Le parti du travail humainTel. 01 76 69 14 50

29 mars - Contre l’écologisme — Pour une croissance au service de l’environnement Lire 28 mars - Cheminade : l’avenir du monde se construit avec la Chine Lire 24 mars - Appel à voter Sébastien Périmony Lire
AccueilNotre actuAnalyses

Collectif Roosevelt : Teddy ou Franklin D. ?

Le Collectif Roosevelt propose une alternative à la crise et notamment une véritable séparation bancaire. C’est bien. Mais n’y a t-il pas confusion ? Si le groupe se revendique du grand Franklin D. Roosevelt, ses propositions semblent en réalité plus en phase avec... l’autre président Roosevelt, Teddy.

Que propose le Collectif Roosevelt ?

Dans ses tracts, le Collectif revendique des solutions « sans croissance » ! Il s’agirait en effet de créer de l’emploi en passant à la semaine de 4 jours (pas pour les écoliers, hein !) et de lancer un grand plan européen d’économie d’énergie. Avec moins d’énergie et un petit partage du temps de travail restant, on entend relancer le progrès économique et social ? Mais c’est pas du Franklin Roosevelt ça !!

FDR vs. Wall Street

Une fois élue, en pleine Grande dépression, Franklin Roosevelt a déclaré la guerre à Wall Street et ce fut une guerre éclair. Il s’est livré à une véritable blitzkrieg contre l’oligarchie financière anglo-américaine, celle qui spéculait avec l’argent des citoyens, qui manipulait les marchés, corrompait les dirigeants politiques et finançait les mouvements fascistes d’Europe. Avec la Commission d’enquête Pecora contre JP Morgan, le Banking holiday – la fermeture des banques pour inspection et nettoyage de leurs bilans – et l’adoption du Glass-Steagall Act, Roosevelt a terrassé Wall Street et entravé le pillage économique de la République américaine par la City de Londres.

FDR & la croissance

Franklin Roosevelt ne s’est donc pas adapté à la dépression, il l’a contrecarrée en arrachant le pouvoir financier aux banques privées pour investir dans un plan de développement massif du pays et du peuple. Il a lancé une grande politique d’accroissement des pouvoirs productifs du travail : équipement massif du territoire, formation de la main d’œuvre par millions et renaissance industrielle en découlant. Il a redonné à son peuple les moyens de travailler pour produire plus, mieux, et rétabli l’espoir pour toute une nation.

Teddy au service de l’austérité écologique

Teddy Roosevelt est devenu président en 1901 suite à l’assassinat de William McKinley, dont il était le vice-président. Tout deux appartenaient au Parti républicain, le parti d’Abraham Lincoln. McKinley était un héritier de la doctrine Lincoln de développement continental vers l’Ouest basée sur l’exploitation agricole, les transports et l’industrie. Mais Teddy Roosevelt défendait un programme radicalement opposé : sous prétexte de conservation des espaces sauvages, il a suspendu cette politique de développement du territoire, jetant dans la misère des milliers de paysans et leurs familles ! Tout en stoppant le progrès il a dans le même temps laissé JP Morgan et d’autres cartels s’emparer des ressources et des entreprises existantes.

Mais Teddy défendait le « social »

Teddy Roosevelt est cependant connu comme étant un grand progressiste ! Car en effet, il a notamment œuvré à l’amélioration des conditions de travail. Pourtant il ne croyait pas, selon ses mots, dans « le progrès général de l’humanité ». Derrière sa conception naïve d’une nature pure et éternelle, il y avait celle d’un monde fixe et sans croissance où l’homme doit limiter son développement par « nature » nocif. Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Teddy Roosevelt était un sympathisant de l’eugénisme ; dans sa conception oligarchique du monde, l’égalité et le progrès des hommes étaient tout bonnement impossibles.

Pour conclure amicalement

Bien sûr, il ne s’agit pas de décourager les sympathisants du Collectif Roosevelt ou d’insinuer que certains de ses dirigeants seraient des Teddy Roosevelt en puissance ! Mais nous les invitons amicalement ici à regarder plus loin : ce n’est pas en s’adaptant à la dépression et au dévoiement du progrès technologique par les « élites » que l’on va sortir de cette crise. Il faut, comme le vrai Roosevelt, mettre à bas le monde de la City et de Wall Street. Et cela commence avant toute chose par un Glass-Steagall global qui aboutira à la mise en faillite organisée des banques systémiques européennes et américaines avant qu’elles ne nous emportent dans leur chute. A partir de là, en reprenant le contrôle de l’émission de crédit, l’on pourra investir massivement dans la science et la technologie, seuls vecteurs capables d’engendrer une vraie révolution industrielle au service de la justice sociale et d’une population mondiale en expansion. Car c’est ça la vraie croissance, celle de l’humanité et des milliards de gens qui viendront après nous ! C’est notre combat à tous.

Soutenez notre proposition de loi pour couper les banques en deux !

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?

Pour afficher votre trombine avec votre message, enregistrez-la d’abord sur gravatar.com (gratuit et indolore) et n’oubliez pas d’indiquer votre adresse e-mail ici.

Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

  • petite souris • 07/09/2013 - 11:00

    Porter le même nom ne signifie pas jouir du même renom.
    Changer de nom, c’est changer de destin. Marek Halter
    O liberté ! Que de crimes on commet en ton nom !

    Répondre à ce message

Déplier les commentaires||Replier les commentaires
Vous souhaitez aider ? Adhérer, faire un virement mensuel, participer à un stand militant ? Prenez contact avec nous.

Réparation, Reconstruction, Refondation
25 May 2020
Feuille de route S&P
Réparation, Reconstruction, Refondation
Roosevelt, ou comment gagner la bataille contre Wall Street et l'impérialisme britannique
2 octobre 2007
Histoire
Roosevelt, ou comment gagner la bataille contre Wall Street et l’impérialisme britannique
De Gaulle, Roosevelt et notre salut commun
22 août 2013
Politique
De Gaulle, Roosevelt et notre salut commun
Le CCC de Roosevelt : Assurer une formation à chaque jeune pour sortir de la crise
9 février 2010
Partenaires
Le CCC de Roosevelt : Assurer une formation à chaque jeune pour sortir de la crise
Comment Roosevelt a financé le New Deal
24 juillet 2012
Partenaires
Comment Roosevelt a financé le New Deal
1932 - Combattre le véritable ennemi : l'Empire britannique
15 septembre 2008
Partenaires
1932 - Combattre le véritable ennemi : l’Empire britannique

Don rapide

Pour quoi se bat  ?

« Élever à la dignité d’homme tous les individus de l’espèce humaine » Lazare Carnot

Solidarité et progrès est le parti du travail humain. Nous voulons :
- que les capacités créatrices de chaque être humain soient libérées pour le bien commun ;
- que personne ne puisse être exploité ou abusé ;
- que les féodalités financières soient mises hors d’état de nuire.

Notre but est donc de vaincre la City, Wall Street et leurs complices européens. En menant :
Une politique internationale de détente, d’entente et de coopération entre peuples et nations, dont les Nouvelles Routes de la soie sont l’amorce. Comme on ne peut les bâtir sur le sable mouvant du système dollar actuel, construisons-les avec le ciment d’un nouveau système monétaire international, ce Nouveau Bretton Woods pour lequel nous nous battons avec nos alliés dans le monde.
Une politique de crédit public national finançant en priorité l’école, la production, l’hôpital et le laboratoire. Le nécessaire préalable pour libérer ce crédit est une moralisation de la vie bancaire (un Glass-Steagall contre les spéculateurs). Mettons-le en place, comme à la Libération !
La dissolution de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN, instruments de l’oligarchie financière. Associons-nous avec les autres pays d’Europe et du monde en vue de grands projets de développement mutuel : espace, essor de l’Afrique libérée du franc CFA, économie bleue, énergie de fusion, numérique, création d’emplois qualifiés.

La France doit donner l’exemple. Battons-nous donc ensemble, avec l’arme d’une culture de la découverte et du rire contre le respect qui n’est pas dû.

La politique de en vidéo

Animations réalisées lors de la campagne présidentielle Cheminade 2017.

» Voir le projet complet

en chiffres

La part des dons de personnes physiques dans les ressources financières de S&P.

Le nombre de candidats présentés par S&P lors de 116 campagnes électorales locales et nationales.

Fondation de Solidarité & progrès suite à la dénonciation du "cancer financier" par Jacques Cheminade.

La part allouée à S&P sur les 70 millions d’aide de l’Etat aux partis politiques.

Actions politiques et citoyennes entreprises (au minimum !) par S&P sur une année.

a vu juste sur...

La crise financière de 2008

Lors de sa campagne présidentielle de 1995, où Jacques Cheminade met en garde contre la spéculation insensée sur l’immobilier et les produits dérivés. Il publie ensuite son alternative au monétarisme dans l’ouvrage « Un plan de relance par le crédit productif public. »

La dérive néo-conservatrice de l’administration Obama

Ainsi que nos amis américains, nous avons dénoncé l’emprise du parti de la guerre sur l’administration Obama bien avant le scandale des écoutes illégales ou celui des assassinats "extra-judiciaires", y compris de citoyens américains.

La nature de la guerre en Syrie et le terrorisme

S&P a démasqué dès 2012 (vérifie) l’instrumentalisation des mouvances terroristes pour renverser certains régimes, dont la Syrie.

L’extrême-droite et néo-nazis en Ukraine

Dès le rejet du traité de libre association par le gouvernement ukrainien fin 2013, nous dénoncions le soutien insensé des occidentaux à des mouvances néo-nazies dans le but d’élargir l’OTAN aux frontières de la Russie.

La confiscation des dépôts bancaires ou "bail-in"

Bien avant janvier 2016 et l’application effective d’une directive européenne permettant de renflouer les banques avec l’argent des déposants, nous avons dénoncé dès 2013 cette logique confiscatoire et destructrice.

Le Tsunami financier qui vient

C’est vrai que beaucoup d’économistes en parlent, en tout cas bien plus qu’avant la crise de 2008 ! Et pourtant aucun ne défend la politique de crédit public démocratique qui nous permettrait d’éviter un choc économique sans précédent.

et la vraie Europe

La vraie question est la nécessité de mettre en place un nouvel ordre économique international fondé sur le développement mutuel, en partenariat avec la conception de la Nouvelle route de la soie que portent les BRICS.

L’Union européenne (UE) est devenue le cheval de Troie de la mondialisation financière, de la City et de Wall Street. L’euro en est le vice financier et l’OTAN le bras armé. C’est pourquoi il faut en sortir, mais pas pour faire un saut dans le vide.


L'euro, et pourtant il coule

Il faut refonder la vraie Europe, l’Europe des peuples, des patries et des
projets, la version du plan Fouchet de 1962 pour le XXIè siècle. Il ne s’agit pas de revenir en arrière mais de repartir de l’avant, avec une monnaie commune de référence porteuse de grands projets : ni monnaie unique servant l’oligarchie financière, ni deux monnaies qui ne seraient pas gérables.

Une vraie Europe ne peut se construire sans réelle participation citoyenne. Construisons une France et une Europe que serve réellement le progrès économique et social, contre tout dévoiement financier et géopolitique.

pour une écologie humaine

S&P promeut une écologie responsable et humaine, s’inspirant notamment des travaux de Vernadski sur la Biosphère et la Noosphère.

Nous condamnons les mouvements obscurantistes qui prônent un écologisme "Malthusien" (l’idéologie de Thomas Malthus) qui considèrent que les ressources de la planète sont limitées. Ces mouvements aboutissent fatalement à la conclusion inadmissible qu’il faut imposer une politique de dépopulation.

Ainsi, la première des ressources est pour nous la créativité humaine, la faculté qu’a l’Homme de comprendre et de transformer le monde qui l’entoure.

L’être humain a une responsabilité, et c’est pour cela qu’il faut sortir de la mondialisation prédatrice.

et l’énergie

Il est fou de vouloir sortir du nucléaire, qui est l’expression d’une découverte humaine. Cependant, il doit être réinventé pour en faire un nucléaire citoyen du XXIe siècle, qui nous donnera les moyens d’accueillir les générations futures.
Nous sommes pour la conception de réacteurs de IVe génération et la mise en place d’un programme de recherche accéléré vers la fusion thermonucléaire contrôlée.

Le nucléaire du futur n’est pas un mal nécessaire. Il doit impliquer une société plus juste, plus inclusive et plus responsable, sans quoi - comme toute autre découverte - il serait réduit à un instrument de domination.
Le nucléaire est, enfin, la "clé" de l’énergie nécessaire à la propulsion des voyages spatiaux, qui définissent l’étape prochaine de notre Histoire.

Défendre le travail humain, c’est rejeter totalement les logiques actuelles de rentabilité à court terme. Se battre pour le nucléaire, c’est se battre pour le fondement d’un monde élargi et plus juste.

est fier de déranger

Vous trouverez sur internet un lot défraîchi d’étiquettages en tous genres : S&P est qualifié de d’extrême-gauche, d’extrême-droite, financé par le KGB ou par un milliardaire américain (mais volant des vieilles dames), aux idées tour-à-tour farfelues et dangereuses, et bien évidemment adeptes de la théorie du complot !
Le tout visant à dissuader les citoyens de découvrir nos idées et notre engagement.

Mais derrière ces accusations vous avez d’incessantes manoeuvres politiques : rejet du compte de campagne de Jacques Cheminade en 1995, saisie de 170 000€ sur le remboursement de la campagne de 2012, et bien entendu une exposition médiatique réduite au minimum, ou la plus défavorable possible pendant les présidentielles !

Pour nos ennemis ou adversaires, il s’agit d’empêcher que soit comprise par le peuple une politique de crédit public démocratique, la seule arme qui nous permettrait de diriger la finance plutôt que d’être dirigée par elle.

Si S&P dérange, c’est parce que nos idées frappent l’oligarchie financière en plein coeur. Ce combat émancipateur est l’enjeu culturel de notre temps.

Participez à l'effort politique !

Adhérez à S&P, devenez éducateur et créateur de la Nation

Au cours des élections présidentielles précédentes, de 2012 et 2017, nous avons entrouvert une porte, car nous avons été les seuls à poser les défis qui sont devant nous.

Nous rentrons dans un monde tout-à-fait instable, dangereux, et sans majorité politique.
Un monde qui peut rentrer en crise à tout moment, y compris avec un risque de guerre.

En adhérant à Solidarité & progrès, en apportant vos moyens financiers et humains, nous pourrons ensemble franchir le seuil de la porte et faire ce qui est nécessaire.
Aller vers un futur qui soit vivable, meilleur, plus juste.

Jacques Cheminade
Faire un don et adhérer plus tard