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Qui est en banqueroute ? Le système des retraites ou Wall Street ?

Dans des déclarations publiées le 6 août, tant le maire de New York Michael Bloomberg que le rédacteur du Wall Street Journal Steven Moore ont demandé que les retraites et l’assurance-santé des employés municipaux soient éliminées partout à travers le pays, et ce immédiatement, afin d’empêcher, disent-ils, que « le sort de Detroit » ne s’abattent sur toutes les villes américaines.

Le mussolinien Bloomberg, dans un discours public à Brooklyn, a déclaré que « la Ville de New York se dirige tout droit vers une faillite semblable à celle de Detroit, à moins que le maire suivant se concentre sur le sort des employés municipaux et ne fasse fléchir les courbes en hausse des pensions de retraite immédiatement », selon un rapport du Washington Times. « Eviter les choix difficiles, voilà comment Detroit a fait faillite », a-t-il asséné, justifiant au passage la manière dont Rahm Emmanuel, le maire de Chicago vient tout juste de congédier 2100 professeurs en raisons de « pensions impayables ». « Chicago n’est pas seule, a continué Bloomberg, les villes à travers tout le pays font toutes face à la perspective de coûts de pensions en train d’engloutir une partie croissante de leur budget, et New York n’est pas une exception. »

Quant à savoir pourquoi New York s’en tire malgré tout un peu mieux que Detroit, selon lui, c’est parce que la première a su remplacer, comme Londres, sa base industrielle en disparition par « un secteur financier » solide, ce qui l’a sauvée. Ce que n’a pas su faire Detroit, et sans doute toutes les grandes villes américaines, ce qui aurait permis de transformer les Etats-Unis en un gigantesque casino financier, le rêve absolu de Bloomberg.

Le Comité d’action politique de LaRouche contre-attaque

Dans un tract distribué par le Comité d’action politique de Lyndon LaRouche (LPAC) à la population américaine, Bill Roberts, ancien candidat au Congrès américain dans la région de Detroit, fait remarquer que « Wall Street et la City de Londres sont inquiètes de voir le vent tourner au sein de la population américaine, qui en ras le bol de voir ces criminels de la finance abuser de la population sans jamais devoir en payer le prix ».

Que ce soit HSBC, reconnue coupable de blanchiment de l’argent de la drogue et du terrorisme à une échelle industrielle sans être poursuivie au criminel, ou bien Standard Chartered qui commet des fraudes sur obligations, ou d’autres hauts dirigeants de grandes banques qui ne sont jamais poursuivis pour leurs crimes car se trouvant à la tête d’institutions considérées comme d’importance systémique, le sentiment contre Wall Street au sein de la population pourrait très rapidement faire de Detroit un symbole des crimes commis depuis des décennies par les banques. « Les gens reconnaissent de plus en plus que Detroit n’est pas un cas unique et qu’une succession rapide de mises en faillite pré-planifiées va avoir lieu dans les autres grandes villes », ajoute Roberts. D’où l’empressement de gens comme Bloomberg et autres porte-parole de Wall Street pour mettre la hache dans les systèmes de retraite avant que la population ne les rattrape au vol.

Ce n’est qu’une question de pouvoir, poursuit Roberts : « Wall Street a-t-elle le pouvoir de commettre un génocide de masse, ou bien le peuple américain a-t-il le pouvoir de fermer Wall Street ? » La mobilisation en juin dernier de J.P Morgan Chase, Bank of America et autres banques contre le passage d’un voeu dans l’état du Delaware exigeant le vote par le Congrès fédéral d’une loi rétablissant Glass-Steagall, montre bien que Wall Street n’est plus sûre d’avoir le pouvoir politique pour commettre son génocide prévu contre la population américaine. 74 députés ont désormais ajouté leur signature à la proposition de loi H.R. 129 en attente à la Chambre des représentants, et deux propositions déposées au Sénat sont soutenues par 7 sénateurs. Des projets de voeu visant à forcer l’adoption de ces propositions de loi par le Congrès ont été déposés dans les parlements de la moitié des états, le dernier en date, le 25ème (sur 50) étant la Californie.

Ce qui s’est passé à Detroit n’a rien à voir avec la manière dont la ville a été gérée au cours des dernières années, mais n’est que la conséquence du démantèlement des capacités productives de toute la nation. « Ce qui arrivera à Detroit, a fait remarquer Roberts, ne sera pas décidé à Detroit. Seul un programme de reprise national pour tous les Etats-Unis, un effort visant à accroître les pouvoirs productifs du travail, comme l’avait compris le [premier] secrétaire au Trésor Alexander Hamilton, sera le facteur le plus essentiel pour la capacité de la population à créer de la richesse. »

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  • petite souris • 11/08/2013 - 00:38

    Le problème est qu’aucun maire de ces grandes villes ni même Obama ne connait l’action d’Alexander Hamilton, voire même aucun dirigeant de Wall street !!!!!!!!!!

    Répondre à ce message

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Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

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en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

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Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

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Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

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