "d’ aménagement du territoire" (amener le TGV à Royan)............mais on ne cesse de nous parler "d’ aménagement du territoire" pourtant (à longueurs d’ années !) . En fait, remettre en cause ces électrifications, c’ est des économies "bouts de chandelles".............qui nuiront à terme aux usagers des transports.

    • Benoît Odille • 22/02/2018 - 20:35

      L’alternative à l’électrification pourrait aussi être le train à hydrogène, une rupture technologique qui est déjà disponible puisque développée par Alstom !
      Dans les deux cas, il va falloir du financement...

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Réparation, Reconstruction, Refondation
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Feuille de route S&P
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S&P et Jacques Cheminade se battent depuis plusieurs décennies pour re-nationaliser la Banque de France, afin de reprendre le gouvernail de notre avenir et recréer des millions d’emplois.

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Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
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